Les Noces de la Renarde

Ce qui m’a attiré dans ce roman, c’est sa couverture qui diffère tellement de ce que l’on trouve en générale dans la littérature young adult. C’est une aquarelle qui laisse entrevoir des éléments à l’arrière-plan. Le folklore japonais y est clairement évoqué au travers d’un kitsune aux pieds d’une femme, en premier plan.

De ce côté-là, je n’ai pas été déçue. On retrouve un beau bestiaire avec des yokaï variés (tanuki, kitsune, bakeneko, ...), des kami (divinités), des spectres ou encore des prêtres exorcistes. Je dois avouer que j’ai eu un peu de mal à m’y retrouver au début. Mais c’est vraiment très intéressant, car l'auteur nous explique aussi les lois et les coutumes qui s’appliquent entre les Hommes et les dieux et en quoi elles consistent.

Le récit se déroule sur deux périodes : à partir de 1461 avec Hikari, une yokaï renarde et en 2016 avec Mina, une jeune étudiante. Cette dernière possède un don, elle peut voir les spectres et entrevoir des épisodes de la vie d’une personne en la touchant. Pour elle, c’est une malédiction, sortir de chez elle pour aller au lycée est une épreuve. Hikari, quant à elle, vit dans une tout autre époque où les hommes croyaient et respectaient les dieux. Elle vit avec ses sœurs dans la forêt loin des hommes, mais elle est attirée par eux. 

Les deux femmes ont un tempérament très différent, mais pour une fois, je n’ai pas de préférence. Il est évident qu’il est plus facile de s’identifier à Mina puisque l’époque dans laquelle elle évolue nous est connue. Mais le monde d’Hikari est dépaysant et j’ai adoré le découvrir au travers de ses yeux. 

Mise à part ces deux personnages, on découvre les camarades de Mina notamment Natsume et Mayuri ou encore les sœurs d’Hikari, mais j’aurais apprécié que certains personnages soient un peu plus développés et un peu moins manichéen. Par exemple, le personnage de Tanako est dépeint comme la veille femme ambitieuse prêt à tout pour gagner, j’aurais aimé en apprendre davantage à son propos. 

Malgré le fait que je ne suis pas fan des enquêtes policières qui est au cœur du récit ici, puisqu’il s’agit de résoudre des meurtres, j’ai adoré ma lecture. Le dénouement m’a surprise, j’avais quelques doutes concernant le lien entre Hikari et Mina, mais rien de sûr. Mais il y a quand même quelques bémols, certains événements sont prévisibles, notamment du côté d’Hikari, c’est dommage. Puis il y a des problèmes rythmes, certains passages sont assez lents, mais rien de grave. En fait à partir du moment où Mina cherche l’origine de son don et par conséquent ses ancêtres, j’ai été happée par l’histoire.

En bref, c’est un coup de cœur. Je sais que ce livre ne fait pas l’unanimité et c’est vrai qu’il a quelques défauts, mais globalement. J’ai adoré découvrir le folklore japonais. Je pense lire Rouille du même auteur. 
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Floriane Soulas a un talent incroyable et chacun de ses livres est un plaisir immense à dévorer et à découvrir.

Dans "Les noces de la Renarde", nous sommes plongés au Japon, à deux époques différentes. On sent la recherche et la passion de l'autrice car beaucoup de références culturelles sont utilisées tout en étant très bien expliquées pour que le lecteur novice sur les coutumes des Japonais ne soient pas déstabilisés.

L'écriture est fluide, agréable. L'intrigue nous tient en haleine du début à la fin et la diversité des personnages est un gros plus pour cette histoire.

J'ai adoré et je le recommande à 100%, une autrice talentueuse à suivre !

J'ai enfin lu ce livre après l'avoir fait un peu traîner. Il faut dire que le livre peut-être un peu intimidant : il ne fait même pas 600 pages mais il paraît vraiment énorme !
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Quoi qu'il en soit, j'ai vraiment beaucoup aimé. C'était très fluide et assez poétique. le récit est plutôt descriptif et il n'y a pas tellement d'action, mais pourtant on se laisse porter. J'ai peut-être ressenti quelques longueurs dans les chapitres qui suivent Hikari mais ça restait prenant et très agréable à lire. J'ai aussi trouvé que l'alternance entre les personnages et les époques était très bien menée.
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Tout ça va me motiver à sortir Rouille de ma PAL (depuis le temps !) et de lire un peu les autres bouquins de chez Scrineo !