AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,41

sur 58 notes
5
1 avis
4
9 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'étais une grande fan de Gunnar Staalesen. J'ai tout lu, il y a des années maintenant.
Puis j'ai vu celui-ci que je n'avais pas encore lu, je me faisais une fête de retrouver cet auteur.
Je ne sais pas si ce sont les années et les autres lectures qui ont fait évoluer mes goûts littéraires ou si cet épisode des aventures de Varg Veum est un cran en-dessous des autres, mais j'ai trouvé ce roman décevant.
Cela arrive souvent.
Je m'en remettrai.
Je m'en explique quand même...
L'écriture m'a semblé un peu désuète. Je ne sais absolument pas si c'est un problème de traduction ou un problème d'écriture originale, toujours est-il que j'ai été déçue. Les dialogues ne sont pas très crédibles et les tournures des phrases un peu vieillottes. Mais on finit quand même par passer outre, en se plongeant dans l'intrigue.
Cela dit, J'ai trouvé l'intrigue un tantinet décevante, elle aussi, un peu trop cousue de fil blanc. A la moitié du livre, j'avais compris qui était le méchant de l'histoire et j'ai espéré tout du long que l'intrigue soit un peu meilleure que juste ça, que Gunnar Staalesen porterait l'histoire différemment...
Eh bien non...
Bref. Pas vraiment mauvais, mais ne sort pas du lot.
Et pour reprendre les termes que beaucoup d'entre nous, ont dû lire sur leurs évaluations scolaires : "Peu mieux faire..."
Commenter  J’apprécie          20
A l'instar de nombreux auteurs nordiques, Gunnar Staalesen a développé une série de romans policiers dont le protagoniste principal est un parfait anti-héros, évoluant dans une société très éloignée des clichés angéliques qui circulent à propos de la Scandinavie. Détective privé, Varg Veum vit à Bergen, dans la Norvège des années soixante-dix et quatre-vingt. Avec lui on découvre un pays pas franchement plus attirant que les autres, et loin d'être exempt de crimes et de misère sociale.

Veum voit ressurgir des personnages qu'il a rencontrés à l'époque où il faisait partie de la protection de l'enfance, et notamment Jannegut, un jeune homme mal né, instable, retiré à une mère droguée, et passé depuis toujours de famille d'accueil en établissements spécialisés, laissant dans son sillage meurtres et individus troubles. A présent, le garçon réclame le détective en qui il a confiance, car tout l'accuse encore une fois dans l'assassinat de ses parents d'adoption.

Si le roman manque parfois de rythme et que le dénouement de l'intrigue est expédié un peu à la va-vite dans les cinquante dernières pages, l'histoire est très bien construite. Veum peine à trouver des liens entre tous ces événements et tous ces personnages, mais Staalesen dispose, lentement, sûrement, les éléments permettant de dénouer les fils d'une intrigue où ressurgissent des noms et de vieilles affaires apparemment sans rapport… Plus encore, c'est la mise en place de l'atmosphère générale qu'on admire : cette Norvège-là ne fait pas envie, elle n'est aux yeux de l'auteur qu'un pays occidental comme les autres, avec ses zones de grisaille, si ce n'est qu'on y trouve aussi de grandes étendues vides ou de petites villes au bord des fjords.
Sans être un thriller dont chaque page vous agrippe, « L'enfant qui criait au loup » remplit son rôle de polar sombre au final inattendu.
Commenter  J’apprécie          20
Varg Veum a rencontré Janegutt au début de sa carrière à la protection de l'enfance. L'enfant avait deux ans et demi, avait dû être retiré à sa mère droguée et placé. Les deux se rencontreront à plusieurs reprises. Veum fera son possible pour venir en aide à Janegutt. Mais ce ne sera pas aussi simple qu'aurait pu le croire Veum…

Nous allons suivre la vie et les déboires de Janegutt. Nous le retrouverons à des périodes décisives mais critiques de sa vie d'enfant et de jeune homme. Les morts entourent ce pauvre Janegutt, le malheur traîne dans son sillage…

Même si la lecture de ce roman est plaisante, j'ai trouvé certains passages un peu longs. L'avancée de l'histoire est un peu lente. Et l'épilogue me laisse sur ma faim. J'ai trouvé cette fin un peu rapide par rapport au reste du livre qui s'étire quelque peu. Cela reste un polar sombre, qui met le doigt sur la détresse sociale et affective de certains sans non plus rentrer vraiment dans le sujet. C'est plutôt une toile de fond à l'histoire de Janegutt.

Un polar agréable à lire même s'il ne restera pas dans mes préférences.

Lien : https://lyseelivres.wordpres..
Commenter  J’apprécie          10
Gunnar Staalesen, né en 1947 à Bergen, est un écrivain et dramaturge norvégien, auteur de nombreux romans policiers. Après avoir étudié l'anglais, le français et fait des études supérieures en littérature à l'Université de Bergen, Gunnar Staalesen commence à publier des romans en 1969 et son oeuvre assez importante s'ouvre aussi au théâtre. L'Enfant qui criait au loup (2014) qui vient de ressortir en poche, est un roman du cycle « Varg Veum » qui compte plus d'une quinzaine de livres.
Varg Vum, héros récurrent de la série, est un ancien salarié de la Protection de l'Enfance devenu détective privé après avoir eu des déboires avec sa hiérarchie. Quand débute le roman, Varg Vum reçoit un appel téléphonique d'une vieille connaissance réclamant son aide : un gosse nommé Janegutt, dont il s'était occupé dans le passé, aujourd'hui jeune adulte, s'est planqué au fond d'un fjord, cerné par la police qui le soupçonne du double crime de ses parents adoptifs et il ne veut parler qu'avec lui.
Voilà un roman qui m'en a fait voir de toutes les couleurs, je l'ai trouvé bavard mais bien écrit, pénible à lire parfois mais sans l'abandonner pour autant, incompréhensible dans son intrigue dans un premier temps mais intrigant néanmoins et maintenant que je l'ai refermé, je ne peux m'empêcher de la qualifier de bon roman policier. Allez-y comprendre quelque chose…
Si vous avez l'intention de lire cet ouvrage, à mon avis il faut bien avoir en tête que la Norvège est après l'Islande le pays le moins densément peuplé d'Europe. Ce qui peut expliquer ce qui m'a semblé relever de l'abracadabrantesque dans l'intrigue : tous les personnages – et ils sont sacrément nombreux – sont tous parents directs ou indirects, en relations d'affaire ou autre si l'on peut dire, les uns avec les autres et ça m'a longtemps particulièrement agacé, comme une succession de coïncidences peu crédibles, jusqu'à ce que je replace tout cela dans le contexte démographique que j'ai indiqué. Ajoutons à cela, les patronymes difficilement mémorisables et ces liens familiaux où j'ai toujours beaucoup de mal à ne pas me noyer, sans oublier que l'intrigue se déroule sur plusieurs époques : mes prises de notes et ma boussole ne m'ont pas toujours permis de tout suivre pas à pas…
Donc en gros (en très, très, gros même), un gamin (Janegutt) de quelques mois retiré à sa mère biologique droguée, une première famille d'accueil dont le père meurt dans des circonstances pas claires pour ne pas dire suspectes, puis une seconde dont les deux sont assassinés et à chaque fois, Janegutt semble un coupable potentiel ; en parallèle un ancien florissant commerce de contrebande d'alcool, un avocat qui suit le gosse depuis le début, d'autres trucs et machins qui se greffent à l'histoire et en fin de compte, tout est évidemment lié pour le meilleur et pour le pire.
Lecture prise de tête (« Je lui donnai toutes mes informations, et elle finit par avoir l'air aussi perdue que j'étais en passe de le devenir. ») mais c'est aussi ce qui m'a tenu en éveil car je ne peux nier qu'il se dégage de ce bouquin un certain charme qui le rend finalement très attachant.
Comme dans tous les polars on y lira en filigrane, une critique sociale du pays et en particulier ici, la problématique de la protection de l'enfance, ces gamins qu'on retire à leurs parents biologiques défaillants, pour leur bien à priori, mais qui au final – comme pour Janegutt – ne fera que les envoyer de Charybde en Scylla.
Commenter  J’apprécie          10
Varg Veum n'est pas un homme ordinaire. Il a son petit quotidien mais ce qui l'habite est rarement emprunt de joie et de bonheur. Avant de devenir détective privée, il travaillait dans les services à l'enfance. Des enfants abandonnés, maltraités, battus... il en a vu. D'ailleurs, surement c'est la raison pour laquelle il a changé de métier.

Mais parfois, le passé revient de façon coup de poing. C'est pour cela que lorsque Cecilie le contacte, il se doute bien que quelque chose cloche. Ce n'est pas vraiment pour renouer avec lui qu'elle le rencontre, c'est pour lui parler d'une menace qui pèse sur lui. le nom de Jannegut lui rappelle aussitôt pleins de souvenirs et pas forcément les meilleurs.

Alors un petit retour dans le passé doit se faire. Et pour cela, il nous faut 300 pages pour nous raconter la vie bien difficile de ce gamin qui n'avait rien demandé au destin. Petit il a été enlevé à sa mère qui ne prenait pas soin de lui. Il faut dire que l'alcool et la drogue n'aident pas à une grande vigilance. Puis dans sa nouvelle famille, son père adoptif est trouvé mort dans les marches de la cave. Après dans sa nouvelle famille, se sont ces parents adoptifs qui sont retrouvés morts tués à la carabine. Beaucoup de cadavres entourent ce jeune garçon qui pour la peine ira en prison.

Et puis des années plus tard, c'est encore un proche de lui qui est retrouvé mort. Un proche de Varg le dirige aussi vers la culpabilité. le destin s'acharne t'il vers le garçon ou est-il un véritable criminel. En plus, il prévoit de le tuer. Mais connait-il toute l'histoire? Son instinct d'enquêteur est-il performant? Que lui manque t'il pour vraiment comprendre ce qui se passe?

J'ai vraiment adoré le personnage de Varg que j'ai décidé d'appeler par son prénom. Il est attachant ce vieux bonhomme qui malgré son désespoir, un coeur chaleureux palpite. Et puis, je ne connais pas beaucoup d'enquêteurs des pays du froid comme Erlendur, Per Toftlund, Inspecteur Konrad, Maria Kallio, Frédéric Drum.... Alors pour une découverte, c'est vraiment un plaisir. L'univers change vraiment des romans français et américain et c'est bien plaisant. Après, je n'ai pas essayé de prononcer le nom des villes et régions qui sont assez compliquées. Même si une carte m'est proposé au début d'ouvrage, cela ne veut pas dire que si je sais où elles sont c'est plus facile à dire.

Je me suis attachée au personnage principale et c'est pour cela que j'ai râlé toute seule lorsque j'ai fini le roman. Je voulais savoir ce qui allait se passer lorsque Varg allait rencontré Jannegut. J'ai pu l'apprendre après plus de 300 pages car avant il fallait raconter l'histoire du garçon. L'attente a monté très progressivement au fur et à mesure qu'on nous donnait le plus d'éléments. Mais pourquoi cette fin??? Pourquoi fait monter la mayonnaise pour me donner ça??? Varg est-il mort?? Je ne le veux pas, je le veux le découvrir encore dans une enquête. Il n'y a pas de suite à ce roman car chaque histoire est assez indépendante. Je voulais des pages en plus pour avoir toutes les réponses. Je suis frustrée de devoir rester sur ma fin. Pourquoi ce choix?? Arrgg.. J'enrage toute seule. J'étais tellement prise par l'histoire que je voulais une fin plus complète pour satisfaire ma curiosité qui c'est développée à chaque page.

Un premier polar norvégien qui m'a totalement convaincue. En plus, on peut retrouver des aventures de Varg aussi bien chez Gaïa que chez Folio Policier. Alors avec l'arrivée de l'hiver, prenez un bon polar qui va vous échauffer les esprits.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (140) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "La nuit, tous les loups sont gris" de Gunnar Staalesen.

Quel est la manie de Hjalmar Nymark ?

il tape du poing sur la table
il donne un coup de pied dans la table
il donne un coup de journal sur la table

10 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : La nuit tous les loups sont gris de Gunnar StaalesenCréer un quiz sur ce livre

{* *}