Ce roman se situe au XVIIIème siècle, sous la Royauté toute puissante. A Bordeaux, Camille Gralis, jeune négociant d'une vingtaine d'années est convoqué par sa mère Isabelle. Depuis le décès de leur père et époux, c'est elle qui dirige l'entreprise familiale. Outre le négoce , plusieurs bateaux et voiliers qui commercent entre la France et les Iles, la famille Gralis possède des domaines agricoles en Dordogne. Léonard, le régisseur de ces propriétés les informe du décès de Jeanne de Coussac, une cousine, résidant près de leurs fief. Cette dernière s'est "homicidée", suicidée. Cette atteinte à la vie n'est pas admise, ni par la royauté, ni par la religion catholique toute puissante. Une sépulture est dons interdite à Jeanne. Pas de repos éternel.
Cependant, avec un procès, la défunte pourra être inhumée religieusement. Selon la coutume, un membre de la famille représentera Jeanne lors du jugement. Camille sera le représentant de sa cousine morte et embaumée. Les deux jeunes ont vécu leur jeunesse sur les bords de la Dordogne, à la campagne. Ils ont joué, péché, étudié ensemble jusqu'à leur quinze ans. Ils se sont aimés et promis l'un à l'autre. mais la famille Gralis ne voit pas une union entre ces deux jeunes gens On les sépare. DE plus La famille de Coussac est ruinée. Camille épousera une jeune irlandaise, issue d'une classe aisée. Malheureusement elle décédera , avec son enfant, à la naissance de ce dernier.Il semble que Jeanne 'a pas supporté l'annonce du remariage de Camille. Il a oublié sa promesse.
Camille prend donc la place de Jeanne au tribunal. le procès est rapidement expédié. Jeanne ne sera pas ensevelie religieusement. Elle doit être radiée de tous les registres. Elle n'a jamais existé. Camille ne peut supporter la sentence. Il ne veut pas voir sa cousine livrée à la vindicte populaire et exhibée sur la place publique. Comment va-t-il faire pour respecter sa promesse d'adolescent ?
Dans ce roman, nous apprenons un coutume du XVIIIème siècle , coutume barbare et imposée par les édits royaux et la religion. le dénouement témoigne de l'humanité, de l'humilité de Camille. L'écriture est fluide, Je connais cet auteur depuis sa saga sur les maçons creusois partant limousiner à Paris. Je pense avoir lu tous ces ouvrages et je le lis avec beaucoup de plaisir. Les personnages sont toujours bien décrits et les histoires très intéressantes. Il y a beaucoup de recherche. Et ce qui m'a toujours surprise, vu la qualité des textes, c'est que Jean_Guy
Soumy est professeur de mathématiques. Cela explique peut-être la précision, l'exactitude de ces récits. J'avais lu ce livre en 2014, mais je ne me souvenais plus du tout de l'intrigue. Vu le confinement je l'ai relu avec bonheur .Merci beaucoup de nous avoir révélé cette coutume du siècle passé. Si je relis d'autre roman de Jean-Guy je ferai des critiques. J'ai beaucoup aimé
Julie de Bonne Espérance,
La Belle Rochelaise et
Un feu brûlait en elles. Ce dernier je l'ai fait lire à plus de dix personnes. Les retours ont été très favorable.
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