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Citations sur L'hôtel de verre (52)

Mais une personne ne peut-elle être qu'admirable ou épouvantable, l'un ou l'autre ? Faut-il que la vie soit tellement binaire ? Deux choses peuvent être vraies en même temps, se dit-il.
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C'était bien le but des boîtes de nuit, non ? D'annihiler ses pensées avec de l'alcool et de la musique ?
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... mais le problème, quand on se retire du monde, c'est que le monde continue de tourner sans vous...
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 Simone, qui était à New York depuis 6 mois, se dit qu’elle commençait à comprendre qu’on puisse devenir très fatigué dans cette ville. Elle les avaient vus
Dans le métro, les gens fatigués, ceux qui avaient travaillé trop dur et trop longtemps, pris dans les rouages de la machine, les paupières closes dans les tains du soir
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Simone, qui était à New York depuis 6 mois, se dit qu’elle commençait à comprendre qu’on puisse devenir très fatigué dans cette ville. Elle les avaient vus
Dans le métro, les gens fatigués, ceux qui avaient travaillé trop dur et trop longtemps, pris dans les rouages de la machine, les paupières closes dans les tains du soir 
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Le plus frappant, dans la cour, s'est son incurable fadeur : herbe verte quadrillée d'allées en ciment conçues de tellesorte que les détenus puissent marcher le plus efficacement possible entre les bâtiments durant les promenades.
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Des années plus tard, Walter fut interviewé trois ou quatre fois au sujet d’Alkaitis, mais les journalistes repartirent toujours déçus. En sa qualité de manager d’hôtel, leur disait-il, il était tenu à la discrétion, mais en vérité il n’avait pas grand-chose à raconter. Alkaitis était intéressant uniquement avec le recul. Il était venu à l’hôtel Caiette avec son épouse, aujourd’hui décédée. Lui et sa femme étaient tombés amoureux du lieu, aussi avait-il acheté le terrain quand celui-ci avait été mis en vente, et il le louait à la société de gestion de l’hôtel. Il vivait à New York et venait à Caiette trois ou quatre fois par an. Il dégageait l’assurance un peu lasse de ceux qui ont de l’argent, cette conviction désinvolte que rien de grave ne pouvait l’atteindre. Il était bien habillé, sans ostentation, bronzé comme le sont les gens qui passent l’hiver dans des contrées tropicales, raisonnablement en forme mais pas à un point spectaculaire – bref, ordinaire à tous égards. En d’autres termes, rien chez lui ne laissait prévoir qu’il mourrait en prison.
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Et si vous avaliez du verre brisé ? Une phrase griffonnée au marqueur à aide sur la baie vitrée de l’hôtel Caiette, côté est, avec des traînées de blanc dégoulinant de plusieurs lettres.
« Qui a bien pu écrire une chose pareille ? » Le seul client à avoir vu cette déprédation, un cadre supérieur insomniaque qui travaillait dans le transport maritime et était arrivé la veille, trônait dans l’un des fauteuils en cuir, buvant un whisky que le manager de nuit lui avait apporté. Il était un peu plus de deux heures du matin.
« Pas un adulte, vraisemblablement. » Le manager de nuit s’appelait Walter et c’était le premier graffiti qu’il voyait en trois années d’exercice. Le message avait été écrit du côté extérieur de la vitre. Walter avait scotché des feuilles de papier par-dessus et s’affairait maintenant à déplacer un philodendron en pot pour camoufler le papier, avec le concours de Larry, le portier de nuit. La barmaid de service, Vincent, essuyait des verres à vin tout en observant la scène de derrière le bar, à l’extrémité du hall. Walter avait songé à la solliciter pour l’aider à bouger la plante, parce qu’il avait besoin d’un coup de main et que l’agent d’entretien prenait sa pause-dîner, mais elle ne lui donnait pas l’impression d’être particulièrement robuste.
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« Et si vous avaliez du verre brisé ? »
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Ils s’assirent dans un salon aux moutons de poussière gros comme des souris, Paul et Vincent sur un canapé vieux de trente ans et Melissa sur une chaise de jardin en plastique sale, et ils essayèrent de trouver quelque chose à se dire, mais la conversation n’arrêtait pas de caler, si bien qu’ils se contentèrent de boire leur café instantané sans que leurs regards se croisent vraiment.
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