Le Manoir des glaces

Il démarre en douceur et avec cette ambiance mystérieuse, c'est parfait. Je ne pensais pas l'aimer autant mais j'avoue, je ne suis pas parvenue à le lâcher.

Victoria/Eleanor est atteinte de prosopagnosie, un trouble rare qui ne lui permet pas de reconnaître les visages. Alors quand elle voit sa grand-mère morte et croise le meurtrier, elle ne peut le décrire à la police. Héritant d'un manoir isolé, elle s'y rendra sans savoir que ce lieu cache de lourds secrets.

Que caché ce lieu? Quelle est son histoire? le temps qui s'est rafraîchit subitement était idéal pour cette lecture. L'action se passe. Pleine tempête de neige. Alors préparez votre plaid, votre boisson chaude et soyez prêts à vous plonger dans un thriller où l'ambiance est mystérieuse, où les secrets de famille sont légions.

Ce huis clos est construit intelligemment. L'auteure sème des indices qui feront sens à la fin. Mais qui au fil du récit ne sont que les pièces d'un puzzle complexe. L'ambiance pesante, oppressante est ke point fort de ce livre. Et j'ai adoré découvrir Eleonor.

La double temporalité joue sur nos nerfs. On pense avoir les clés de ce qu'on lit et bam nous changeons d'époque. Une écriture fluide qui saura vous séduire.

Eleanor a assister au meurtre de sa grand-mère Vivianne sur le seuil de son appartement. Atteinte de prosopagnosie, elle ne peut pas identifier l'assassin.
Vivianne lui a légué son manoir au bord de la forêt suédoise dont elle n'a jamais entendu parler. Accompagnée de sa tante Veronika, de son compagnon et d'un avocat assez étrange Eleanore, va être confrontée aux terribles secrets que ce Manoir détient depuis tant d'années.

La prosopagnosie est un trouble neurologique rare qui se caractérise par l'incapacité à reconnaître les visages humains.

Un récit en Huit clos dans une ambiance totalement oppressante. Coupé de tout ce manoir, est terrifiant d'autant plus avec la tempête de neige qui s'abat dans le domaine.
Les personnages d'Eleanor et de Viviane sont très complexes, il va falloir réussir à suivre. Une superbe imagination de Camilla avec une plume qui m'a séduite également.
L'autrice à extrêmement bien maîtriser son histoire en ne dévoilant que petit à petit de petits indices inexploitables pendant toute la première moitié.
J'ai été troublé par la lenteur des faits, mais quand même complètement accros par l'ambiance de peur qui règne entre les murs de la bâtisse.
Disparition, cahier intime, secret de famille tous les ingrédients sont réunis pour des interrogations illimitées.
L'autrice joue sur une double temporalité, c'est merveilleusement bien ficelé. Pas-à-pas, nous commençons à lever le voile trouble qui recouvre l'histoire mais rien est gagné.
Tout va s'accélérer et là impossible de ne pas arriver à la fin mot de l'histoire.
Très agréablement surprise par les rebondissements une fois tous les éléments en main.
Une lecture addictive malgré le rythme.
Une très belle découverte.

Comment ne pas être attiré par cette couverture, cherchant un livre pour un trajet en avion ce livre m'a immédiatement interpellé et plus encore après avoir lu la quatrième de couv'.
Eleanor est encore sous le choc d'avoir retrouvé sa grand-mère gisant étendue sur le sol de son appartement, choc doublé de cette peur de se retrouver une fois de plus face à l'assassin qu'elle ne pourra de toute façon pas identifier car atteinte de prosopagnosie (l'impossibilité de reconnaître les visages, y compris ceux de son entourage et pire son propre reflet).
A la mort de sa mère alors qu'elle était très jeune, et ignorant l'identité de son père, c'est sa grand-mère Vivianne qui l'a élevé, enfin élevé est un bien grand mot puisqu'elle était incapable du moindre signe d'affection, pourtant Eleanor l'aimait.

Eleanor hérite donc d'une partie d'un manoir dont elle ignorait l'existence, isolé au coeur de la forêt suédoise, que personne n'habite depuis plus de quarante ans et dont seul un gardien prend encore soin. Contacté par un avocat, elle se rend sur place accompagnée par son petit-ami Sebastian et sa tante Veronika pour un état des lieux avant la vente de la demeure.
Rien ne se passe comme prévu, le gardien ne donne plus signe de vie depuis plusieurs jours, Eleanor se sent observée, la demeure semble cacher un secret qu'un journal découvert dans une pièce sans fenêtre l'aidera à dévoiler.
Ce journal est celui d'une domestique polonaise embauchée par ses grands-parents dans les années 60, dans lequel est compilé des échanges entre différents protagonistes.

Ce thriller est vraiment prenant, alternant entre passé et présent, le récit dévoile lentement un passé se répercutant sur le présent. L'atmosphère au sein de cette demeure est pesante, entourée de cette forêt menaçante, de ce tableau saisissant représentant la famille dont trois des membres sont décédés et de ces agressions dont sont victimes Veronika et l'avocat. S'ajoute à ce troublant séjour : une panne d'électricité, une tempête de neige et une impossibilité de communiquer avec l'extérieur.

Il est difficile de comprendre tous les faits se déroulant, ce sont les éléments s'étant déroulés dans les années 60 qui nous aide à saisir ce qui se joue. Un huis-clos glaçant et un dénouement saisissant.

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Un huit clos glaçant !
Eleanor souffre de prosopagnosie (elle ne reconnaît pas les visages), mais elle sait comment vivre avec. Comme tous les dimanches elle se rend chez sa grand-mère Viviane pour le souper ,mais elle la trouve agonisante, une paire de ciseaux plantée dans la gorge. Sur le palier elle croise le tueur, mais est incapable de l'identifier. Eleanor apprend que sa grand-mère lui a légué un manoir " le domaine de Haut soleil". Elle s'y rend avec son petit ami et son avocat pour procéder à un inventaire de succession.
C'est là que tout commence ... des portes qui claquent, des silhouettes qui apparaissent, des grincements etc...
Le suspens est constant. L'ambiance est glaçante, suffocante, oppressante et tellement addictive !
J'ai adoré

💜 Dès les premières pages de ce thriller, le lecteur est projeté dans la vie d'Eleanor avec les difficultés qu'elle rencontre au quotidien.
💜 On découvre assez rapidement les personnages qui sont au centre de l'histoire dans le fameux manoir : son compagnon Sebastian, l'avocat Rickard Snall ainsi que Veronika, sa tante. le gestionnaire manque lui à l'appel.
💜 L'autrice présente le récit sur deux périodes, l'une dans les années 1960 lorsque Viviane vivait alors au domaine et l'autre, actuellement.
💜 Eleanor va devoir résoudre certaines questions, trouver des réponses aux secrets de famille.
💜 J'ai adoré l'écriture de Camilla Sten, elle est exceptionnelle. La construction de l'histoire est fine et précise, elle passionné forcément le lecteur. Elle ne laisse pas de marbre, elle provoque l'inquiétude et la peur.
Un thriller parfait.
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L'auteure nous embarque dans une ambiance à la fois glaçante, oppressante, palpitante et totalement addictive.

A travers des chapitres courts on navigue entre passé et présent. Un passé mystérieux qui va dévoiler un drame terrible. Dans le présent, un meurtre synonyme de vengeance et le mal qui s'invite dans le manoir, qui rode, qui surveille, qui frappe tout en restant invisible.

Un huis clos en pleine tempête dans le présent où toute fuite devient impossible alors que l'urgence ne fait que croitre. Tension et paranoïa vont faire palpiter notre coeur.

Un terrible secret est sur le point d'être dévoilé mais l'auteure sème ses révélations, dans les deux temporalités, au compte-goutte pour nous tenir en haleine.

Qu'il est bon alors d'élaborer des hypothèses. de les voir s'effriter ou prendre plus de consistance au fil des chapitres. J'avais deviné une partie du mystère mais j'ai été totalement surprise pour la plus conséquente.

Une histoire qui ma souvent tenue en apnée. J'ai été séduite par ses personnage souvent troubles et aux personnalités particulières. J'ai été touchée par la maladie dont souffre Eleanor, par le fait qu'elle en soit devenue si craintive.

Les relations entre les protagonistes sont elles-mêmes très complexes. Un petit quelque chose de malsain et en même temps l'amour qui les lie malgré le côté persécuteur.

J'ai aussi souvent été frustrée par ses fins de chapitre qui se terminent sur une phrase choc. Que ce soit dans le passé ou le présent, l'auteure nous maintien sous tension et il devient impossible de lâcher le livre.

Après "Le Village perdu" l'auteure signe une nouvelle fois un excellent thriller que je ne peux que chaudement vous recommander.

Un coup de coeur.
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C'est le premier roman de Camilla Sten que je lis.
Le moins, que l'on puisse dire, c'est que cela démarre très fort, avec le meurtre de la grand-mère de l'héroïne, Eleanor, qui va hériter du coup d'un manoir isolé en plein milieu de la mystérieuse forêt suédoise !
De manière générale, j'aime beaucoup le côté très dépaysant des polars nordiques et là, pas de déception…

L'auteure nous entraîne dans un huis clos glaçant, où les personnages sont isolés de tout, au milieu de nulle part. le personnage principal aurait pu être le manoir lui-même, tellement son rôle et sa situation géographique ont de l'importance, mais Camilla a “construit” une histoire audacieuse, qui recèle de nombreuses idées qui donnent un sacré plus à son récit.

Tout d'abord.
- Eleanor, souffre de prosopagnosie, une maladie très rare qui l'empêche de reconnaître les visages. Elle est la seule à avoir croisée le ou la meurtrière, mais son esprit n'a pas pu l'enregistrer. Et pour cause, elle est incapable de se souvenir d'un visage, pas même le sien, lorsqu'elle se voit dans un miroir.
- le cadre, les paysages isolés et le climat très hostile sont bien exploités par Camilla, créant une atmosphère oppressante avec des personnages qui ne peuvent compter que sur eux-mêmes, une tempête de neige ayant immobilisé les accès routiers et le réseau téléphonique.
- le choix d'écrire aussi avec une double temporalité, qui apporte de la complexité au récit, ce qui permet à l'auteure de jouer d'autant plus avec ses lecteurs puisqu'elle révèle au compte-gouttes de minuscules indices au fil des pages…
- Un roman policier (où d'ailleurs, il n'y a aucun policier…), on recherche le ou la coupable, en évitant de se faire tuer à son tour.

Non-dits, secrets de famille, intrigues bien ficelées, nombreux rebondissements, un récit fluide et très agréable à lire… jusqu'à la dernière ligne, jusqu'aux révélations finales.

Merci à Babelio pour cette très belle découverte !
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À Stockholm, le témoin d'un meurtre est atteint d'une maladie rare qui l'empêche de reconnaître les visages et plus particulièrement celui du tueur qu'elle vient de croiser. Ailleurs en Suède, un mystérieux manoir isolé, situé au milieu des bois, est inhabité depuis plus de quarante ans. Ce même témoin, Eleanor, vit maintenant dans la peur d'être reconnue par le tueur - à n'importe quel moment - et d'être éliminée. Elle vient d'hériter de ce manoir et s'y rend avec son ami. Elle y retrouve sa tante et un avocat, arrivés un peu avant eux. Les voici donc tous les quatre prêts à passer quelques jours ensemble, dans ce manoir perdu, pour faire l'inventaire de la propriété et de ses meubles.
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Dans le huis-clos qui commence, chaque évènement - même insignifiant - prend pour Eleanor une tournure inquiétante. Une porte de voiture fermée qu'on retrouve entr'ouverte. Une silhouette sombre inconnue entr'aperçue de nuit dans le parc, au bord du lac. Des craquements dans différentes pièces de la maison. Des situations anormales. Telles que la tante d'Eleanor qui couche dans un cagibi plutôt que dans sa chambre, ou l'avocat qui passe des coups de fil en cachette, ou le régisseur du domaine qui est introuvable et semble avoir disparu. Et cette question lancinante : pourquoi ce manoir est-il resté inhabité si longtemps? Que s'y est-il passé? Quels secrets la grand mère d'Eleanor - qui en était la propriétaire - a-t-elle emportés dans sa tombe?
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Dans la tempête de neige, dans le froid glacial qui enveloppent le manoir, tout peut arriver à chacun des protagonistes. L'auteure nous tient en haleine et joue avec nos nerfs. Elle nous livre un double récit : dans le présent, mais aussi cinquante ans auparavant, l'histoire d'Anushka. Anushka semble être liée à la famille d'Eleanor et à ce manoir. Est-ce que ce passé lointain va nous éclairer sur les questions du présent? En tout cas, ces retours dans le passé ont un autre rôle : ils interviennent souvent après un cliffhanger et nous font mijoter, le temps d'un chapitre, dans notre impatience de connaître la suite. Habile!
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Grand amateur du genre policier, j'ai aimé découvrir dans le manoir des glaces un élément d'intrigue que je n'avais jusqu'à présent jamais rencontré. Car le coup de la prosopagnosie (c'est la maladie dont souffre l'héroïne), on ne me l'avait encore jamais fait! Et Camilla Sten a su exploiter au mieux cette curieuse maladie pour pimenter son roman. Instructif et brillant! Très bon roman donc. Tout au plus pourrais-je lui reprocher l'emploi abusif de quelques vieilles ficelles usées du polar comme le réseau GSM qui n'est plus opérationnel au moment crucial… mais qui le redevient pour un appel sans importance sans qu'Eleanor réalise qu'elle peut enfin passer un coup de fil vital. Un détail cependant. Merci à Babelio et aux Éditions du Seuil pour ce grand moment de suspense.

Il y a des romans comme ça, qui nous accaparent dès les premières pages, qui nous aspirent, en quelque sorte. le Manoir des glaces, de Camilla Sten est de ceux-là.
Eleanor, la narratrice, a une trentaine d'années et souffre depuis toujours de prosopagnosie : elle ne reconnaît pas les visages. C'est une pathologie invalidante et terriblement angoissante, mais la jeune femme sait comment vivre avec.
Suite au décès de sa mère, c'est sa grand-mère, Vivianne, qui l'a élevée. Un dimanche soir de septembre, Eleanor, se rendant chez sa grand-mère, trouve celle-ci agonisante, une paire de ciseaux plantée dans la gorge. Sur le palier, elle a croisé le tueur. Qu'elle est incapable d'identifier.
Vivianne était une femme très belle. Cruelle et revêche. En un mot, odieuse. Après sa mort, Eleanor apprend que sa grand-mère lui a légué un manoir isolé dans la forêt, le Domaine de Haut Soleil. La jeune femme n'avait jamais entendu parler de cette propriété auparavant.
Afin de procéder à un inventaire de succession, Eleanor, Sebastian – son petit ami, Veronika – sa tante, et Rickard – l'avocat en charge du dossier, se rendent sur le domaine. Nous sommes en plein hiver, le blizzard se lève et le froid envahit la campagne.
Au sein du manoir, l'ambiance est tendue entre les quatre protagonistes. D'ailleurs, ne sont-ils que quatre ? On se le demande. Des voix, des portes qui se ferment, des silhouettes qui apparaissent, des grincements, vont nous faire douter.
Dans ce huis-clos anxiogène et terriblement bien mené, le journal intime d'Anushka, vingt ans en 1968, et domestique de Vivianne à cette époque, vient s'intercaler, sans jamais rien clairement révéler.
Le suspense est constant, les coups de théâtre s'enchainent, on pense entrevoir la réalité, et de nouveaux secrets affleurent, détricotant toutes nos certitudes. C'est nébuleux et tordu à souhait.
J'ai eu un véritable coup de foudre pour le Manoir des glaces.

Une très bonne surprise !

Ayant été plutôt mitigée sur "Le village perdu", mais essayant toujours de lire un deuxième livre d'un auteur m'ayant peu convaincu, j'ai décidé de retenter avec Camilla Sten et j'ai bien fait !

Tout y est pour passer un bon moment angoissant dans un huis-clos oppressant, alternant les passages au passé/présent.

Eléanore a assisté aux derniers instants de sa Grand-mère Vivianne sauvagement assassinée. Quelques mois plus tard, elle apprend que celle-ci possédait un manoir dont elle ignorait l'existence. Afin d'estimer les biens du domaine, Eléanore, son compagnon, l'avocat ainsi que Veronika sa tante vont passer quelques jours dans ce fameux manoir qui va révéler de bien sombres secrets.

Secrets de famille, meurtres, suicide, folie sont les maîtres mots de ce roman extrêmement addictif, les chapitres courts donnant beaucoup de rythme ainsi que leur fin qui ne donne qu'une envie : continuer à tourner les pages.
Je ne me suis pas ennuyée une seconde et j'ai adoré me plonger dans le passé de cette femme austère et tyrannique qu'était Vivianne.

Peu à peu on comprend ce qui s'est tramé et les drames qui ont conduit aux événements du présent. Je n'ai absolument pas deviné le fin de mot de l'histoire et ça j'adore.

Camilla Sten réussit ici un excellent thriller à l'ambiance particulièrement angoissante et à l'intrigue très bien ficelée.

Je remercie grandement les Éditions du Seuil ainsi que NetGalley pour la lecture de ce roman.
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