Cesare, tome 7

C'est Noël, Cesare s'apprête à célébrer la naissance du Christ en tant qu'évêque, et il s'interroge sur la présence du tombeau d'un empereur dans la cathédrale - car si l'Église et la couronne se partage le pouvoir, ce n'est pas toujours sans heurts ni calculs... Il est temps pour notre personnage de s'instruire sur tout un volet de l'histoire de l'institution qu'il sert maintenant.

C'est donc l'occasion d'une petite pause dans l'action complotiste de la Florence des Borgia et des Médicis et retour sur l'histoire de la société romaine. La descendante du glorieux empire romain qui a converti l'Europe au catholicisme et a ainsi contribué à l'avènement de la papauté.

Avec ce rappelle historique se pose à nouveau la question du pouvoir, de son équilibre et des intérêts qu'il sert.

Une pause enrichissante qui permet de revenir sur Dante et la genèse de la Divine Comédie qui met également en scène les luttes de pouvoirs entre l'empereur et le pape.
Parenthèse intéressante qui ne laisse pas perdre le souffle de l'histoire.

Un tome plus posé : la messe de Noël dans la cathédrale de Pise est l'occasion d'une véritable leçon d'Histoire (sur religion et pouvoir, Grégoire VII et Henri IV, Henri VII et Dante), d'histoire littéraire (sur la Divine Comédie de Dante), et d'histoire de l'art (sur le tombeau de l'empereur Henri VII et autres détails de la cathédrale de Pise). Tout à fait intéressant, rendu dynamique par des retour-en-arrière scénarisés, mais un peu trop didactique à mon goût du jour.
Tout cela est l'occasion d'interrogations profondes pour Cesare sur le statut du Pape et de l'empereur, sur le rapport de la religion avec le pouvoir, important donc dans la perspective de ce qu'il va devenir.
Occasion également de dessins fabuleux de la cathédrale de Pise.
Encore un travail de Titan et de fourmi toujours aussi remarquablement intelligent.

J'apprécie de plus en plus cette série au fil des tomes. L'histoire qu'ils raconte est bien documentée et elle amène à la réflexion. Bien que toujours assez lentes, les intrigues se développent et gagnent en intérêt. On sent que l'auteur, plus que pour nos raconter une histoire pleine d'aventure et de suspense, veut plutôt nous faire découvrir l'Italie de la Renaissance, pour laquelle elle se passionne.

Un tome très riche que j'ai pris grand plaisir à lire tant il m'a appris de choses sur un épisode de l'histoire papale méconnu pour moi. On se rapproche de plus en plus de Rome et peut espérer voir bientôt Cesare quitter ses habits d'étudiants pour endosser ceux de cardinal pour développer de nouvelles intrigues.
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Quatre nouveaux tomes pour cette série qui m'enchante de plus en plus. Je suis très fan de l'ambiance, des intrigues, des personnages, et je suis de plus en plus curieuse de voir où tout cette histoire va nous mener. Les tomes sont denses et j'avoue que mon préféré restera le sixième ; j'ai été un peu désappointée par le septième, néanmoins, j'ai hâte de pouvoir continuer la série.

L'atmosphère s'obscurcit. Miguel, Angelo et Cesare ont affronter de dures épreuves durant ces tomes. J'ai bien senti la complexité de Cesare, le fait qu'il change, qu'il se fâche avec Miguel, ou qu'Angelo lui fasse part de ses remarques le rend très attachant et fascinant. C'est un très bon personnage à suivre. Il est intelligent, soucieux, ambitieux, passionné, curieux... On le voit enfin endosser son costume de religieux, mais avant il se transforme en général de combat pour le tournoi de l'université. Il change aussi d'apparence pour se promener incognito dans une fête... Il a une chouette personnalité et c'est plaisant de voir toutes les nuances possibles.

On en apprend plus sur la famille Borgia durant ces quatre tomes, avec l'arrivée de Lucrezia, une petite fille adorable et sympathique, parfois capricieuse, mais charmante. L'intrigue m'a séduite avec les jeux politiques et notamment cette affaire de dominicains détruisant un chantier initié par Cesare. Par ailleurs, la vérité m'a entièrement scotchée, je ne m'attendais pas du tout à cette tournure pour les événements. Les révélations et leurs conséquences m'ont rendu triste. le texte est d'une très grande qualité, même si parfois, il y en a un peu trop. On sent les importantes recherches pour créer tout cet univers, pour être soucieux de l'Histoire. J'ai apprécié cette histoire du septième volume autour de Dante, du pouvoir royal et spirituel, c'était intéressant.

L'histoire sait aussi proposer des moments plus doux et drôles, comme avec Juan et Lucrezia, ou encore Cesare à cette fête populaire. Durant le cinquième tome l'histoire s'avère agréable, il y a moins de politique et de religion, de complots et de problèmes de manipulations ; ici, on parle plus de sentiments, de découvertes, de doutes et de confiance. Une ambiance très différente et qui ne me déplaît pas, parce qu'il serait presque une pause dans les grands drames qui se jouent depuis quelques opus.

Les dessins sont toujours aussi somptueux. Les paysages et décors sont magnifiques et si riches en détails que j'ai adoré contempler chaque trait. Je suis en particulier fan des rendus des églises et de leur intérieur, c'est stupéfiant de voir le résultat. le character design est bien vu, on reconnaît chaque personnage, même les nouveaux introduits plus récemment dans l'aventure. En revanche, Angelo souffre toujours de son défaut de rigidité dans l'expression, même si je trouve que ça se gomme doucement. J'ai également aimé les scènes d'action et de combats dans le tournoi universitaire. C'était rythmé, tendu, bien dessiné et prenant.

Gros coup de coeur pour Miguel qui prend de plus en plus d'importance. Je suis absolument fan de cette partie de l'histoire revenant sur ses premiers pas auprès de Cesare. On les voit tous les deux enfants et ils sont trop mignons. C'est une touchante amitié et sincère, parce que Miguel n'hésite pas à faire comprendre à Angelo le danger qu'il courre à voir Cesare plus parfait qu'il ne l'est. Miguel sait qui est Cesare, et malgré les pointes de tensions et de défiances, ils restent loyaux et amicaux. C'est un duo vraiment exceptionnel et captivant à voir. Miguel et Angelo, c'est aussi une belle histoire d'amitié, elle se construit au fil des événements et ça me plait énormément.

En conclusion, les quatre tomes poursuivent ce fil rouge du destin incroyable de Cesare Borgia. Les intrigues se multiplient et permettent d'avoir des tomes riches en événements, en tensions, en émotions et en actions. le texte et les illustrations sont très soignées et offrent un moment de lecture prenant et original. La série n'est pas exempte de défauts, passages trop longs, texte très abondant, manque d'expression pour certains personnages... Cependant, je suis fan des personnalités, de la complexité mis en oeuvre et de l'ambiance instaurée. Un vrai coup de coeur pour l'ensemble.
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Avec les volumes 7, 8 et 9, l'histoire évolue beaucoup. le lecteur ne passe plus que très peu de temps sur les bancs de l'université de Pise. Les études de Cesare sont pratiquement terminées et des tâches bien plus importantes l'appellent. Il entraîne avec lui les différents protagonistes que l'on suit depuis le premier volume, et notamment Angelo. le talent de Cesare est nécessaire à son père pour l'aider à conclure des alliances. Il s'agit donc de plus en plus d'un manga politique qui met surtout en scène des discussions et des stratégies.

Il faut s'accrocher pour suivre mais si on est intéressé par le sujet, ça passe vraiment très bien !
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Ce manga, mais surtout ce tome est complet, complexe et riche. Cesare doit faire face à ses responsabilités. Il est convié à la célébration de la nativité à Rome. Elle a lieu à la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Pise. Elle est impressionnante et imposante. Via l'architecture de cette Église, on sent la puissance de l'Église et de la religion.
La suite de ma chronique :
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Un tome assez particulier, instructif et intéressant. Il débute par la messe de Noël à laquelle prendra part Cesare Borgia, au côté de son père. le début du tome m'a marquée de par ses illustrations magnifiques, remplies de détails.
Puis arrive un retour en arrière, dans lequel Cesare s'entretient avec un professeur (me semble-t-il) sur le conflit entre le pape Grégoire VII et Henri IV, en 1076. Un épisode marquant pour Cesare, qui le fait s'interroger sur le passé, mais aussi sur son futur et sur la société. Un passage très intéressant, qui permet aussi d'en apprendre plus sur Dante, par exemple.

Un tome fait pour les amateurs d'Histoire, donc, mais ne vous arrêtez pas à cela : il permet aussi de mieux comprendre Cesare Borgia, ses doutes, ses inquiétudes, ses envies.
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