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J'ai adoré ce comics. L'illustration, le scénario. Je ne suis pas sûre d'avoir tout tout bien compris, car je l'ai lu en plusieurs fois, avec des pauses de plusieurs jours entre. Mais le concept est passionnant et donne lieu à une grosse réflexion sur la nature humaine, au-delà de la simple BD post-apocalyptique avec super-héros, génies, bagarre et compagnie.
Une BD ambitieuse et passionnante.
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Dans "Eight Billion Genies", Charles Soule et Ryan Browne nous plongent dans un monde où chaque individu se voit accorder un souhait par un génie. À travers les destinées croisées de divers personnages, l'histoire explore les profondeurs de l'âme humaine, révélant ses désirs les plus intimes et les conséquences imprévues de leur réalisation. le récit est à la fois palpitant et réfléchi, nous invitant à nous interroger sur notre propre rapport au bonheur et à la responsabilité.

Le trait dynamique et expressif de Ryan Browne donne vie à ce monde bouillonnant de génies et de souhaits. Chaque illustration regorge de détails subtils, ajoutant une richesse visuelle à l'histoire. Les couleurs vives et contrastées captent l'essence même de chaque scène, nous transportant tour à tour dans des moments de joie, de désespoir et d'émerveillement. L'ensemble crée une atmosphère immersive qui enchante dès le premier coup d'oeil.

Sous ses dehors fantastiques, cette oeuvre nous confronte à notre humanité, à nos désirs les plus profonds et à la façon dont ils façonnent notre monde. Malgré quelques petites imperfections, cette BD reste un bijou à découvrir et à savourer, une lecture qui résonne longtemps après avoir refermé ses pages. Une invitation à l'introspection et à l'émerveillement, à ne pas manquer
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Je dois dire que je n'ai pas pour habitude de lire des comics mais celui-ci m'a particulièrement attiré.
L'histoire est vraiment chouette et bien réalisée !
On va être propulsé dans un monde où chaque être humain va se retrouver doté d'un génie qui pourra lui accorder un voeu.
Le monde tourne donc à la catastrophe et seul un bar reste préservé des événements.
On va suivre différents héros au fil de leur vie.
Foncez lire ce comics qui change !
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Merci à Babelio et aux éditions Panini pour ce comics incomparable, perché et passionnant, Eight Billions Genies , un monde ou chacun possède soudainement son propre génie et a droit à un souhait.

Cela donne un joyeux bordel tragi-comique mais dans ce chaos, le lecteur s'accrochera à la destinée de huit survivants qui se retrouvent dans un bar avant l'apparition des génies. Ces huit personnes ne se doutent pas qu'elles auront un rôle essentiel dans le devenir d'un monde changeant brutalement au gré des souhaits égoistes et/ou bienveillants.
A l'écriture, Charles Soule, au dessin , Ryan Browne s'amusent comme des petits fous à retranscrire notre planète soumise aux caprices souhaitées des uns et des autres, du moins dans des premiers temps qui laissent libres cours à toutes sortes de fantaisies étalées sur des doubles-planches alarmistes ou à travers des découpages frénétiques. Tout est permis, tout est souhaitable, l'anarchie avide règne sur un monde devenu absurde et dangereux....

Au début de cette catastrophe, le gérant d'un bar perdu dans le Michigan a la présence d'esprit (ou de génie) de préserver son bar et toutes les personnes présentes de l'impact des souhaits ce qui en fait un lieu de paix pour lui et sept autres personnes. Au côté de Will Williams, le mystérieux barman, nous retrouvons un petit groupe de rock, un couple chinois ainsi qu'un père et son fils qui comme les autres milliards de personnes sur cette planètes se voient attribuer un génie.

L'intrigue est ambitieuse et aurait pu sombrer dans une sorte de fourre-tout déconcertant mais c'est sans compte la maitrise narrative de Charles Soule qui fait évoluer un récit linéaire entrecoupé de progressions temporelles, tout en gardant le fil de ces huit destinées majeures. A travers elle, nous suivons le devenir d'un monde d'abord subitement fou , qui passe sous un âge super-héroique puis qui se divise en différents havres de paix, des "oasis" où résident les survivants et où les génies peuvent faire l'objet de monnaie d'échanges alors que la population mondiale et que le nombre se réduit rapidement au fil du temps ...

D'une bd folle et post-apocalyptique , la lecture bascule ainsi vers une trame épique , réfléchie, non dénuée de sagesse sur l'avenir d'une humanité qui s'autodétruit par son égoisme, les génies n'étant là que pour accélerer le rythme.
Avec leurs apparances bleutées et leurs trames étoilées, ces huit milliards de petits génies sont comparable à des petites mascottes qui font irruption dans le style plutôt réaliste du dessinateur Ryan Browne ce qui donne un ton très décalé avec les multiples réactions de ces petites créatures animées au milieu de ces humains. Visuellement, c'est un titre fort appréciable avec une colorisation un peu flashy qui accentue cette ambiance un peu folle.

Porté par une intrigue qui ne perd pas de vue ces huit personnages principaux, les auteurs ont su délivré un comics qui s'amuse à mélanger du super-héros, de la distopie, de l'émouvant récit familial, de la quête de soi...
Eight Billions Génies est un super cocktail qui passe de l'amerturme à la joie, du rire au larmes sans temps morts, sans doute l'un des comics les plus génialement fous de ce début d'année.

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Imaginez qu'un génie débarque dans votre vie et vous accorde un voeu. Que feriez vous ? Une longue réflexion pour trouver le voeu parfait ? Un voeu un peu absurde sans trop y croire… ?

Maintenant, imaginez que l'intégralité des 8 milliards de la planète aient un génie qui débarque, au même instant, et accorde à chacun un voeu unique. Que se passerait-il ?

C'est le point de départ de ce comics, et je dois avouer que j'ai trouvé le concept et la réponse que les auteurs apportent absolument brillants ! C'est drôle, mais ça interroge en même temps notre rapport au bonheur, à l'immédiat, à l'égoïsme et à nos semblables. Je ne veux pas trop en dévoiler car je pense qu'il faut savourer les petites trouvailles des auteurs, hyper malignes (franchement ils pensent à tout, c'est un petit bonheur de cohérence et brillamment déjanté). En tous les cas, je peux vous garantir que ce tome – qui a en plus le bon goût d'être un tome unique qui ne nous lance pas dans une saga interminable – se lit à toute vitesse, avec délectation. On s'amuse, on admire les visuels hyper pops et colorés, on s'attache à la galerie de personnages imparfaits que l'on suit au fil des pages, et en refermant le tout, on réfléchit un peu à notre rapport au monde.

Vraiment une super lecture que je recommande donc ! Mille mercis à Babelio et à l'éditeur pour cet envoi en Masse Critique, une lecture que je vais prêter autour de moi et que j'ai adorée !
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Un beau jour, chacun des 8 milliards d'humains sur la planète se voit attribuer un génie, qui lui accordera un seul et unique voeu. le résultat à la fois réjouissant et effrayant tant certains voeux sont stupides, inutiles voire dangereux. En effet, dès les premières secondes, c'est toute la bêtise de l'humanité qui s'exprime, décimant nombre de personnes sur son passage.
Au fil des chapitres, le temps passe et les plus malins ont su conserver leur voeu pour le meilleur... ou pour le pire.
Un récit qui interroge sur nos désirs les plus profonds et sur la place du collectif dans nos individualités.
J'ai eu un vrai coup de coeur pour cette bande dessinée que j'ai trouvé intelligente, drôle et visuellement très belle.
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Le voici, le retour tant attendu de votre mâle alpha ultime, descendant direct de l'éminente lignée de Léonidas, en chair et en os. Et vous vous doutez de la raison de ma venue, j'en suis sûr. Eh bien pour vous répondre non, ce n'est toujours pas parce que vous me manquez (arrêtez avec ça), mais parce que j'ai encore gagné au loto Masse Critique, et cette fois-ci une « privilégiée ». Oui je sais, comme je le disais étant bambin (big up aux 90' keur sur vous), « la classe à Dallas ». Eh ohhhh, pas touche à mon enfance, je ne vous permets pas de la juger.

Désormais heureux propriétaire du titre Eight Billion Genies, paru aux éditions Panini/Hachette (que je remercie d'ailleurs chaleureusement car il s'agit d'une très belle édition), je viens très exactement 14 jours après la St Valentin – les matheux auront vu le collector « 14 + 14 » je le sais - vous partager mon humble avis sur ce comics un peu hors du commun, un peu comme moi quoi (dans le bon sens du terme hein, j'vous voir venir les petit(e)s coquin(e)s du fond de la classe).

Eight Billion Genies c'est un comics au postulat atypique. Malgré son indéniable originalité, je vais être franc, de prime abord le synopsis ne m'a pas spécialement emballé. Mais malgré tout, étant un grand fan de dystopies et univers post-apocalyptiques en tous genres, je me suis dit « Eh bien, pourquoi pas ? ». Un peu comme le jour où je me suis inscrit sur Babelio quoi. Purée, j'étais non seulement jeune et insouciant à l'époque, mais je venais en plus faire un tour ici bien plus que 5 fois par an comme c'est désormais le cas. Una carrière prometteuse et fulgurante stoppée nette en pleine ascension par la paternité. Quel dommage, ou pas. Enfin bref, je vieillis, enfin non, je me bonifie avec le temps, ouais c'est mieux.

Mais reprenons. Ne connaissant pas du tout ni l'auteur (les comics Star Wars très peu pour moi, je préfère rester sur les deux trilogies de G. Lucas j'suis un nostalgique dans l'âme) ni le dessinateur, c'était une découverte totale pour ma part. Et autant vous le dire d'emblée, le détour en valait la peine. L'histoire démarre sur les chapeaux de roues avec joyeux bordel anxiogène : et si tout d'un coup vous aviez un génie rien que pour vous qui vous offrait un unique voeu à réaliser, que choisiriez-vous ? Vous le voyez venir le capharnaüm ? Pas besoin d'un dessin.

Et d'ailleurs, si l'histoire se révèle très intrigante au départ, elle devient (très) vite passionnante et touchante. Drôle de cocktail mais bon Dieu, quel cocktail ! Alors oui, pourquoi est-ce si bien ? Eh bien laissez-moi finir bon sang bande de sauvageons. C'est tout simplement grâce à l'écriture, car oui, c'est là le gros point fort du comics. Charles Soule a non seulement une plume hors norme, tantôt délicate et raffinée, tantôt plus affûtée et acide voire fataliste, elle vous fera passer par toutes les émotions grâce à des personnages tous parfaitement écrits et des moments forts subtilement semés ici et là.

Côté dessins c'est propre, très « dans l'air du temps » comme le vieux con que je suis devenu aime le dire, mais fort agréable à l'oeil pour autant. Si la grande majorité appréciera ces dessins au coup de crayon contemporain, les plus nostalgiques de la belle époque Maleev, Lark, Bagley (et tant d'autres) seront ravis que les planches fourmillent de détails. C'est très simple, Ryan Browne livre un travail chirurgical, net et précis, qui sa marie à merveille avec les coloriages hauts en couleurs.

Bon vous l'avez compris on est d'accord ? J'ai kiffé comme disent les jeunes aujourd'hui. Alors qu'est-ce que je peux vous conseiller à part de foncer sur ce petit bijou de comics ? Alors peut-être pas un conseil, mais plutôt un souhait, histoire de rester dans le mood m'voyez ? Je vous souhaite d'avoir autant de chance que moi aux opérations Masse Critique (j'suis vraiment un crack j'vous l'dis)… et de prendre soin de votre moitié et de vos rejetons. Et si vous n'avez pas encore de moitié et/ou de morveux, eh bien faites-vous une bonne soirée film + tisane + la sucrerie qui vous chantera ce soir.

Bref, kiffez votre vie. Oui je suis d'humeur loveur aujourd'hui. Bises.
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8 milliards de génies prêts à exaucer 1 voeu par habitant de cette bonne vieille Terre. Voilà la recette d'un sacré foutoir qui airait pu tourner au n'importe quoi... mais que nenni !
L'intrigue est ciselée, les règles de cet univers bien définies pour vous emmener dans un délire tout à fait maîtrisé.
Une bonne leçon sur la vanité et l'égoïsme humains qui amènent à se poser bon nombre de questions. On regrette que ce soit trop court....
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Imaginez si vous aviez la possibilité qu'un génie exauce l'un de vos voeux… Lequel feriez-vous ??? Oui, des génies sont apparus sur la planète : 8 milliards de génies, correspondant très exactement au nombre d'humains existant sur cette terre au moment de leur apparition… Et c'est là que les choses se compliquent, puisque chacun des humains possède cette possibilité… Will Williams, tenancier du bar « le Lampwick Tavern », est entouré de différents clients, de musiciens, et a le réflexe, par son voeu, de protéger son bar des évènements extérieurs… Et quels évènements !!!!!
N'étant pas une grande lectrice de BD, je dois bien admettre que j'ai eu quelques difficultés à rédiger ma chronique. Mais nous y voilà…
C'est une intrigue digne de bons romans de science-fiction post-apocalyptique, qui se lit très bien, qui est passionnante, et qui égratigne évidemment les humains, leurs bas-instincts, leur égoïsme, leur bêtise souvent crasse qui les amène à formuler des voeux plus idiots les uns que les autres. Si j'ai parfois pu regretter certains éléments, que j'ai trouvés un peu confus, ça n'a en rien gâché mon envie de progresser dans l'histoire. Concernant les personnages, ils sont attachants, peut-être parce que plus intelligents que les autres (ou pas, d'ailleurs…), et on les suit avec plaisir, à mesure que le temps passe.
La conception graphique est superbe (peut-être suis-je trop enthousiaste, car néophyte en matière de BD ?) : c'est coloré, donc attirant, plein de références à la pop culture, les planches et les vignettes traduisent souvent le rythme fou de l'intrigue.
J'ai donc beaucoup aimé cette immersion dans le monde du comic, tant par l'histoire, les thèmes qu'elle véhicule, que par le graphisme.
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Eight Billion Genies est une création originale sortie en France chez Panini Comics. D'ailleurs, la maison d'édition Italienne s'occupe généralement de plutôt sortir des prods Marvel, pour qui l'auteur Charles Soule bosse pas mal. Et si le comics est sorti en 2022 aux US sous format de 8 épisodes, on a la chance de le retrouver ici dans un joli one-shot qui en ravira plus d'un et plus d'une.

L'idée de Eight Billion Genies vient du dessinateur Ryan Browne, avant même que le duo ne travaille ensemble. Charles Soule a dit après coup: "Eight Billion Genies (à l'origine Seven Billion Genies, mais des bébés sont nés depuis) était l'une des "histoires impossibles" de Ryan, un livre qui ne pouvait pas être dessiné, une histoire qui ne pouvait pas être racontée parce qu'elle se terminerait à la première page lorsque quelqu'un souhaiterait immédiatement la fin du monde. (...) soit ça marche, soit ça ne marche pas"

Et bien ça a fonctionné, et même plus. Amazon a rapidement acheté les droits d'exploitation et verra arriver un film un de ces jours; avec en bonus une série type spin-off. Bon, j'ai plus "confiance" en Amazon qu'en Netflix pour ce genre de choses, mais nettement moins qu'en HBO. On verra bien ! Et puis si c'est un énième camouflet, pas bien grave, on se rattrape mille fois avec tout ce qu'on trouve en format papier.

Pour parler un peu du contenu, je ne dirai rien de l'histoire. D'ailleurs c'est surtout dans la façon dont celle-ci a été montée que réside toute la force du comics. Soule prend le temps de d'abord poser ses personnages avant de faire partir son scénario impossible ! Impossible mais rudement bien mené. C'est beau, c'est cohérent, c'est prenant, c'est limite convaincant (à en faire peur même) ! Et puis pour ne rien gâcher, on retrouve aussi poésie et émotion.

Je comprends pourquoi les droits se sont vendus aussi vite, il y a un tel potentiel avec ce genre scénario (avec aussi un vrai potentiel à se viander) !

D'ailleurs, rien qu'à la lecture, on aurait pu se croire devant son écran. Quelque chose m'a même fait penser à Cloud Atlas (ça me rappelle qu'il serait bon de lire la Cartographie des Nuages tiens!)

Très gros kiff ce comics donc ! Pas tout à fait un coup de coeur, mais avec une telle puissance divertissante qu'il mérite son 9. Si l'occasion se présente, je n'hésiterai pas à me plonger dans les autres sorties indépendantes de Charlie Soule, du genre Letter 44, mais surtout Curse Words qui a l'air bien barré !
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