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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le bouquin démarre sur les chapeaux de roues avec cette histoire de rivalité entre deux gangs mafieux, l'un chinois, l'autre israélite, sur fond de région parisienne.

Le flic chargé de l'affaire, Paul Dalmate, est en proie à ses propres difficultés, ce qui le rend vite attachant. Certes, c'est une grosse ficelle dans les polars mais lorsque ça fonctionne à la perfection comme c'est le cas ici, on ne peut rien reprocher au processus, aussi connu soit-il.

La guerre des gangs s'enflamme de plus en plus, on se demande jusqu'où ça va aller … puis le lecteur est embarqué un siècle plus tôt, durant la Première Guerre mondiale et une autre récit s'ouvre dans le premier, récit qui durera lui-même plusieurs centaines de pages et qui invitera le lecteur à mettre de côté la rivalité sino-israélite pour profiter pleinement du récit historique qui se développe désormais.

On se retrouve donc avec deux bouquins en un et on ne peut pas s'empêcher de penser qu'on a fait une bonne affaire !

Puis, le long récit historique ayant été mené à son terme, alors que le lecteur est en mesure de comprendre les enjeux et la genèse de cette étrange relation intercommunautaire entre Juifs et Chinois de la criminalité organisée, il est replongé dans le cours du récit à l'époque actuelle et attend de savourer le dénouement de l'intrigue.

On retrouve notre bon vieux Paul Dalmate qui évolue patiemment dans son enquête et parallèlement dans ses difficultés personnelles.

La Porte du vent est une histoire riche, intéressante et très bien ficelée qui fait oublier que le bouquin est volumineux.

Jean-Marc Souvira est crédible dans sa fonction d'écrivain de roman policier, il l'est aussi pleinement dans son rôle d'auteur de roman historique.

Je découvrais avec La Porte du vent cet auteur plébiscité, ancien flic et désormais auteur à succès. Il possède un talent indéniable et je m'avoue volontiers en lecteur conquis.
Lien : http://cequejendis.fr/2023/0..
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MAJESTUEUX !!! Je découvre Souvira avec ce polar extrêmement dense, quelle découverte !! Deux clans mafieux, d'origine chinoise et israélite, se livrent une guerre sans merci depuis l'assassinat de l'un d'entre eux ; et le commandant DALMATE est contraint de compter les morts dans chaque camp, sans pouvoir enrayer la spirale de violence. Et si l'origine de cette guerre remontait un siècle plus tôt, avec des liens tissés pendant la première guerre mondiale.
Le roman est découpé en trois parties distinctes mais toutes intimement liées. Tout d'abord la première partie nous présente, et nous oppose ces deux clans pris dans un engrenage de violence et de mort, que le commandant Dalmate ne peut enrayer. On est mis dans le vif du sujet dés les premières pages avec des personnages complexes prix entre leurs aspirations personnelles et le poids de la famille. J'ai véritablement trouvé que l'on ressentait, dans cette première partie, la patte du flic de terrain, qui sais de quoi il parle. Mais c'est fait d'une manière qui permet de rendre cela accessible à tous. Puis au cours d'un enterrement, deux vieillards se retrouvent devant une tombe inconnue, et Dalmate va alors plonger dans la genèse de ces deux clans un siècle plus tôt pendant la première guerre mondiale.
Et là débute la deuxième partie tout aussi passionnante car elle aborde le rôle des chinois pendant la première guerre mondiale pour les alliés. Un rôle méconnu, voir même méprisé et pourtant si essentiel. J'ai adoré cette partie, car il aborde les liens qui se tissent pendant la guerre dans les tranchées. Il y aborde également bien évidemment la thématique de la religion, mais de manière extrêmement fine et intelligente. L'auteur met en parallèle également la guerre de clans de la première partie, avec la première guerre mondiale. La plume de l'auteur permet de vraie moment de poésie, y compris lorsqu'il nous plonge dans le fracas des tranchées, et ce contraste nous saisis immanquablement. J'aime beaucoup également le fait qu'il aborde la question du comment reprendre le cours de sa vie, après que le monde ait connu un tel traumatisme !
Puis, vient enfin la troisième partie avec la conclusion qui vient couronner tout cela.
L'auteur m'a véritablement scotché avec ses personnages, auxquels on s'attache, et je trouve qu'effectivement on se pose la question du poids des traditions et est-ce que finalement les choix sont toujours libres ?
Je terminerai en louant la beauté de cette couverture qui est à la fois très belle et très énigmatique lorsque vous commencez le roman. Mais lorsque vous la comprenez, vous ne pouvez qu'être ébahi par la beauté de cette illustration.
Bref, vous l'aurez compris j'ai adoré ce roman, alors n'hésitez pas à découvrir "La porte du vent".
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Voila un roman policier particulièrement original .
La première partie est plutôt classique et raconte de manière efficace des règlements de compte à Paris entre gangs de la communauté juive et chinoise
Pour expliquer les liens qui unissent des membres de ces deux communautés ,l'auteur nous transporte ensuite pendant la guerre 14/18 et nous donne beaucoup d'informations sur l'arrivée en France de plusieurs contingents chinois pour participer à l'effort de guerre ou sur les premiers soldats Américains engagés dans le conflit .
Retour au présent à la fin de ce gros livre qui se lit facilement et avec beaucoup d'intérêt.
Deux petits bémols les pages consacrées à la religion m'ont moins passionné et le personnage de Zhang est vraiment" too much"
Je ne connaissais pas cet auteur je m'en vais découvrir ses autres ouvrages ..
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Chronique de Serial Lecteur, le billet de Jean Luc
Si vous êtes fan de polar et de roman historique vous allez adorer « La porte du vent » !
Je me suis laissé entraîner au coeur des tranchées à la fin de la première guerre mondiale dans des épisodes méconnus. J'ai adoré ces personnages déracinés obligés de fuir la Chine et d'autres encore, pour aller contribuer à l'effort de guerre et suppléer au manque d'ouvrier dans les usines d'armement.
Jean-Marc Souvira nous relate l'exploitation de cette main d'oeuvre chinoise par les politiques français, c'est émouvant et révoltant à la fois. Sans dévoiler l'intrigue, l'auteur à travers une histoire d'amitié entre juifs et chinois pendant la guerre 14-18 explique les liens entre deux communautés mafieuses qui de nos jours, vont se déclarer la guerre.
Le début du roman peut paraître compliqué mais l'auteur (ancien flic, ça aide) nous explique le fonctionnement des différents clans mafieux et leur modus operandi pour gagner de l'argent, c'est très actuel puisqu'il évoque l'arnaque de la fraude à la TVA sur les quotas carbone. Il y aussi le côté polar avec la description et la façon de procéder des équipes feu, autrement dit des tueurs (membres des gangs) mandatés pour tuer.. c'est prenant, passionnant, terrifiant et malheureusement instructif.
Et d'un autre côté, il y a tout le côté historique de ce roman avec des curiosités et des anecdotes surprenantes. Il est question de chinois juif : une communauté fermée datée du 10eme siècles complètement oubliée originaire de Kafeng, des régiments composés de noirs américains (Harlem Hellfighters)…
L'idée de départ de ce polar est très originale, elle permet de créer le lien entre des pages méconnues de la grande histoire et le grand banditisme.
A noter la construction de ce roman tirée au cordeau, il n'y a aucune place pour les approximations et c'est là encore l'un de ses points forts.
Et il y a tous ces portraits : les gangsters d'aujourd'hui, les déracinés les poilus d'autrefois qui selon le cas sont attachants, lâche ou manipulateurs…
J'ai rarement pris autant de plaisir à lire un roman et cerise sur le gâteau l'auteur parvient à insérer une touche de poésie et de mystère dans cette histoire qui mélange le présent avec des épisodes oubliés de l'histoire, c'est juste bluffant !
J'ai tout simplement adoré .
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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J'ai eu la chance de rencontrer Jean-Marc Souvira à deux reprises en 2023 et il a rudement bien fait de me parler avec passion de son dernier roman La porte du vent. A la fois historique et contemporain, ces presque 600 pages s'absorbent avec délicatesse, au rythme des actions qui s'y découlent, tantôt rapides et sanglantes, pleines de la sagesse de l'incontournable réflexion sur la destinée.
Des mafias s'affrontent à Paris, faisant fi d'une paix ancestrale entre les clans chinois et juifs. Les policiers en charge des investigations habitués à cette non-confrontation en sont d'ailleurs sidérés. Il y a quelque chose qui foire dans la paix des clans : ils se trahissent et s'assassinent copieusement.
C'est là qu'intervient tout l'art de conteur de l'auteur. Par un retour-arrière ingénieux, il va nous faire découvrir un pan de l'histoire bien méconnu, nous entrainer dans les tranchées de la première guerre mondiale en nous délivrant la clef de ces règlements de comptes.
Maintenant amis lecteurs à vous ! A vous de découvrir la façon abjecte dont ont été traités ces immigrés économiques, venus se faire tuer pour défendre un territoire dont ils n'avaient jamais entendu parler où d'autres enrôlés chinois se révèleront issus d'une minorité juive. Vous apprécierez la profondeur du personnage de Zhang, acupuncteur hypermnésique et sa fidélité en amitié. Sous vos yeux vont se développer des alliances qui se transmettront de génération en génération jusqu'à ce que de jeunes loups décident de diversifier leur petit commerce de recyclage et blanchiment en dérapant vers des trafics plus juteux.
La transmission des valeurs humanistes est sous-jacente à l'enquête sur le meurtre d'un héritier, peu soucieux de la légalité. Et que fait la police dans tout ça ? Ce qu'elle peut, car elle souffre dans sa chair et dans ses principes.
J'ai donc aimé, vous l'aurez compris cette saga visuelle et pédagogique (qui mériterait bien une série TV), avec ou sans moralité, à vous de voir ! et commencer l'année par un coup de coeur, c'est de bonne augure !


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Découverte de l'auteur avec ce roman au nom énigmatique et poétique « La porte du vent » (La page de couverture également d'ailleurs). Même si cette histoire recèle parfois d'instants poétiques pétris d'humanité, cela reste néanmoins un livre fort et violent. le roman démarre comme un policier classique. Des meurtres éclatent à Paris entre deux bandes mafieuses qui s'avèrent être des règlements de compte. Ces deux bandes travaillent pourtant ensemble depuis très longtemps. En effet, les Chinois dominés par le clan de Shen Li et les familles juives dirigées par la famille Nathan trafiquent ensemble, les uns blanchissant l'argent sale des autres. Les deux chefs de clans, Albert Nathan et Shen Li, sont des sages expérimentés. Ils mènent très bien leurs barques, évitant habilement les policiers et les tribunaux. Ils se font beaucoup d'argent mais ne trempent pas dans la drogue, synonyme de violence et de prison. Mais les jeunes générations n'ont pas leur pondération et leur intelligence, ce qui finit par déclencher les hostilités avec sa cohorte de vengeance et de haine. Et de bêtise aussi. le commandant Paul Dalmate est chargé avec son équipe de cette affaire complexe. Il ne s'imagine d'ailleurs pas à quel point cette histoire a des ramifications insoupçonnées, ancrées dans le passé. Commence alors la deuxième partie du livre (il y en a trois) et on bascule dans un tout autre roman. Nous voilà plongés dans un premier temps en Chine où un jeune médecin, Zhang, a des ennuis, -le mot est faible- le chef hargneux et cruel des Loups blancs, bande de pilleurs et d'assassins, veut le tuer. Zhang, homme doux et bon, est sauvé in extrémis par deux jeunes Chinois, Sun Hao et Shen Li. C'est le début d'une amitié entre ces trois hommes et d'un périple qui va les conduire en France, en pleine Première Guerre mondiale, en 1916. J'ai appris par ce livre que durant ce conflit, la France et les Anglais avaient fait venir des Chinois pour travailler dans des conditions épouvantables dans les ports pour décharger les armes, dans les tranchées pour les réparer etc. Cette fuite en France en pleine guerre va être très difficile pour les trois hommes mais sauvera la vie de Zhang bien que les Loups blancs l'aient suivi jusque dans les tranchées. Histoire d'hommes, de fraternité, de souffrance, de sang, de guerre, de religion partagée… J'avoue que je ne m'attendais pas du tout à être propulsée en pleine Première Guerre mondiale avec ses tranchées, ses Poilus et ses conditions inhumaines, je vous épargne les détails… J'ai vraiment eu l'impression de lire un autre roman d'un autre auteur, même si certains noms faisaient écho avec ceux de la première partie. Cette deuxième partie est particulièrement puissante, forte en émotion, terrible tout en ayant parfois une certaine beauté et des moments d'humanité intense. Puis vient la troisième partie où l'on rebascule de nos jours avec le commandant Dalmate et son enquête qui avance tout en piétinant car les cadavres et les interrogations s'accumulent. Deux patriarches redoutés et respectés, l'un Chinois et l'autre Juif, viennent d'Israël et de Chine pour tenter d'arrêter les règlements de compte, restaurer la paix entre les deux communautés en révélant à certains l'origine de leur entente. Est-ce que cela sera suffisant ? A vous de le découvrir en lisant ce pavé de près de 600 pages que j'ai trouvé un peu long pour ma part mais d'une puissance extraordinaire. J'ai beaucoup appris en lisant « La porte du vent » et certains personnages vont m'accompagner longtemps, en particulier Zhang.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Il y a une terme corse qui qualifie bien cette notion de vengeance pouvant germer entre deux familles, se livrant à une haine féroce, faisant pleuvoir les corps de part et d'autres un bain de sang perpétuel sans véritablement de vainqueur à la fin; mais y a-t-il vraiment une fin? Ce mot c'est celui de vendetta. Prononcer une vendetta pour une famille signifie se préparer à perdre beaucoup : vie, argent, pouvoir, raison. Néanmoins, quand bien même les vendetta font beaucoup de victimes, cette pratique a toujours cours au 21ème siècle, même si les liens entre les deux familles sont ancestraux, forgés depuis des générations. L'auteur Jean-Marc Souvira explore ce terrain fictionnel dans "la porte du vent", son dernier roman, paru chez Fleuve Noir.

Tout commence par une exécution. Pas n'importe laquelle, celle de Richard Nathan, fils d'Albert Nathan, à la tête d'une grande famille d'escrocs de confession juive. Les soupçons se portent vite sur les gangs chinois , étrange situation car les deux camps font affaire depuis des lustres: les chinois assurant le blanchiment de l'argent escroqués par les familles juives. Au milieu de cela, le commandant Dalmate ne veut pas être le compteur de cadavres entre les deux camps. Il va découvrir que les relations entre les clans remontant à plus de 100 ans, sur les terres boulonnaises en plein conflit mondial avec un talmud en chinois, une montre à gousset en or et une cage à criquet.

Cela faisait huit ans que Jean-Marc Souvira n'avait pas sorti de nouveau roman. Et quel plaisir de retrouver ses histoires fleuve. Ne soyez surtout pas effrayer par ses 600 pages. Elles passeront comme une fleur et pourtant les cadavres parsèment les chapitres au gré des vengeances entre les différentes familles. Jean-Marc Souvira réussit la prouesse de nous livrer à la fois un polar mais aussi un roman historique, et cela sans les imbriquer. Sans déflorer la trame narrative, l'auteur va faire une longue parenthèse qui va nous embarquer au sens propre comme au figuré en Chine, puis en France et plus particulièrement à Boulogne sur mer, pendant la 1ère guerre mondiale et faire connaître l'histoire de cette immigration chinoise venue suppléer la main d'oeuvre française partie au front. Souvira parvient à nous captiver dès les premières pages avec cette enquête portée par Dalmate, son personnage fétiche. Entre la fougue méditerranéenne de la famille Nathan et la zénitude orientale de Shen Li, vous allez suivre cette vendetta à la sauce judéo-chinoise en apprenant tout un pan de l'histoire du 20ème siècle. Sur quoi la porte du vent se fermera-t-elle? A vous de le lire

Lien : http://www.rcv99fm.org
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J'ai été passionnée par ces triades et familles mafieuses, mais surtout j'ai adoré la partie qui se passe pendant la 1ère guerre mondiale. Elle est merveilleusement bien écrite, passionnante, j'aurais presque voulu que le livre ne porte que sur ce sujet. Je ne savais pas que des milliers de Chinois sont venus en France pour pallier le manque d'hommes, partis au front. Cette histoire est incroyable.
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Très belle découverte que cet auteur que je n'avais jamais lu, j'ai vraiment passé un super moment de lecture.
Au premier abord, il peut faire un peu peur avec ses presque 600 pages mais je n'ai pas vu le temps passer, tant ce roman est passionnant. On ressent clairement la connaissance de l'auteur pour son sujet.
Le roman débute en France, de nos jours, et le commandant Dalmate doit faire face aux prémices d'une guerre entre la mafia juive et la mafia chinoise, alors que jusqu'à présent, ils ont toujours « collaboré » ensemble pour faire fonctionner leurs différents trafics.
Afin de comprendre les liens qui se sont tissés entre ces deux religions, le roman bascule dans le passé et nous nous retrouvons en 1916, en pleine première guerre mondiale, au sein des tranchées. J'ai trouvé ce volet vraiment passionnant et captivant. On passe vraiment d'un roman policier à un roman historique et j'ai trouvé l'idée vraiment géniale. Comprendre les ramifications entre ces deux clans au travers de leurs ancêtres et des liens qu'ils ont su créer était fascinant.
Les personnages créés par l'auteur sont des personnages marquants, auxquels on s'attache très fort. Je pense surtout à Zhang dont on fait rapidement la connaissance dans le récit du passé. Ce petit bonhomme sans prétention va devoir traverser des épreuves très difficiles auxquelles il ne s'attendait pas du tout et il m'a beaucoup émue.
J'ai vraiment beaucoup aimé la plume de l'auteur que j'ai trouvé fluide, sans longueurs (malgré les 600 pages), très addictive. L'immersion a été totale pour moi, j'ai ressenti énormément d'émotions à travers cette lecture et j'ai quitté certains personnages à regret.
Je ne peux évidemment que vous le conseiller et je suis sûre que tout comme moi, vous n'oublierez jamais Zhang.
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Il y a de tout ou presque dans ce livre. du suspens, de la tension, de la poésie mais aussi une partie historique et quelques moment sentimentaux. Il y a peu d'humour mais ce n'est pas ce que l'on demande à un thriller historique.
L'auteur est un policier et ça ce voit: c'est l'enquête la plus cohérente de tous les polars que j'ai lus. La partie historique relate un aspect méconnu de la 1GM et est vraiment instructive. de nombreuses notes de textes nous en apprennent aussi beaucoup. Elles ne sont pas de trop. L'auteur s'est renseigné, c'est sur.
Peut-être que la première partie aurait pu être raccourcie: la fin est un peu répétitive et on "a compris" la situation.
On accroche à tous les personnages: notamment Zhang, (mais aussi le triptyque :-) ). Par contre, Shen Li et Sun Hao de la deuxième partie son les arrières grands-pères de Shen Li et Sun Hao de la première partie et non les mêmes personnages. (C'était évident mais j'ai mis du temps à le comprendre (je ne spoïle pas en disant cela). Ça a un peu gâché ma lecture mais c'est de ma faute).

Pas forcément le livre le plus facile à lire mais une lecture très plaisante. Un vrai top !!
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