Notre civilisation, qui se veut et se croit triomphante, n’en est-elle pas arrivée aujourd’hui, face aux périls que suscite sa propre maîtrise sur la nature conjuguée avec son impuissance à se dominer elle-même, à ressentir cette insécurité profonde qui rongeait, derrière le décor de la puissance et du luxe, l’âme du Mexique ancien ?
(1967)
Mais quelle que soit la cause de la mort de telle ou telle civilisation, une chose est certaine : c’est que, jusqu’à présent, depuis cinq ou six mille ans qu’il existe des civilisations, toutes, sans exception, ont péri. Par quel miracle la nôtre échapperait-elle au sort commun ?