Le lion et la perle

Le roman fait une différence entre La tradition et la modernité d'où les deux personnages Baroka le chef du village où le lion et Lakunlé un Instituteur qui veut marierSidi sans la Dot. Tous les deux cherchent à épouser la jeune Sidi la plus belle femme du village où la perle. Alors ,qui va gagner la main de la jeune fille ? Cherchez donc à lire ce roman romantique, comédien et Dialogique.
Quel est l'avantage et la limite de la lecture de ce roman que vous pouvez tirer?

Comédie ou tragédie ? Voilà la question fondamentale dans laquelle nous plonge ce chef d'oeuvre de M. Soyinka ; Avec des flash back aussi nourris les uns que les autres, l'auteur combine tellement de scènes dans les scènes qu'on s'en rend compte de justesse pour ne pas totalement perdre le fil et suivre la séquence réelle...Mais loin de toute cette poésie africaine, ces valeurs et identités, une question majeure très polémique ressurgit : le concept de la négritude. Wole reparcourt les contours du concept (qu'il oppose à sa tigritude) avec une superposition des quatre personnages principaux de la pièce notamment, Sidi, Baroko, Lakounlé et Sadikou...la démonstration reste choquante et la polémique plus qu'ambigue à présent...un livre à lire, avec un accompagné de sa postface...

j'appré cie bien ce livre

Le lion et la perle n'est pas une fable De La Fontaine mais une pièce de théâtre d'un auteur nigérian. le lion et la perle n'est donc pas, non plus, une pièce de Molière. le théâtre de Wole Soyinka est bien plus actuel, plus moderne même s'il reprend il est vrai des topoï propres au théâtre classique comme le conflit entre les anciens et les modernes, mais ce qui est classique dans le théâtre de Wole Soyinka prend ses sources au-delà du théâtre du XVIIème siècle, ailleurs que dans le théâtre français car il rappelle, aussi, le théâtre antique comme le théâtre à Rome, ou le théâtre grec. le dramaturge introduit sur scène des mimes, de la musique tribale et les musiciens et les danseurs s'attribuent le rôle du Choeur antique, et l'auteur crée du théâtre dans le théâtre, entre autres en rédigeant de longues didascalies pour introduire du récit, rendant son théâtre vivant, l'animant sans cesse. Surtout, c'est du théâtre nigérian, africain, et le choeur de Wole Soyinka invite les personnages au chant et à la danse, il les invite à représenter leur propre rôle ou à usurper le rôle des autres personnages, dans le but de se moquer, de dénigrer ou de s'auto-dénigrer, surtout lorsqu'il s'agit de se moquer de la virilité, de la puissance et de la gloire du Lion et la Perle se prête au jeu jusqu'à s'introduire d'elle-même dans la tanière du Lion ... Et si vous voulez la fin de cette histoire et la morale qui l'accompagne (que vous aurez à rédiger car je l'ai dit, Wole Sayinka n'est pas fabuliste), je vous invite à rejoindre la danse et à danser au rythme des tam-tams, sur le territoire du Lion ...

Plutôt déçue par cette courte pièce de théâtre écrite en 1959 du prix Nobel de littérature Nigérian 1986. Pourtant, la quatrième de couverture mentionnait que c'était une comédie de moeurs dans la tradition satirique de Molière, et cela donnait envie.

Ma conclusion : il vaut mieux lire Molière. Car le Lion et la Perle est en effet satirique mais les femmes sortent complètement perdantes face au "lion", un chef de village vieux et laid, qui souhaite se prendre la plus jolie des jeunes filles comme x-ième épouse. A cette fin, il va lui tendre un piège, et, par vanité et excès d'assurance, elle tombera malheureusement dedans. A la fin de la pièce, la Perle rejoint donc le harem du vieux bouc.

Franchement, Molière, c'est mieux.

Très bonnE

Le lion et la perle est une comédie de l'écrivain nigérian Wole Soyinka.

La pièce se déroule à Iloujinlé, un village se situant dans le Nigéria occidental. Lakounlé, un instituteur souhaite se marier avec Sidi, réputée pour sa beauté. Il lui fait la cour avec insistance, marqué par des idées sexistes, notamment sur le manque d'intelligence de la femme. le lion, Baroka, demande à son tour Sidi, la perle, en mariage.

J'ai beaucoup apprécié l'écriture de l'auteur. Elle est incisive et très sensible. Il sait aussi très bien dépeindre la cruauté des personnages masculins à l'encontre des femmes. On voit donc que le regard est acéré, qu'il y a un réel travail d'observation. La part de danse et de mime dans la pièce donne envie d'y assister. Ces parties là donnent une dimension à l'oeuvre et le récit en devient d'autant plus riche.

Pour finir, la fin m'a grandement laissée sur ma faim. Je n'ai pas su du tout quoi en tirer. C'est dommage que l'on fasse passer la pièce pour une comédie - j'ai trouvé le tragique plus présent -. Sidi est vraiment ballotée, traitée comme un objet et au final, (attention spoiler) le fait qu'elle succombe aux pièges tendus par le lion est vraiment une fin ambiguë. Je ne suis pas sûre de comprendre la morale - s'il y en a une - et qu'en tirer ensuite. J'attendais peut-être une analyse plus fine, une explication tangible du fait que Sidi choisisse le lion. Soit par nécessité de survie dans un milieu masculin, soit parce qu'elle a été forcé par quelqu'un d'autre, etc.

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