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Wole Soyinka (Traducteur)Fabienne Kanor (Traducteur)
EAN : 9782021497885
544 pages
Seuil (25/08/2023)
2.98/5   24 notes
Résumé :
« Un tour de force. » Los Angeles Times

Dans un Nigéria imaginaire, un mystérieux réseau monnaie, en vue de pratiques rituelles, des organes dérobés à l'hôpital. Le docteur Menka s’en ouvre à son plus vieil ami, Duyole Pitan-Payne, bon vivant, yoruba, ingénieur émérite. Duyole s’apprête à prendre un poste prestigieux aux Nations unies, mais il semblerait qu’on soit déterminé à l’en empêcher. Et si le docteur Menka et Duyole ne savent pourquoi, ils ign... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Refermant ces Chroniques du pays des gens les plus heureux du monde, je ne peux m'empêcher de pousser un petit soupir de soulagement. Quel périple !
Je n'avais jamais rien lu de Wole Soyinka et, sans un billet d'Isacom que je remercie ici de m'y avoir amenée, je serais restée dans cette ignorance complète des oeuvres d'un prix Nobel de littérature (1986). Chroniques du pays des gens les plus heureux du monde est un volumineux roman paru aux éditions du Seuil cet été. Il pose le cadre d'un Nigéria imaginaire dans lequel la corruption, la vénalité et le marketing ont permis à une petite élite sans scrupule de gangréner toutes les instances du pouvoir. Alors que Boko Haram terrorise les populations par des attentats un peu partout dans le pays, alors que des embouteillages monstrueux empêchent tout déplacement motorisé, que les services de santé semblent en partie dépassés, Sir Goddie, le Premier ministre, mène d'intenses tractations pour trouver un nouveau nom susceptible de favoriser sa réélection. Ce sera Intendant du Peuple, dit IP. le ridicule de l'appellation sent la satire ? C'est normal car c'est bien de ce genre que relève une grande partie du roman.
S'amusant à inventer des festivités aussi grandioses que grotesques, des célébrations à la seule fin de remercier quelques vénaux, une stratégie d'attractivité devant tout aux spin doctors les plus retors, Soyinka embarque son lecteur dans des chapitres touffus pleins de religiosité intéressée, de prise illégale d'intérêt, de scènes burlesques et atterrantes. Chapitres dont on cherche avidement, durant un petit tiers du roman, le lien avec une quelconque mise en place d'intrigue. de temps à autre, comme l'oeil d'un crocodile dans les remous boueux d'un gigantesque fleuve, surgit un nom qui devra être repéré. Et puis, plus loin, après bien des tumultes, alors que le lecteur aura été assommé par de tonitruantes diatribes satiriques mieux que ne l'aurait fait n'importe quel massif tronc d'arbre en travers de sa pirogue, le nom revient. Ou un autre qui désigne pourtant le même personnage. Ou une allusion encore sibylline à un élément narratif fondamental. Et il faudra s'y accrocher comme à un premier indice laissant présager une histoire constituée.
Heureusement, certaines phrases sont vraiment drôles, certains traits magnifiquement décochés. La peinture de cette société à peine caricaturée dans ses excès est féroce et pourrait être jubilatoire. C'est juste que l'histoire prétexte à tout ce déploiement ne m'a pas paru suffisamment solide pour supporter la masse du reste. le devenir des personnages n'est pas un sujet de préoccupation majeur, ils incarnent l'adversité, la déconvenue et leur sort n'est que prétexte à déployer différents cas de figures particulièrement éclairants sur l'état de la société nigériane. Quelle déception pour moi qui goute tant les romans psychologiques et si peu les pamphlets.
Malgré l'éreintement qui m'a saisi au terme de cette lecture et la déception que je ressens à ne pas avoir été complètement séduite, je ne vous en détournerai pas si elle vous tente. Elle constitue une expérience. On peut lui reprocher, ce que je fais allègrement, d'avoir sacrifié ses personnages à un propos satirique et militant, d'avoir cousu de fil blanc une intrigue très faible. On peut trouver aussi insupportables certaines longueurs, une incapacité à choisir entre la farce littéraire, le roman d'aventure et le réquisitoire contre la corruption. Mais on peut gouter aussi le style mordant, apprécier l'ambition du propos. Et puis, finalement, cette intrigue, aussi diluée et invraisemblable soit-elle, elle se tient à peu près.
Aussi, pour aider les potentiels lecteurs de cette somme, outre une machette pour faire son chemin dans ce style luxuriant, un gilet de sauvetage insubmersible et une bonne dose de scotch, je recommande de noter les noms du chirurgien le docteur Menka et de son ami de toujours Duoyle Pitant-Payne. Ce sont, d'une certaine manière, les héros du roman : dès que leurs noms apparaitront, veillez mais ne vous attachez pas !
Ah oui, et puis, dernier conseil : ne lisez pas la quatrième de couverture. Comme le dit Isacom, elle en dit à la fois beaucoup trop et pas assez.

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Le Nigérian Wole Soyinka fut le premier Africain à recevoir le prix Nobel de littérature, en 1986. Il a bientôt 90 ans et c'est là son (seulement) troisième roman. Parce qu'il est un écrivain polymorphe, principalement dramaturge et poète, ainsi qu'essayiste.
Engagé, aussi, au point d'avoir été emprisonné dans les années 70 pour son soutien au Biafra, puis condamné à mort (par contumace) au temps du dictateur Sani Abacha, alors qu'il était déjà mondialement connu après son Nobel.

Le roman commence d'ailleurs par démolir allègrement l'histoire post-coloniale de son pays en quelques phrases d'ironie assassine. Ainsi que l'arrivisme implacable des élites locales, teinté de fantaisies exotiques qui en font le charme.
(Qui en feraient le charme si leur cupidité prédatrice ne maintenait pas la plus grande part de leur population dans une pauvreté insupportable, dans les « franges marginalisées – certains préféraient les qualifier de marginales – de l'humanité ».)

Il y ajoute un quadrille d'amis indéfectibles depuis le temps des études à l'étranger. Ce qui donne une couleur « Trois mousquetaires » très prononcée : ils se sont dénommés le Gong des Quatre et ont détourné de Dumas leur devise « Quatre pour un, un pour quatre, gong-oh ».
Évidemment, ces anciens jeunes idéalistes que l'on surprend vers la cinquantaine ont pris dans les dents le climat très délétère du pays, et il leur est difficile de conserver leurs naïvetés et rêves de progrès. le roman nous montre leurs différentes stratégies pour s'accommoder du climat et conserver ce qu'ils peuvent.
Cela me rappelle la Guinée du roman Les crapauds-brousse de Tierno Monénembo. Actualisée avec les innovations dans l'horreur du Nigeria et du XXIe siècle : les atrocités de Boko Haram et le trafic d'organes. Ainsi que nos médias et réseaux sociaux débilitants à force de bêtise.

Ce livre est dur, parfois un peu tortueux, et tout le temps admirable. On le dévore pour savoir si tout cela finira bien pour ses protagonistes si sympathiques, malgré le contexte extrêmement négatif. En dépit de son âge, l'auteur ne joue pas au vieux sage mais se jette (nous jette) dans la mêlée qu'est devenu le Nigeria. On en ressort effaré par ce monde devenu incontrôlable, mais imprégné de l'amour de l'écrivain pour son peuple (et de son mépris pour ses élites dévoyées).
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Wole Soyinka est un dramaturge, poète et militant politique nigérian. Il a été le premier écrivain africain à recevoir le prix Nobel de littérature, en 1986. A l'approche de ses quatre-vingt-dix ans paraît son roman Chroniques du pays des gens les plus heureux du monde.

L'idée lui en était venue après la conclusion d'une enquête classant le Nigeria parmi les nations comptant la plus forte proportion d'habitants se déclarant heureux. Très critique des moeurs politiques de son pays, Wole Soyinka s'était demandé si seuls les gens affichant leur bonheur avaient eu droit à la parole. de quoi s'interroger sur les pratiques locales.

Sixième pays le plus peuplé du monde (220 millions d'habitants !), le Nigeria dispose de richesses naturelles importantes, dont du pétrole en abondance. Plusieurs secteurs de l'industrie et des services sont florissants. Malgré cette prospérité, près de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté extrême. En cause, le niveau hallucinant d'une corruption endémique incontrôlable. Après plusieurs coups d'Etat ayant fait alterner des dictatures et des régimes d'apparence démocratique, le Nigeria est aujourd'hui une République fédérale, constituée d'une quarantaine d'états, qui sont autant de seigneuries largement dotées pour assurer le bonheur des gouverneurs et de leurs amis. « Les milliards alloués s'évaporaient continuellement, pour être réinjectés chaque année au moment du budget, sans oublier les enveloppes complémentaires ».

Ces privilèges sont difficiles à imaginer sans diffusion d'informations très contrôlées, vraies ou fausses, qu'il vaut mieux ne pas contester trop ostensiblement si l'on tient à sa peau. Car le pays brille aussi par l'insécurité : rivalités ethniques, règlements de comptes mafieux, élimination de concurrents, conflits religieux, sans omettre les massacres commis par la secte islamiste Boko Haram, qui trucide, éventre, décapite, mutile, viole, ce qui n'étonnera personne.

Dans ce Nigeria chaotique effrayant, le roman de Wole Soyinka met en scène de nombreux personnages, apparaissant sous différentes identités ou titres. Parmi les plus importants, Papa Davina, un prédicateur aspirant au statut de prophète et Godfrey Danfrere, le Premier ministre, aussi appelé Sir Goddie. Ils s'entendent comme larrons en foire. Comme le dit celui-ci à celui-là : « Vous c'est la face spirituelle ; moi c'est la politique. le point de rencontre, c'est le business ». En l'occurrence, un trafic très lucratif d'organes, de membres amputés et de chair humaine en tous genres.

Deux autres personnages, mieux intentionnés, enquêtent sur ces pratiques et bousculent l'ordre établi : un ingénieur, Duyole Pitan-Payne, et un chirurgien, Kighare Menka. Une démarche à haut risque !

En dehors de la dénonciation d'un complot sordide, j'ai trouvé l'intrigue carrément loufoque. J'ai eu du mal à trouver dans le livre, qualifié de roman, la narration d'une histoire cohérente. Il me paraît plutôt s'apparenter à un recueil de chroniques — après tout, c'est son titre ! —, à une série d'anecdotes polémiques sur la corruption des pratiques et la perversion des esprits dans le Nigeria fictif ou non fictif dépeint par Wole Soyinka.

L'écriture, élégante, est très bavarde. L'auteur et son traducteur maîtrisent parfaitement toutes les possibilités syntaxiques de leur langue. Wole Soyinka explore les moindres occasions de digressions, autant de chemins de traverse qui contribuent à rendre le texte hermétique, d'autant plus que ses phrases sont interminables, qu'il utilise de nombreuses métaphores difficiles à décoder et qu'il pratique l'humour au deuxième, au troisième, voire au cinquième degré.

Pour conclure : un long, très long exercice de style — plus de cinq cents pages —, éclairé par quelques anecdotes croustillantes.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Une étourdissante plongée au Nigéria, entre Abuja et Lagos, entre jet-set et superstitions locales, entre syncrétisme et Boko Haram, entre business louche et chirurgie réparatrice.
J'ai eu du mal avec celui-ci !
Au début, du moins ; après, c'est génial.
Au début j'ai eu le sentiment, non pas d'un arbre qui cache la forêt, mais de chercher l'arbre caché par la forêt, plutôt.
Chaque fait, personnage, ou description d'un lieu, c'était comme si de multiples spirales en partaient, qui m'emmenaient dans toutes sortes de directions. Vous connaissez les cartes mentales ? Voilààà.
Et puis, même si l'humour noir était bien présent, parfois ça faisait un peu "private joke", genre "Si t'es pas du Nigéria tu peux pas comprendre".
Le début, donc, n'est pas si compliqué, non : mais je l'ai trouvé un peu poussif (désolée M. Soyinka).
Il tient plus du pamphlet (sur la corruption, le clientélisme, la fraude électorale, les séquelles du colonialisme, servez-vous y a du choix j'en ai d'autres en stock) que d'une intrigue bien ficelée.
Mais après !!!
Après, si on s'accroche, on ne peut que trouver ce roman génial.
Parce qu'une fois posé ce décor et ces personnages, l'intrigue devient haletante, et se termine même à la façon d'une véritable enquête policière, avec pistes loufoques, déchiffrage de code et secrets de famille.
Du grand art.

Traduction sans faille de Fabienne Kanor et David Fauquemberg.

Challenge Nobel
LC thématique octobre 2023 : "Un·e auteur·e déjà lu·e"
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Certains écrivains aux voix très individualisées, dont la culture est immense, sont d'un abord difficile. C'est le résultat de leur façon de voir le monde et de le restituer en empruntant de nombreuses circonvolutions. Il faut un certain temps pour s'habituer au style, pour  s'imprégner de cette atmosphère si particulière et extrêmement dense. Mais lorsque vous y parvenez, vous découvrez une langue d'une extraordinaire vivacité et un ton des plus sarcastiques.

Wole Soyinka traite des dérives du pouvoir dans un Nigéria fictif et de l'instrumentalisation du religieux par la classe politique pour mieux manipuler le peuple. On devine aisément que la fiction est toute relative et que la satire n'est jamais loin, d'autant que ces thématiques poursuivent l'écrivain qui fut emprisonné pendant deux ans pour ses idées et qui a déclaré :
" L'homme meurt en tous ceux qui se taisent devant la tyrannie."

Ces chroniques des gens du pays le plus heureux du monde sont complexes à résumer, tant les axes de la narration sont étendus. L'histoire  commence par la présentation des personnages dans leur environnement et le premier d'entre eux se nomme  Papa Davina. Cet homme est un charlatan qui a fondé une secte qui rassemblerait toutes les religions, l'islam, le christianisme, les croyances traditionnelles et même le zoroastrisme, et dont l'un des fidèles est le Premier ministre en personne.
L'auteur évoque également l'histoire du Nigeria post-colonial, qui se vante d'être " la nation la plus heureuse du monde" alors qu'elle n'est que la nation "la plus extraordinairement corrompue au monde". En écrivant ce livre, il se demande avec colère et indignation comment une société peut se dégrader aussi rapidement en quelques décennies après l'indépendance. Il dénonce à la fois le fondamentalisme religieux et la corruption qui règne dans les élites du pays prêtes à toutes les infamies pour s'enrichir.
Le docteur Menka joue à la fois le rôle de l'observateur et du protagoniste engagé dans la dénonciation des dérives de cette société. Ce chirurgien qui vit dans la ville de Jos s'occupe de réparer les hommes et les femmes mutilés lors  d'explosions dans le Nord par Boko Haram et ses troupes.
Menka est l'ami de jeunesse de Duyole Pitan-Payne, joyeux camarade et ingénieur émérite. Duyole vient de recevoir un poste prestigieux aux Nations unies, mais les obstacles commencent à apparaître sans que les deux amis en connaissent la cause.

Le lecteur découvre en même temps que Menka les pratiques sordides et monstrueuses auxquelles se livrent les hommes de pouvoir. Papa Davina, le gourou religieux, dissimule derrière son ministère spirituel Ekumenica, un business de l'horreur Il est de mèche avec le chef de l'État, le rusé et pragmatique Sir Goddie, et il semble que ce racket soit extrêmement prolifique. Tout repose sur l'exploitation de superstitions et de croyances culturelles du peuple selon lesquelles les organes humains ont des propriétés permettant de fabriquer des potions magiques utilisées  pour obtenir le succès, le pouvoir ou la richesse, ou encore provoquer la mort d'un concurrent.
L'auteur excelle dans la description sardonique de ces supermarchés spécialisés en "ressources humaines".
" Pour le reste _ foie, poumons, reins, parties génitales, rate, tous les organes vitaux, les seins de la femme, les doigts etc _, rien ne se perdait, tout faisait l'objet de prescriptions, mais la tête, y compris le moindre fragment de crâne destiné à rejoindre la corne de rhinocéros comme garantie d'une libido masculine exacerbée, assurait un contrôle métaphysique sur le reste de l'humanité, qu'il pleuve, qu'il vente ou que vienne le jour du jugement dernier. "
Le principal enjeu du roman consiste ainsi à découvrir un mystérieux code secret qui permettra de pénétrer au coeur de ce cartel immonde de vendeurs d'organes humains, afin de le démanteler.

La richesse et la densité de ce roman en font à la fois sa force et sa faiblesse.
L'écriture est magnifique et le livre contient des parties prodigieuses d'inventivité, d'intelligence et de drôlerie.
Mais ce bouillonnement autour d'un très grand nombre de personnages dont certains ont plusieurs identités et ce tourbillon d'intrigues qui apparaissent soudainement puis disparaissent, peuvent laisser les lecteurs perplexes. Ce fut mon cas à plusieurs reprises lorsque l'auteur m'abandonna dans des digressions pour moi hermétiques.

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critiques presse (1)
LeMonde
15 septembre 2023
Si la tentation est grande de lire ce roman comme une œuvre d’indignation et de dénonciation, la forme d’humour et de satire proposée sonne pourtant comme une mise en garde presque funèbre.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Toute journée sans une surenchère de nouvelles concernant une énième atroce déprédation humaine semblait désormais vide, incomplète et même irréelle.
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La cause la plus courante des interventions spirituelles opérées par Papa D était, dans une société obsédée par la reproduction, l'absence d'enfants, condition qui stigmatisait les femmes (...) On avait laissé des explications scientifiques se répandre dans la société, notamment cette théorie blasphématoire selon laquelle la raison de cette condition pouvait émaner d'une déficience masculine.
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L'amour de la nourriture est le commencement de la sagesse.
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Il tomba à genoux - alors même qu'il portait son plus beau pantalon de prêcheur, un pantalon noir à rayures gris foncé tout juste revenu du pressing Souls for God Drycleaners Ltd., sur la grand-rue de Kaduna -, et aussitôt, se dédia à nouveau à ce qui était désormais sa mission première : la quête œcuménique.
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Dans certaines communautés, après avoir lavé le mort, la femme était soumise à la torture médiévale de l'ordalie. On la forçait à boire la mixture résiduelle du lavage rituel du cadavre. Si elle vomissait, c'est qu'elle était une assassine.
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Vidéo de Wole Soyinka
Wole Soyinka – Un siècle d'écrivains (France 3, 1996) L'émission « Un siècle d'écrivains », numéro 60, diffusée sur France 3, le 21 février 1996, et réalisée par Abdelkrim Djaad et Ahmed Rachedi.
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