Cette BD est très intéressante.
Elle compte 100 pages, ce qui est exceptionnelle pour une bande dessinée.
Mais le livre a cependant pour moi, deux points faibles, c'est d'une part que certaines bulles dans les planches, sont trop petites et que l'écriture est minuscule. Ce qui demande à la lectrice et au lecteur, à avoir une très bonne vue pour lire les textes.
Le second point faible qui n'engage que le dessinateur que je suis, c'est que j'ai trouvé les traits du graphisme de
Clément Oubrerie, un peu grossiers. Ses personnages dessinés manquant de détails et surtout d'expression.
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Heureusement qu'il y a le scénario, très bien écrit par
Leïla Slimani. Mais je ne doutais pas de mon auteure préférée ! Son texte et l'histoire occultent la petite médiocrité des dessins et présentent une BD honnête et instructive dans son ensemble.
Le tome 1 qui s'est limité des années 1900 à l'année 1921, raconte donc l'histoire extraordinaire de Suzanne Noël née Gros, une femme qui ne fût pas ordinaire.
Suzanne, une femme féministe avant l'heure, libre, et déterminée qui épousera très jeune, en premières noces Henri Pertat, un médecin dermatologue. C'est cet homme à la grande ouverture d'esprit, qui aidera sa femme à réaliser son rêve et qui l'encouragera à étudier.
C'est ainsi qu'en 1905, Suzanne commencera des études de médecine. Ce qui était choses très rares à cette époque. C'est donc après sa fac, que la jeune femme sera nommée en 1908, dans les services d'un grand chirurgien, réputé dans la chirurgie maxillofaciale, le professeur Hippolyte Morestin.
Une nouvelle vie commence pour Suzanne, une vie pleine de rencontres, de pratiques chirurgicales et surtout d'inventivité.
Suzanne accouchera même d'une fille Jacqueline. Mais happée par son travail, par sa passion à toujours apprendre et étudier, la mère délaissera trop souvent sa fille et créera de grandes tensions dans son couple.
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Le tome 1 se termine sur un moment triste de la vie de la chirurgienne. Nous sommes en 1919 et Jacqueline est très malade. Suzanne sait que sa fille a attrapé la grippe espagnole et qu'elle n'en échappera peut-être pas.