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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis tombée par hasard sur cette bande dessinée de Leïla Slimani et de Clément Oubrerie retraçant l'histoire de Suzanne Pertat, devenue Suzanne Noël.

À la lecture du résumé, je m'attendais à ce que le récit s'attarde davantage sur son rôle auprès des gueules cassées au cours de la Grande Guerre. En réalité, ce tome 1, consacré aux années 1900-1921, évoque dans un premier temps son enfance (brièvement) et son premier mariage avec un médecin. Au cours de ses premieres années de mariage, Suzanne s'ennuie. Elle mène une vie parisienne bourgeoise et fréquente les salons de peintres. Elle décide de passer son baccalauréat puis de s'inscrire en médecine. Au cours de ses études, elle rencontre celui qui deviendra son second mari.

Par la suite, Suzanne choisit de se spécialiser dans la chirurgie réparatrice. Elle corrigera notamment la chirurgie de Sarah Bernhardt. La guerre et son rôle auprès des soldats blessés n'apparaît que comme un épisode dans ce livre.

J'ai trouvé cette lecture intéressante car elle m'a permis de découvrir le portrait de cette femme dont je n'avais jamais entendu parler. Cependant, je ne suis pas parvenue à m'attacher au personnage. Cette bande-dessinée ne m'a pas transportée plus que cela. Il m'a manqué un peu d'émotion et de profondeur dans le portrait de cette femme libre.
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J'ai été attirée par le nom de Leila Slimani en couverture (j'ai beaucoup aimé « La parfum des fleurs la nuit ») et par le thème féministe de cette bande dessinée.
Absolument ignorante de cette Suzanne Noël, j'ai découvert avec plaisir le parcours de cette jeune femme, reçue parmi les premières docteures de France. J'ai lu avec compassion sa vie partagée entre deux hommes, entre études et travail.

Ça m'a plu mais sans plus; je n'ai pas vraiment accroché au dessin et j'ai perçu quelques longueurs. Ça ne m'a cependant pas empêché de lire la suite… (à découvrir dans les critiques du tome 2)
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Ici présentée, une partie du parcours de vie de Suzanne Noël, pionnière au début du XXème siècle des actes chirurgicaux réparateurs.

Madame Noël, idéaliste, voulait rendre la vie des femmes plus faciles et mettre la chirurgie esthétique à leur service. Elle a connu le succès international lors de la réalisation d'un lifting à la comédienne française de la Belle Époque : Sarah Bernhard. Elle a également effectué un travail réparateur envers les Gueules Cassées, survivants de la première guerre mondiale.

Lors de son deuxième mariage, cette fois avec l'encore étudiant André Noël, Suzanne l'aide à conclure sa thèse de fin d'année en lui partageant et attribuant ses études personnels sur la douche filiforme appliquée à la dermatologie et son utilité dans le le traitement de la syphilis.

Plusieurs événements importants de sa vie ont été retranscrits, hélas beaucoup (trop) de lumière a été mise sur le fait que Mme Noël était une mère négligente et absente, une étudiante irresponsable, une employeuse irrespectueuse, et une femme méprisante et infidèle.

C'est en entamant des recherches que j'ai pris connaissance de son engagement militant dans la cause féministe et c'est elle qui en 1924 fonde le club féminin Soroptimist international de Paris. Dommage...
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Lu parce qu'on me l'avait prêté, j'ai pas franchement accroché.
D'abord, parce que les biographies en BD ne m'intéressent pas, je ne sais pas pourquoi, c'est comme ça, chacun ses goûts, moi, non.
Il y a donc dans cette biographie dessinée, des tranches de vie de cette chirurgienne, on saute un jour, un mois, un an, on effeuille sa vie en s'arrêtant brièvement à un moment, un personnage apparaît, disparaît, elle a un mari, puis non…
Les relations entre les personnages n'ont pas le temps de s'installer qu'on est passé à la conclusion et à la personne suivante…
Je n'ai pas plus les films biopic mais, souvent, ils choisissent de raconter un moment décisif de la vie du personnage, qui éclaire l'ensemble de son existence.
Là, non, on a droit à un peu de tout, comme un article du dictionnaire qui tente de parler de tout mais brièvement pour ne rien louper…
Du coup, j'ai eu du mal à m'attacher et m'intéresser à cette femme (d'autant que je n'avais pas le tome suivant…).
Enfin, je dois être classique dans l'âme mais j'aime bien les dessins qui m'épatent, les quelques traits soignés qui me font m'esbaudir sur la qualité du travail.
Là, il y en a sûrement, de la qualité, mais j'y suis assez hermétique, dans ces traits un peu brouillon… Pas fan du style.
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Je n'ai pas été séduit par l'histoire de cette jeune femme éprise d'indépendance. On contemple l'histoire en spectateur sans vraiment ressentir d'empathie, et le récit donne l'impression que l'empathie n'est pas non plus la qualité première de l'héroine, que l'on voit se plaindre qu'un rescapé de l'enfer des tranchées, gueule cassée, à qui elle a redonné un semblant de visage -- au prix de souffrances que l'on imagine aisément -- se soit finalement suicidé. En effet, quelle ingratitude... Mais il ne faut pas confondre le récit et ses personnages, bien sûr. Malheureusement, une fois encore, sans bien pouvoir dire pourquoi, je suis passé un peu à côté de ce texte. Pour dire le peu d'intérêt qu'il a suscité en moi, je n'ai même pas ressenti de frustration en m'apercevant qu'il ne s'agit que du premier tome et qu'on n'a pas la fin de l'histoire dans ce volume. Pour tout dire, je ne suis même pas certain de lire le deuxième lorsqu'il paraîtra. Je mets tout de même trois étoiles pour le dessin, qui m'a souvent rappelé celui de Blutch, même s'il est moins maîtrisé.
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L'histoire d'une femme pionnière : Suzanne Noël, docteur en médecine, spécialisée en chirurgie esthétique dans le Paris du début du XXe siècle
Une BD instructive, une belle découverte pour le parcours de cette femme déterminée.
Ce n'est pas un coup de coeur, sûrement parce que je n'avais que la première partie à ma disposition. Si un jour je lis la suite je changerai peut-être ma note.
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