Dans l'ombre du Paradis

Très bien écrit mais un peu lent par rapport aux autres romans de la série

"Dans l'ombre du paradis" de Viveca Sten est le 7ème tome de la série avec Nora et Thomas, amis d'enfance, que j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir.
Une enquête policière intéressante, sur fond de jalousie, magouille, alors que la famille Larsson a fait construire une villa de luxe qui fait beaucoup parler.
Mais ce que j'aime le plus dans cette série, c'est le lieu où se déroule les intrigues, l'ile de Sandhamm en Suède, avec ses paysages merveilleux où l'on se déplace uniquement en bateaux.
Nora et Thomas sont toujours les deux personnages très intéressants et sympathique et j'ai l'impression de retrouver des amis en lisant ces livres.

On retrouve l'île de Sandhamn, on retrouve Nora et Thomas. On est dans un univers connu. le risque avec les romans à personnages et lieu récurrents, c'est que le lecteur ait l'impression de lire toujours le même roman. Viveca Sten ne tombe pas dans le piège et frappe fort avec le portrait d'un requin de la finance passant ses vacances à Sandhamn dans la luxueuse villa qu'il a fait construire. Thomas est en petite forme, Nora discrète mais efficace. L'essentiel est ailleurs dans l'évolution psychologique de cet homme, il n'y a pas loin du Capitole à la Roche Tarpéienne.


Et pour répondre à certains, c'est la force du polar nordique, ce n'est pas qu'un roman policier, c'est d'abord un Roman avec un grand R. Les amateurs de thriller américains trouveront le 1er tiers du roman un peu lent (on prend son temps dans le polar nordique), mais qu'ils se rassurent ça s'anime ensuite. Bref un roman que j'ai aimé et dont je me souviendrai longtemps comme je me souviens toujours de la Reine de la Baltique et de Nora enfermée dans le phare de Gronskar.

Plus qu'une enquête policière, ce roman raconte la chute d'un homme à qui tout semble réussir. A aucun moment, il n'apparaît comme une victime mais plutôt comme un grand fauve blessé et donc d'autant plus dangereux. Au début du roman, j'ai été décontenancé par le saut dans le temps, 5 ans. En revanche, malgré le faible nombre de suspects, l'auteur a réussi à me surprendre.