il faut attendre le chapitre 9 pour comprendre le titre de ce livre,une anecdote mais primordiale pour comprendre les sentiments de respect, de dévouement,de compréhension profonde qui ont uni
Cocteau et Marais même lorsqu'ils ont cessé de vivre en couple.
Un livre sujet à quelques interrogations,des demi vérités assénées : éloges de Coco Chanel , pendant la guerre 39-45, mais manque d'éloges concernant la position anti militariste prise par
Cocteau à cette même époque après avoir tenté de se faire engager,,position qui n'a rien à voir avec un aveuglément pro nazi et aura demande du courage, manque d'éloges aussi pour la combativité de Marais à la même époque, analyse trop rapide de la rupture
Apollinaire/
Marie Laurencin,si c'était pour en dire si peu on pouvait se passer de parler d'eux. Enfin
Bernard Spindler affirme que
Cocteau n'a jamais cessé de se droguer,ce qui est démenti par Marais lui même,il faut donc qu'un des deux parle de ce qu'il ignore....
À ceci près, nous retrouvons la sensibilité exacerbée et multiforme de
Cocteau et c'est le cadeau que nous fait ce livre,où le titre est un peu accrocheur,car le couple
Cocteau/ Marais y est assez peu décrit,ma foi. Il y est aussi beaucoup question du désir d'enfant chez
Cocteau,mais aussi chez Marais,et de leurs rapports avec leurs mères respectives,l'une et l'autre étouffantes et castratrices. Un livre un peu " ramassis de ragots" mais aussi plein de l'étrange sagesse de
Cocteau et de la présence rassurante de Marais.