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3,75

sur 207 notes
Tout juste refermé, je peux dire que c'est désormais un de mes 💚LIVRES PRÉFÉRÉS💚,
Rien que ça !
Cela fait un an et demi que je le déguste lentement, chapitre par chapitre, pour faire durer la douceur.

-- Héritières rêveuses des Brontë --
Cassandra, jeune narratrice dont ce roman est le journal, vit pauvrement avec sa soeur Rose et leur famille dans un vieux château anglais, quand deux riches Américains s'installent non loin...

Ce ne sont pas vraiment les histoires d'amour qui m'ont conquise, mais plutôt l'équilibre entre narration, introspection et atmosphère.

Cassandra est attentive aux saisons, aux ambiances, à la lumière qui se dépose sur son carnet, au brouillard d'été qui est romantique et au brouillard d'automne qui est triste.
Elle est souvent, malgré elle, "self-conscious", cet état où l'on se voit et se juge en train d'agir et de parler.
Et elle finit toujours par comprendre et admettre ses motivations, même honteuses. Elle est agréable, généreuse, perspicace, très attachante. On a de la tendresse pour elle.

Elle est certainement l'un de mes personnages fictifs préférés.
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Bon, J'ai décidé de me remettre un peu a ce challenge qu'est de lire les livres de la liste des 110 livres qu'il faut avoir lu dans sa vie de la BBC.
J'ai donc emprunté ce livre à la bibliothèque.
Un livre jeunesse, qui fait quand même son poids!
J'ai eu des moments dents de scie avec ce roman qui est plutôt le journal intime de Cassandra.
On sent bien qu'elle est jeune, qu'elle découvre la vie de jeune fille/femme.
J'ai eu beaucoup de mal avec le personnage du père qui est juste imbuvable et inexistant pour ses enfants.
Heureusement qu'il y en a d'autres pour compenser un peu comme Topaz et Simon.
On sent aussi que le récit date un peu.
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Cassandra Mortmain, notre héroïne et narrateur dans ce roman de Doddie Smith est drôle, imaginative, plein de charme et quelque peu naïve.

Elle nous confiera tout au long de l'écriture de son journal intime les déboires financiers de sa famille qui vit dans une extrême pauvreté dans un château, nous décrira sa soeur Rose qui plaît tant aux hommes et qui hait la pauvreté par dessus tôt ou encore de son père, écrivain en panne d'inspiration, reclus, se contentant de lire des romans policiers. …

Entreront en scène les membres de la famille Cotton, riche, nouveau propriétaire du château dans lequel vit Cassandra et les siens.

amour, déception, richesse

Il s'agit là d'un roman que j'ai pris plaisir a lire bien que parfois un peu long.
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Angleterre, années 1930. Cassandra rêve de devenir écrivain, et conte les petits détails de son quotidien dans un journal intime. On y découvre son père, Mortmain, sa soeur aînée Rose, son jeune frère Thomas, leur fantasque belle-mère Topaz, et Stephen, le fils d'une ancienne domestique qui est resté vivre avec eux.

Le père de Cassandra a autrefois écrit un chef d'oeuvre, mais depuis, c'est la page blanche, et l'argent manque cruellement. Après avoir vendu tous les meubles, Rose et Cassandra commencent à désespérer lorsque deux jeunes hommes s'annoncent. Fraîchement débarqués d'Amérique, ils sont venus inspecter le château voisin dont l'aîné, Simon, hérite.

Je ne sais pas pourquoi j'aime autant ce roman, l'ambiance, l'atmosphère "château délabré au milieu de la lande anglaise" sans doute. J'apprécie Cassandra, cette héroïne ingénue, mais qui prête une attention quasi scientifique à son environnement et analyse avec précision et humour les sentiments de chacun.

J'aime également l'aspect roman d'apprentissage d'une jeune fille moderne, qui grandit dans une famille modeste, et surtout le côté régressif de cette lecture car elle me fait indéniablement penser aux romans de mon enfance (La petite princesse pour l'indigence, Les 4 filles du Dr March pour la famille modeste et les liens qui se créent avec un riche voisin, les disputes familiales, mais aussi Orgueil et préjugés, les bals en moins... ).

Une chronique familiale sans concession, sans fard, mais sans misérabilisme non plus. C'est même plutôt drôle. Une jeune femme qui se pose beaucoup de questions, des personnages qu'on prend plaisir à découvrir : j'adore Cassandra bien sûr, et également Topaz, la belle-mère, modèle pour peintres, une femme excentrique, mais surtout dévouée. Rose est plus agaçante, mais on n'arrive pas à la détester, même chose pour Simon. Une galerie de portraits tout droit sortis de la campagne anglaise, des comportements extravagants, des situations parfois loufoques...

Un roman que j'ai pris grand plaisir à relire, c'est une excellente lecture détente, à savourer avec un plaid et un thé bien chaud.
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Ce roman est signé Dodie Smith. Si le nom ne vous dit pas grand chose, je dois dire que, d'emblée, « le château de Cassandra » (I Capture The Castle )par Dodie Smith ne m'inspirait rien de plus. Sauf que l'autrice a bouclé un autre très grand classique : Les 101 Dalmatiens.
Il était donc grand temps que je rattrape mon retard avec ce poche de 500 pages paru chez Gallimard Jeunesse.
Nous voilà donc dans l'Angleterre des années 30. La famille Mortmain vit sans le sous dans un vieux château acheté sur un coup de coeur lors d'une période d'aisance. Mais voilà : les Mortmain n'ont plus un sou. le père, auteur d'un unique roman à succès parmi la critique littéraire, n'écrit plus. Il vit replié sur lui-même. Certaines personnes pensent qu'il perd la raison ou qu'il boit en secret. Remarié à Topaz, après le décès de la mère de de Rose, Cassandra et Thomas, il ne communique quasiment plus avec elle. La belle-mère est une femme indépendante, modèle pour des peintres et artiste elle-même. Un peu fantasque, elle entretient de bonnes relations avec ses deux belles-filles et son beau-fils et tente de tout faire pour joindre les deux bouts. Elle a vendu presque tous les meubles de la maison et elle fait du mieux qu'elle peut pour améliorer l'ordinaire, avec l'aide du fils de l'ancienne domestique, Stephen. Les deux filles partagent la même chambre et leurs secrets, à l'image des héroïnes de Jane Austen ou Charlotte Brönte, qu'elles admirent profondément. Cassandra est d'ailleurs le prénom de la soeur de Jane Austen, gardienne de l'oeuvre de sa soeur. Ce n'est pas un hasard.
Alors que la jeune Cassandra du livre écrit dans ses cahiers, le quotidien des Mortmain est soudain bouleversé par la venue de la famille héritière américaine du manoir voisin et accessoirement, nouveaux propriétaires. Simon Cotton, l'aîné des deux frères, fait particulièrement forte impression à Rose…
Comme dans les romans dont elle est friande, Rose va tout tenter pour se faire épouser, même si elle n'éprouve pas de sentiments amoureux. Son frère, Neil, va vite voir clair dans son jeu…

On pourrait en rester là et penser que le roman va tourner à la mièvrerie pour terminer sur un « happy end » mais non. Car Cassandra va se révéler un personnage bien plus complexe et que prévu, surtout pour l'époque (1949). Au travers de ses divers journaux intimes qui suivent l'évolution de la jeune femme, ses interrogations, ses descriptions du monde qui l'entoure, parfois ses réflexions piquantes ou naïves (elle est encore très jeune), on découvre une femme qui se cherche mais qui ne se laisse pas non plus marcher sur les pieds. Les personnages secondaires prennent ainsi toute leur dimension (et c'est un bel hommage à Jane Austen, parfois).
Il y a de nombreuses références littéraires (Jane Austen, les soeurs Brontë, mais pas que…)

Finalement, même si l'intrigue n'est pas très élaborée, le livre se lit très, très bien et est bien plus fin et complexe que ce qu'il paraît (surtout si on veut bien éviter le premier degré). J'ai beaucoup apprécié la palette des différents personnages, un peu moins les réflexions au sujet de la religion (qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, en l'occurrence, vu que ça ne sert pas l'intrigue ni l'évolution du personnage de Cassandra). L'idée de la construction du roman du père vers la fin est maligne… Bref, j'ai passé un bon moment.
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Je suis tombée sur ce roman de Dodie Smith (l'autrice des 101 dalmatiens) par hasard, car il est souvent associé à l'oeuvre de Jane Austen, à laquelle l'héroïne fait d'ailleurs référence (ainsi qu'aux soeurs Brontë). Il est vrai que l'intrigue de départ m'a fait penser à Orgueil et préjugés - faire à tout prix un beau mariage, faute d'argent - mais s'en éloigne ensuite. Ce roman est bien plus qu'une histoire sentimentale, l'univers et l'atmosphère sont différents (il a été écrit en 1949). Il est raconté par une adolescente écrivant un journal intime (même s'il n'en a pas la forme) que l'on va voir évoluer, c'est donc avant tout un récit initiatique.

Il y a plusieurs éléments qui m'ont saisie au début. Cassandra et sa famille vivent dans une extrême pauvreté. Certes leur maison est nichée au coeur d'un château, mais celui-ci relève plutôt de la ruine. Ils n'ont strictement aucun revenu et ont dû vendre chaque meuble, chaque décoration, pour se nourrir. Ils continuent de s'éclairer à la bougie, puisent l'eau au puits, s'habillent de vieilles frusques, mangent à peine. Et pourtant Cassandra est "heureuse de ma vie".

Il faut dire que sa famille est un brin excentrique, entre la belle-mère, Topaz, autrefois modèle pour peintres à Londres qui continue d'exhiber sa nudité en pleine nature, et son père écrivain qui a connu un énorme succès avec son livre Jacob luttant mais n'a plus rien écrit depuis, et occupe ses journées enfermé dans la salle de garde. Rose, sa soeur aînée, passe son temps à se lamenter sur son sort, pestant "contre la vie et la Terre entière". Et puis il y a Stephen, le fils de leur ancienne domestique, amoureux de Cassandra (sans que ce soit réciproque) et prêt à tout pour elle.
Ainsi, malgré la situation, tout ce petit monde évolue librement dans un univers somme toute créatif. Cassandra a une grande imagination qu'elle partage avec Rose, mais aussi avec miss Blossom (le mannequin de couturière qu'elle s'amuse à faire parler) et Héloïse sa chienne fidèle.

Et puis voilà qu'entrent dans leur vie Simon et Neil Cotton, deux jeunes Américains héritiers du château. Il y a un fossé entre le niveau social des deux familles, mais les Cotton apprécient la culture et la compagnie des Mortmain. Rose, qui a toujours aimé le luxe, envisage secrètement un mariage avec Simon. Mais au final, rien n'ira dans le sens que l'on pensait.

Ce qu'il y a d'étonnant pour moi avec ce livre, c'est que plus je le lisais, plus je l'appréciais (souvent, c'est le contraire). Je crois que j'ai été déstabilisée au début, et puis je me suis attachée à l'héroïne que j'étais contente de retrouver tous les soirs. Il y a beaucoup de poésie dans le texte, Cassandra nous livre son ressenti entre sensibilité et réflexion. On la sent grandir au fil des événements. Plus le livre avance et plus le rythme accélère, symbole du retour à la vie (sociale) de ces gens isolés.

En fait, tous les personnages évoluent plus ou moins. le père passe de l'extravagance au génie, Rose finit par agir par amour plutôt que par intérêt, quant à Stephen le petit paysan, personne n'aurait soupçonné qu'il finirait comme ça! Même Thomas, le petit frère de Cassandra, se montrera plus mûr.
J'ai apprécié cela aussi, je crois: le fait que les protagonistes fassent des choix auxquels je ne m'attendais pas. J'ai été surprise, dans le bon sens du terme. Et puis contrairement à un roman de Jane Austen, l'histoire ne s'arrête pas sur un mariage, la fin reste ouverte, pleine de projets et de possibilités à venir. C'est cela, je pense, que Cassandra a compris: parfois, quand on rêve très fort, ce qu'on a imaginé se réalise.
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..
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J 'avais commencé ce roman il y a longtemps et je n'avais pas accroché. je m'y suis remis pendant le confinement et cette fois ci j'ai été sous le charme de cette famille atypique et rocambolesque. le rythme plutôt lent et le manque d'action déroute un peu. L'atmosphère qui se dégage des lieux est plus importante que l'histoire en elle même. Un peu surannée on retrouve l'ambiance des roman de Louisa May Alcott.
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Rencontre avec Cassandra : adolescente, elle vit dans un château en ruines avec son père, très excentrique, écrivain qui n'écrit plus, sa belle mère Topaz, ancien mannequin non moins originale, sa soeur Rose, son frère Thomas et Stephen, employé-hôte- ami- quasiment adopté par la famille.
La famille est sans ressources et c'est la débrouillardise et la bonne humeur qui dominent.
Jusqu'au jour où débarquent dans leur vie la famille Cotton, héritiers du manoir voisin et du château : la mère et surtout deux fils, Simon et Neil, qui vont bouleverser leur vie.
Un roman rafraîchissant dont l'héroïne rédige son journal intime et nous fait partager ses doutes et interrogations.
J'ai beaucoup aimé Cassandra, sincère et droite, contrairement à Rose, plus calculatrice et hypocrite.
Une bonne découverte en tout cas.
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Cassandra Mortmain, dix-sept printemps, quasi recluse sur le mode romantique dans un château délabré de la campagne anglaise, milieu des années 1930. Son activité favorite : la rédaction en (quasi) sténo de son journal.
Le reste du temps: aider sa folâtre et attachante belle-mère Topaz ainsi que sa soeur aînée, la bellissime Rose, à s'occuper dudit château, tandis que le père s'isole dans sa chambre du guet et que le petit frère Thomas va au collège chaque jour.
Voilà pour la fantasque tribu des Mortmain. Si le père et sa femme défunte, puis avec Topaz, ont vécu dans une certaine aisance un bon moment, il n'en est plus rien désormais et il faut râcler les fonds de tiroir pour trouver le moindre penny.

Cassandra s'évade de cette situation par les rêveries, ses profondes réflexions et, bien sûr, son journal. Dotée d'une très fertile imagination, amplifiée par ce cadre de vie originale, elle défie la pauvreté et un avenir peu prometteur pour elle et sa soeur. Ni électricité, ni radio, on vit au château au rythme du soleil et de la lune, à celui des saisons. Et celui des visites régulières de l'institutrice-bibliothécaire du village le plus proche.

Voilà que surgissent comme par enchantement, ou presque, deux jeunes américains dont l'aîné est héritier d'un château voisin... et propriétaire de celui où vivent les Mortmain qui ne sont pas tout à fait à jour du règlement des loyers...

Si les ambiances "british countryside" vous charment, si les romans de Jane Austen et des soeurs Brontë font battre votre coeur plus vite à la moindre évocation, le roman de Dodie Smith est fait pour vous. J'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture. Rédigé à la première personne sous forme de journal intime, il est truffé de clins d'oeil et de renvois aux classiques anglais des siècles précédents. On y retrouve également cette petite touche d'humour et d'ironie propre à la littérature britannique qui me charme tant.

Publié dans la collection "Pôle-Fiction" des poches Gallimard, il s'adresse à un lectorat à partir de mi-collège, je dirais, jusqu'à... et bien pas de limite de l'autre côté. L'écriture convient aussi bien à de bons lecteurs adolescents qu'aux adultes, et l'histoire tout autant.

La découverte de la vie familiale au château est souvent déroutante car les membres ne sont pas banals! Et Cassandra n'hésite pas à égratigner père, belle-mère, frère et soeur dans son récit. Pas plus que les autres protagonistes d'ailleurs et elle-même encore moins. C'est une héroïne loin d'être parfaite et qui montre son côté égocentrique à l'occasion. Il est intéressant d'observer l'évolution de sa personnalité entre le premier et le dernier chapitre.

Voilà un roman que j'aurais adoré lire en ayant l'âge de la narratrice, ou environ. le roman date de 1949 mais je ne l'ai croisé sur mon chemin qu'il y a quelques années seulement. Avant de me décider, grâce au conseil-partage de ma libraire, à l'acheter et à le lire. J'ai tellement bien fait de l'écouter! Mais maintenant j'ai une furieuse envie de me replonger chez Austen, Brontë et compagnie!
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J'ai beaucoup aimé ce roman, j'aurai aimé une fin différente mon coeur de romantique espérait mieux pour un des personnages.
Ce roman classique en Angleterre est très riche en détail, très addictif. Je voulais sans cesse continuer ma lecture. Parfois Cassandra l'héroïne du roman j'aurai aimé la secouer, mais autres temps autres moeurs. Mais dans l'ensemble ce roman prône la différence sans être lourding. Et met au premier plan l'amour avant les biens matériaux.
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