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La bit-lit avec moi, ça passe ou ça casse. C'est comme ça, j'ai toujours mes petites exigences et je crois bien que je suis vraiment très (trop ?) exigeante avec ce genre. Avec l'érotisme, ce sont deux genres où il faut vraiment que le contenu soit savamment dosé pour ne pas tomber dans le cliché ou le déjà vu. Et que ça me plaise, of course. Et bien avec Anges d'apocalypse, ça casse. Je ne l'ai même pas fini, et pourtant je n'aime pas abandonner mes lectures, encore moins quand je suis en lecture commune avec une copinaute, mais je ne pouvais pas continuer ma lecture, ce n'était plus possible. Et pourtant, j'en attendais beaucoup ! Une belle couverture, un résumé alléchant, une bonne moyenne sur Livraddict... Bref, je m'attendais à passer un super moment !

L'histoire, c'est celle de Syldia, alias Famine, alias Samantha, un des quatre anges de l'apocalypse biblique qui s'est reconvertie en garde du corps pour êtres surnaturels. Manque de pot, ça c'est pour la nuit, le jour elle est coincée dans le corps de Samantha, une jeune lycéenne, une malédiction causée par un sorcier qui n'a pas supporté leur rupture. Bref, difficile de concilier les deux au quotidien. Je ne peux pas en dire plus, car il ne se passe rien dans ce premier tome, l'auteur prend tout son temps pour installer son univers, un peu comme un didacticiel rébarbatif et qui traîne en longueur d'un jeu-vidéo. J'ai lu dans une chronique que l'action commençait vers la page 300, et sur 425 c'est très peu !

Côté personnage, je ne retiendrais que Syldia, le personnage principal. Elle se la joue badass qui boit du sang, ex-ange apocalyptique qui a des remords, mais cela sonne creux. Même son ton sarcastique ne m'a pas convaincue. C'est un personnage féminin hyper-sexualisé, et les hommes qui l'approche sont tous des clichés sur patte du genre. S'ils ne conviennent pas aux standards de beauté de Syldia, ce sont tous des pervers qui lui reluque les fesses/la poitrine, et le seul qui convient à ses standards la transforme en femme fontaine. Bien sûr, cet homme est inaccessible et elle ne l'aime pas (et il lui rend bien), du moins comme toute bonne bit-lit clichée, pas au début. Je le sais, parce que je me suis spoilé la suite.

Côté écriture, le vocabulaire est assez simple, et j'ai eu l'impression de lire une fanfiction, ce qui n'est pas forcément positif. Je pense que j'aurais pu être plus clémente si c'était le premier roman de l'auteur, mais ce n'est pas le cas. le tout sonne creux et manque de profondeur, malgré un thème intéressant qui a du potentiel - le tout aurait pu me plaire si l'auteur ne s'était pas enfermé dans les clichés de ce genre littéraire. Ce qui est tout à fait possible, par exemple la saga Anita Blake de Laurell K. Hamilton est bit-lit, mais qui reste loin des clichés et apporte de la fraîcheur en ne plaçant pas le sexe dès le départ. Comme quoi, tout est possible si on s'en donne la peine !
Lien : http://onceuponatime.ek.la/a..
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Profitant cet été d'une promotion chez Rebelle Edition, je me suis lancée un peu par hasard dans la lecture de ce roman. Bien m'en a pris ! C'est une série fantastique de 5 tomes que je recommande vivement !
On y suit les aventures de Syldia, l'une des quatre anges de l'apocalypse, surnommée également Famine. Une malédiction par un sorcier la condamne à vivre dans un corps humain le jour, celui de Sam une jeune lycéenne, et ne retrouver son corps d'immortelle seulement la nuit. Un peu compliqué cette double vie, ce qui fait tout l'intérêt de cette histoire.
C'est bien écrit, cela se lit très facilement et on s'attache rapidement à notre héroïne Sam/Syldia ainsi qu'aux personnages qui l'entoure.
Je voulais saluer également l'auteur pour sa capacité à transcrire les émotions et points de vue féminins de ses héroïnes. Pas forcément aisé d'écrire la narration à la première personne quand l'héroïne est une jeune fille de 16 ans ou encore une jeune femme indépendante. Exercice réussi !
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Je connaissais et j'appréciais les écrits des Stéphane Soutoul pour sa série, le Cycle des âmes déchues, publiée aux éditions du Petit Caveau. Mais je dois dire que là j'ai été impressionnée. Il s'essaie à l'urban-fantasy, et il relève le défi avec brio.

Syldia est Famine, l'un des quatre cavaliers de l'apocalypse. La nuit, elle gagne sa vie en tant garde du corps avec son associé Darion. le jour, elle est victime d'une malédiction. En effet, son âme quitte son corps à l'aurore pour se retrouver dans celui d'une adolescente de 16 ans, Samantha. Elle a été 50 ans auparavant maudite par le sorcier Tadeus. Ce dernier, vexé d'avoir été plaqué, l'a punie. Syldia lui a fait payer de sa vie.
Syldia se voit confier avec son associé la protection du lord de la cours des sorciers de Toronto, un million de dollars est à la clef. Malgré son aversion pour les sorciers, l'appât du gain est trop fort, et elle accepte la mission. Commence alors sept nuits où elle doit être sur ses gardes, prête à tout pour protéger le lord et aussi redorer le blason de son agence. Mais ceux qui en veulent à la vie du sorcier sont nombreux, et Syldia n'est pas au bout de ses peines. Elle doit aussi gérer, en parallèle, sa vie en tant que Samantha et là aussi, elle a tendance à fourrer son nez dans les ennuis, sauf que là elle n'est qu'une simple humaine, sans pouvoirs et sans force, mais qui a dit cela allait l'arrêter ?

Le style de Stéphane Soutoul est incisif, addictif et très bien maîtrisé. Il a réussi à insuffler à sa plume un rythme rapide, un mordant qu'on ne lui connaissait pas. Dès les premiers chapitres, on est captivé par son écriture, mais surtout on est happé par ses héroïnes.
En effet, Syldia est une femme forte, déterminée, elle n'est pas humaine, elle a juste un semblant d'humanité. Elle fait la différence entre le bien et le mal, mais de là à ne pas se comporter en monstre, c'est une autre histoire. On sait et on sent dès le début que Syldia ne réfléchit pas comme une femme humaine normale, elle doit tuer pour se nourrir, et si elle ou ses soeurs se sentent en danger, elles n'hésitent pas à trucider celui ou celle qui les menace. J'avoue que ce personnage m'a beaucoup fait penser à Anita Blake. Elle a le même humour noir, elle est impertinente et fait preuve d'une franchise à tout épreuve. Quand la jeune femme (600 ans, tout est relatif) devient Samantha, on a affaire à une tout autre personne, plus douce, aimante envers ses parents et surtout altruiste. Elle se réconforte en se disant que cela doit venir des hormones de Sam, mais je n'en suis pas si sûre, je pense plutôt que quand elle est Sam, elle veut profiter de ce qu'elle n'a jamais connu : l'affection. Sam est certes dépourvue de tout pouvoir, mais elle n'en reste pas moins prête à tout pour protéger ceux qu'elle chérit. Allant même jusqu'à risquer sa propre vie.

Oh mais je ne vous ai pas parlé des personnages masculins, honte à moi car il y a matière. Il y Nolhan, un vampire plein de cicatrices qui sort avec sa soeur. Nathan, l'humain possédé par un démon et battu par son père, il m'a beaucoup touchée, et c'est un de mes protagonistes préférés. Puis il y a Desmond, un sorcier qui ne laisse pas Syldia indifférente. Malgré son attitude pédante et son arrogance, il a un charisme auquel il est dur de ne pas succomber.
Les soeurs de Syldia sont aussi passionnantes que l'héroïne, et l'auteur prend le temps de nous en apprendre plus sur chacune d'elles. Et je sais de source sûre qu'une d'entre elles, Eve, aura son spin-off. L'auteur nous offre vraiment une version originale des cavaliers de l'apocalypse, j'ai adoré.

Lire la suite...
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Stéphane Soutoul est un auteur français que j'apprécie tout particulièrement en matière de fantastique. Après son excellent Cycle des âmes déchues et ses deux recueils de nouvelles, Chimères d'albâtre et Troubles Songes, Stéphane s'essaie à la fantaisie urbaine et j'étais très curieuse de voir ce que cela allait donner. Et au final je dois dire que j'en suis ressortie bouche bée. Je savais que j'allais lire quelque chose de complètement différent de ce à quoi Stéphane nous avait habitué mais là, je dois dire que je suis carrément époustouflée car ce premier tome est très réussi !

La nuit, Syldia est Famine, l'un des quatre cavaliers de l'apocalypse. Ex-assassin repenti, Syldia exerce la profession de garde du corps avec son associé nécromancien, Darion. de ce fait, elle possède une force surhumaine et des pouvoirs qui peuvent s'avérer sacrément utiles dans le cadre de sa profession. A la suite d'une affaire qui a mal tourné, elle se voit contrainte d'assurer la protection du Lord de la Cour des sorciers de Toronto. Une espèce que Syldia s'était pourtant juré d'éviter depuis que l'un d'entre eux lui a jeté une malédiction pour se venger après avoir été éconduit. Mais l'appât du gain et l'échec de sa précédente mission ont mis à mal sa fierté et réussir ce nouveau job est pour elle une question d'honneur. Puis lorsque survient l'aurore, à cause de la malédiction dont elle est victime, son âme quitte son corps immortel pour se retrouver dans celui de Samantha, une lycéenne de 16 ans. Elle doit alors, en plus des ennuis liés à son boulot, gérer la vie d'une adolescente en proie à ses premiers émois amoureux.

Alors que dire ? Au début j'ai eu un peu peur car il m'a fallu un certain temps pour vraiment rentrer dans l'histoire mais ce sentiment m'a très vite quitté et une fois passé le premier tiers du roman, je n'ai plus lâché le livre tellement j'étais à fond dedans. J'ai beaucoup aimé l'idée du transfert d'âme que j'ai trouvé à la fois excellente et originale. Je dois avouer que je m'attendais à quelque chose d'assez compliqué mais finalement ça n'a pas été le cas car l'auteur a pris le temps de tout nous expliquer de manière très claire. En effet, à travers Syldia, Stéphane Soutoul nous décrit son monde et les créatures qui le composent, en passant par la nature de Syldia, la malédiction qui la frappe ainsi que tout ce que cela implique. Bref, tous ses secrets nous sont révélés, on en apprend beaucoup sur elle et sur ses soeurs et ce parfois un peu au détriment de l'intrigue mais toutes ces explications sont indispensables pour bien comprendre l'univers mis en place par l'auteur.

L'héroïne est comme je les aime : forte, têtue, curieuse. C'est aussi une immortelle qui tente de se racheter après avoir commis de nombreux crimes. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et ne mâche pas ses mots. Mais la journée elle est vulnérable à cause du transfert d'âme qui fait d'elle une simple humaine. le récit alterne donc selon que Syldia occupe son propre corps ou celui de Sam. J'avoue que je préfère Syldia lorsqu'elle est sous sa véritable apparence mais la vie de Sam n'est pas pour autant dépourvue d'intérêt... Lire la suite sur le blog.
Lien : http://www.betweendandr.com/..
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J'aime beaucoup lire des romans portant sur les cavaliers de l'Apocalypse et je suis assez attachée au style de Stéphane Soutoul. Avec ce roman j'avais donc de quoi être comblée.

La narratrice est Famine : suite à une malédiction, son âme passe de son corps d'immortelle à celui d'une jeune fille à chaque aube et chaque aurore le processus s'inverse. Condamnée à cette torture, redevenir une enfant et mourir, être humaine et fragile, rend Famine encore plus seule et la met à part de ses soeurs - en plus de son caractère s'entend. Mais même si depuis plusieurs décennies les quatre soeurs ont décidée de payer pour leurs pêchés et d'être plus que ce que les croyances font d'elles, il n'est pas aisé d'aller contre sa nature. Surtout lorsque, comme Famine, on est contrainte de tuer régulièrement pour se nourrir. Mais néanmoins, la cavalière ne renonce pas.

Garde du corps la nuit, elle est contrainte d'accepter un contrat à la Cour des sorciers de Toronto - autant pour la prime que pour redorer le blason de son entreprise. Mais rapidement les choses vont se compliquer, et sa vie pourrait devenir encore plus compliquée. de son côté, Samantha va faire la connaissance d'un humain solitaire mais qui a vraisemblablement de gros problèmes. Même s'il refuse son aide, Samantha est décidée à lui apporter quand même, quitte à lui déplaire.

L'idée de l'intrigue est vraiment intéressante, mais j'ai été un peu frustrée dans le traitement de celle-ci. J'aurai aimé plus de tout : plus creuser sur les personnalités de chacun et sur les différentes missions de Famine/Samantha. Par moment le rythme s'accélère, ce qui correspond à l'action certes, mais se fait un peu au détriment de la profondeur. Je trouve l'ensemble un peu inégal et me demande du coup si c'est voulu (et sera approfondi progressivement par la suite ne même temps que l'évolution des personnages) où si c'est du au choix du genre du roman (plus bit-lit).

Concernant le style, j'ai eu beaucoup de mal à reconnaître la patte de l'auteur dans ce roman. Vu les références musicale, j'ai même cru m'être trompée en lisant le nom de l'auteur ! Mais non. Ce changement, qui peut surement se justifier avec le caractère haut en couleurs de l'héroïne, m'a déstabilisée. J'ai eu beaucoup de mal à m'y adapter pour rentrer pleinement dans l'histoire. C'était un peu trop "facile" pour une idée pourtant super.



En bref, de bonnes idées et des personnages très intéressants, mais j'attends de la suite que ce soit plus creusé. J'ai vraiment envie de plus de profondeur et que les autres soeurs ne soient pas des personnages secondaires un peu flous, mais de vrais forces du récit. Pour ce qui est du style, j'attends de voir ce que nous réserve le tome 2 pour totalement me prononcer. Mais avec les bases jetées par ce tome 1, je suis extrêmement curieuse de connaître la suite de cette série qui a du potentiel.
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
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Je connaissais Stéphane Soutoul principalement pour le Cycle des âmes déchues dans lequel il met en scène une famille de chasseurs de vampires dans une ambiance de 19ème mystique à souhait, le tout étant raconté grâce à une plume précieuse et riche. Ce fut un véritable choc de découvrir cette nouvelle série d'urban fantasy qui n'a rien à envier aux oeuvres anglophones. Et pour cause, c'est un style transfiguré que l'on retrouve : direct et plein d'un humour grinçant qui colle parfaitement à la personnalité de Syldia, ex Famine. Plus que cela, et c'est à ça qu'on reconnaît la patte de monsieur Soutoul, la psychologie des personnages, qu'ils soient au premier plan ou pas, est très approfondie.

C'est un tome introductif qu'on découvre, mais il ne présente aucun des travers des opus d'ouverture de série. Dès le début, on entre dans la peau de Syldia, et on est fasciné par l'univers dans lequel elle vit la nuit, ce Toronto dépeint avec ce qu'il faut de détails, où une assemblée de vampires et un coven de sorciers se partagent le pouvoir. Syldia saute d'un contrat à un autre tout en devant jongler avec son agenda très serré, puisque quand le jour se lève, du fait d'une malédiction jetée par un amoureux éconduit, elle se retrouve prisonnière d'un corps d'ado, celui de Samantha, avec toutes les contraintes qui vont de paire.

Le pari était risqué de choisir d'écrire sur la base d'une narration alternée, nous livrant les points de vue de Syldia occupant tour à tour deux corps aux antipodes l'un de l'autre. Je tiens à le préciser, c'est bien Syldia que l'on retrouve, même si du fait de son corps d'adolescente, elle s'adoucit sous nos yeux grâce à l'affection que lui porte sa famille diurne. Et là où on est content, c'est que progressivement, elle emporte un peu de cette douceur avec elle, faisant fondre la glace qui recouvre son coeur.

Syldia, en tant qu'ex ange de l'Apocalypse, est une vieille âme, ce qui se ressent surtout à son côté blasé. C'est une femme qui évolue au coeur de l'action de par son métier de garde du corps. Elle, comme ses soeurs, essaient en quelque sorte de se racheter. Et on se dit que l'idée est tout simplement géniale. Au lieu d'avoir pris une retraite bien méritée après avoir semé le chaos, on retrouve ces cavalières infernales à notre époque où elles se sont toutes recyclées, chacune portant le poids de sa nature. Je crois bien qu'entre tout ce que nous propose Stéphane ici (et croyez-moi, il n'a pas été avare), c'est ce que j'ai préféré : ce cadre familial un peu étrange où le ressentiment est omniprésent. Ces soeurs qu'on imagine inséparables ont vraiment des personnalités explosives. Certaines sont bien dans leurs baskets, ce qui fait encore plus ressortir le mal-être des autres, surtout celui de l'une d'entre elles pour qui j'ai éprouvé beaucoup de compassion.

Concernant Sam, grosse surprise. Alors qu'on s'attend à s'ennuyer ferme de son point de vue, on apprécie le répit que sa vie offre à Syldia, et cerise sur le gâteau, la magie s'invite aussi en journée… Au final, c'est ce qui renforce la crédibilité de l'univers, car on a affaire à deux vies distinctes, mais aucune cloison n'a été érigée, de sorte qu'elles pourraient finir par se recouper…

Côté personnages masculins, si Desmond le sorcier ne m'a pas convaincue, j'avoue être intriguée par Nolhan le vampire, et j'espère donc qu'on assistera à un rapprochement entre lui et Syldia dans le second tome.

C'est donc un coup de coeur pour cette série d'anges « déchus » qui nous propose un personnage fort, maudit mais qui ne se lamente pas et fonce tête baissée dans l'action. L'enquête est bien menée, et le dénouement survient dans les derniers chapitres de manière parfaite.

NB : J'ai beaucoup apprécié la manière de décrire les pouvoirs des protagonistes, le tout a un petit goût d'X-Men très agréable.

4,5/5 à cause de quelques petits trucs trop rapides (confession d'un personnage et sous-entendu de sentiments naissants)
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J'ai bien aimé l'idée que les cavaliers de l'Apocalypse soient des cavalières et qu'elles aient choisi de rester sur terre.
L'idée qu'une de ces cavalières doivent partager son âme entre 2 corps est aussi intéressante. Cependant je l'ai trouvé bien plus immature quand elle est Syldia et bien plus tête à claques aussi .Ce qui fait qu'on a un peu de mal à s'attacher au personnages. L'intrigue est un peu prévisible aussi .Une petite déception car au vu des critiques j'en attendais peut-être trop.
Je vais quand même essayer la suite.
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La vie de Cavalier de l'Apocalypse n'est pas toujours évidente, surtout quand on fait le choix de ne pas accomplir sa mission originale, c'est-à-dire anéantir l'humanité. C'est pourtant le choix qu'ont fait Famine et ses soeurs (oui, les Cavaliers sont des femmes, et alors ?).
Malheureusement pour Famine, Syldia de son prénom, une difficulté supplémentaire rend la situation encore plus délicate : pour avoir décidé de mettre fin à sa liaison avec un sorcier, celui-ci s'est vengé en lui lançant une malédiction. C'est ainsi que depuis cinquante ans, l'âme de Syldia change de corps au lever du jour et à la tombée de la nuit ; le jour, la sulfureuse jeune femme devient Samantha, lycéenne de seize ans menant une vie plutôt ordinaire.
Cette dichotomie n'est pas facile à vivre, surtout quand Syldia et Samantha n'ont pas du tout le même caractère (influence hormonale peut-être ?).
Le décor est planté ; l'histoire peut commencer, et elle le fait sans perdre de temps.

Garde du corps la nuit, Syldia voit malheureusement son client être brutalement assassiné avec sa compagne. La situation étant critique pour son agence, son associé Darion lui propose un contrat avec la Cour des sorciers de Toronto : protéger le lord pendant la durée des négociations d'alliance avec les vampires de la ville ; la somme proposée est des plus alléchantes. Mais la vie n'est pas une promenade de santé : la situation peut dégénérer à n'importe quel moment, lord Alistard Vorlock est un homme arrogant, méprisant et égrillard, la grande prêtresse de Séléné, Dominika, est une manipulatrice de première classe et le guide de Syldia, Desmond, change d'humeur à une vitesse alarmante.
La vie de Samantha est bien plus calme. Entre le lycée et ses parents, la jeune fille trouve le temps de s'intéresser à Nathan, un jeune homme solitaire et renfermé sur lui-même qui n'apprécie guère qu'une vague connaissance décide ainsi de s'incruster dans sa vie et cherche à découvrir tous ses secrets.

J'étais un peu sceptique au début, mais je me suis laissée convaincre de lire ce livre et je ne le regrette absolument pas. La fantasy française ne m'attire pas souvent, mais je me suis laissée emporter dans ma lecture et j'ai été presque surprise d'arriver à la dernière page. le style est plaisant et agréable à lire, l'histoire est intéressante. le passage de Syldia à Samantha, et vice versa, entretient le suspense et l'intrigue se révèle beaucoup moins simpliste que je ne l'envisageais.
Après ça, j'ai vraiment hâte de découvrir le deuxième volume de cette série.
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Un roman fantastique passionnant, bourré d'humour, d'action, de rebondissements ! A ne pas louper !

Un premier tome génial qui nous donne une envie folle de vite découvrir la suite. En effet, dès les premières pages, la qualité de l'écriture est au rendez-vous, tout comme l'intrigue qui se met de suite en place.

Syldia, tout comme ses trois autres soeurs, sont les quatre cavaliers de l'Apocalypse. Lassées de faire le mal, elles ont décidé d'essayer de se ranger et se racheter, bien que ce ne soit pas facile tous les jours, loin de là. Syldia est « Famine » . La nuit, elle est garde du corps et la journée, elle se retrouve coincée dans le corps d'une jeune humaine, Samantha, à cause du sort de l'un de ses-ex amants, sorcier. Dans ce premier tome de la saga, elle se retrouve chargée de la mission de protéger le Lord des sorciers de Toronto, menacé par des vampires dissidents, qui veulent empêcher le traité de paix entre leurs deux races.

Confiée à la surveillance du beau Desmond, sexy en diable, l'affaire va se montrer bien plus ardue que ce qu'elle imaginait...

Alors, comme vous le voyez, il y a de quoi faire ! J'ai adoré la différence de personnalité entre Samantha et Syldia. L'une est toute douce, la petite jeunette qui tombe amoureuse du beau gosse isolé du lycée et l'autre, brute de pomme, jure comme un charretier et titillée par ses pulsions sexuelles non stop. J'ai ri très souvent en lisant ses répliques, elle est trop drôle.

Les hommes ne sont pas en reste, il y a beaucoup de beaux gosses dans ce livre, ce qui ne gâche rien à l'histoire, au contraire. le beau Desmond, le magnifique Nolhan etc... ;)

L'intrigue est vraiment riche et étayée et la fin nous donne vraiment envie de connaître la suite des aventures de Syldia et Samantha, mais aussi des personnages secondaires. Alors vivement que je reçoive le tome 2 pour m'y plonger !! Un beau coup de coeur pour moi !:)
Lien : http://cocomilady2.revolublo..
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Si il y a un auteur dont j'entends que du bien et que j'avais hâte de découvrir, c'était bien Stéphane Soutoul. Dès que j'ai eu en main ce titre avec cette couverture et ce résumé, je savais que ce serait une lecture que j'allais apprécier. C'est encore un titre d'Urban Fantasy avec des vampires, des démons, tout ça tout ça. Mais là où il fait preuve d'originalité est que l'héroïne n'est autre qu'un des quatre cavaliers de l'apocalypse. Une héroïne qui a une double personnalité : la nuit, elle est Famine/Syldia, l'une des cavaliers qui s'emploie à racheter ses fautes comme garde du corps ; et le jour, elle est Samantha, une jeune adolescente de seize ans. Deux caractères très différents pour le même personnage : d'un côté la soif, le goût du sang et de l'autre, la douceur, le calme. J'ai beaucoup apprécié la dissemblance des deux personnalités de l'héroïne : on arrive à se les approprier chacune. Les protagonistes secondaires sont nombreux avec des caractères travaillés, complexes. Les personnages entourant l'héroïne sont pour la plupart bien exploités. L'intrigue est bien menée même si il faudra un peu de temps pour entre dans le vif de l'action la première partie de l'ouvrage permettant d'appréhender l'héroïne sous toutes ces facettes. L'auteur ne lésine pas sur les détails, nous décrivant tout ce qui entoure les personnages, tout ce que ressent l'héroïne. J'ai hâte de poursuivre cette saga originale qui promet, au vu des indices laissés ici et là, d'être intéressante.
Lien : http://sariahlit.blogspot.fr..
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