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J'ai eu envie de découvrir le monde « zombie » ou dans le cas de ce roman « le peuple lafonien »
Ce livre se présente sous la forme d'un docu-fiction. Vous avez avant chaque chapitre un historique des faits et de l'autre, vous suivez Johannes nouvel habitant de l'île.


En ce qui concerne l'intrigue… je ne sais si vous l'avez lu, mais il ne se passe quasi rien… enfin, quand je dis « quasi rien » c'est juste que l'action avance lentement, banalement sans grand cataclysme, effet… On a juste une sorte de récit distant des faits… Par contre, c'est bien écrit donc on est pris au piège de continuer sa lecture.


Ce que j'ai beaucoup aimé c'est le message véhiculé dans ce livre : la peur de l'autre car différent ou incompris. Les lafoniens ne désirent que vivre comme tous les autres êtres de la planète, mais ont leur retire ce droit voire même, on tente de les faire disparaître que cela soit socialement, géographiquement voire physiquement. La recherche de Johannes va le conduire à comprendre que le plus important n'est pas ce que l'on est ou aurait été, mais ce que l'on désire être.


Un roman court et plein de vie.
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"Quand il parlait, on devinait des bibliothèques entières de poésie derrière ses mots. Tandis que les miens, lourds et grossiers, tombaient par terre comme des pierres."
Je lis beaucoup de romans et de BDs sur le thème du Zombies. Celui-là m'a émotionnellement touché. C'est un roman particulier dans le genre: pour commencer nous avons le point de vue d'un zombie. Il n'est pas idiot, il n'est pas agressif et il souhaite être comme tout le monde, il souhaite se mêler aux autres et vivre une vie normale. Ce n'est pas un roman où les zombies se baladent dans les rues pour bouffer des cerveaux avec pour ennemies des badass qui tentent de les trucider à coup de machettes, ni un roman sur la quête du survivant qui tente de reconstruire le monde dans un désert apocalyptique. C'est plutôt une expérience de lecture : avoir le point de vue d'un mort-vivant. Certains passages sont difficiles. A la fois poésie et macabre, souffrance et douceur.
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Dans le quatrième de couverture il est dit : "Roman existentiel, fable sensorielle et conte morbide tout à la fois, Zombie nostalgie est un véritable ovni du genre."
C'est exactement ça, les pensées d'un être ni humain ni vraiment mort qui se demande ce qu'il fait sur terre et pourquoi il existe.

Un bon bouquin, qui change du roman de zombie habituel, ici ne vous attendez pas à de l'action ni à une invasion à la Romero (malgré qu'on en parle dans le roman) ou à du Walking dead, on est plus sur comment ressentir des sentiments et des sensations et savoir qui l'ont est et d'où l'ont viens quand on est amnésique, léthargique et empoté.

J'ai passé un agréable moment de lecture avec Zombie Nostalgie et en prime la fin est surprenante et excellente !
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J'ai tout d'abord été attirée par cette couverture puis par la quatrième de couverture, je ne lis pas énormément de récit de ce type mais celui-ci a titillé ma curiosité.

Le livre étant court je me suis dis qu'au pire je ne prenais pas un grand risque et j'ai plutôt bien apprécié cette lecture, j'ai juste un doute sur les 50 dernières pages qui tournent un peu en rond à mon sens.

Nous suivons ici un homme qui se réveille dans un espèce de hangar et qui est sur une île, celui-ci ne comprend pas ce qu'il fait la et remarque qu'il est différent par rapport à avant.

Nous le suivons sur cette île mystérieuse et nous avons également des passages en italique nous narrant les premières arrivées mystérieuses sur celle-ci.

Notre homme va avoir un appartement à partagé avec quelqu'un choisi par le protocole des nouveaux arrivants, il va également se voir attribué une nouvelle identité ainsi qu'un nouveau métier.

Il va petit à petit gravité et d'intégré sur ce nouveau lieu et découvert qu'il est dépourvu de certaines choses, le récit et les réflexions sont intéressantes concernant ce nouvel état.

Une lecture qui fait réfléchir et que j'ai plutôt bien aimé au final, un peu longuette sur la fin.
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Pas de zombies qui poursuivent des vivants en grognant dans ce roman.
Un “homme” Johannes van der Linden s'éveille sur une île.
Enfin un “homme”…
Un être sans passé, sans émotion ou plutôt habité par la seule émotion celle d'un manque. Manque de sa propre histoire, de sensations, de vie.
L'île est peuplée de gens comme lui des zombies. Ils forment une société exclue du monde et qui par certains côtés ressemble à un théâtre. On y joue la pièce “Faisons comme les humains”. Mais comme tous ne sont pas vivants et n'ont que de très très vagues souvenirs alors la pièce est pathétique.
Johannes van der Linden va essayer de savoir comment on en est arrivé là et comment lui est arrivé là. A-t-il un passé ? Peut-il s'échapper et parcourir le monde ?

La question de fond posée par le roman est : qu'est-ce qui fait de vous un être humain. Vos souvenirs ? Ils n'en ont pas. Vos émotions ? Ils en ont très peu ?
Johannes est à sa manière vivant. Il est vivant, car il veut savoir, il veut (re)découvrir son passé s'il y en a eu un. Il est en quête de réponses contrairement à la plupart des autres.

Point de vue intéressant pour ce roman, mais je reste mitigé :

Certaines questions restent absolument sans réponse. Johannes entame un voyage initiatique à la recherche de son hypothétique passé. Que les zombies aient un passé ou pas : Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Ils ne peuvent pas apparaître comme ça sur une île en plein milieu de l'océan. non ?
le récit subit aussi le contre-coup d'être raconté par un zombie. Il nous narre son histoire comme s'il était le passager d'un corps étrange et un peu apathique. C'est un peu froid et détaché. D'un autre côté, je ne m'attends pas à trouver de la chaleur humaine…
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Je ne peux pas vous parler de ce livre sans spoiler, vous êtes averti-e-s. Je trouve ce livre dégoûtant! Certains mots dans le résumé auraient dû me mettre la puce à l'oreille "qui défie toute notion d'humanité" "brosse le portrait d'un monde mort" alors ce sont donc des zombies qui ne disent pas leur noms... Qui s'attèlent à l'automutilation pour ressentir des choses. Je pense que j'ai dis ça j'ai tout dit. Eloge du sadisme et de la douleur, Oystein Stene est un autre de ces auteurs torturés qui nous livrent leurs fantasmes sadiques dans un format romanesque. J'ai pas envie de me fouler plus pour écrire cet article de ce livre mort, ennuyeux, sadique, qui fut une perte de temps et un petit traumatisme.
Lien : https://charlyyphoenix.blogs..
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Ceux qui ont vu The Walking Dead comprendront : ce livre commence pareil mais dans l'autre sens. Je m'explique : à la place d'avoir un type qui se réveille dans un hôpital et découvre son monde envahi par les zombies, on a ici un type qui se réveille à poil dans un entrepôt et en fait, c'est un zombie. Pas mal le pitch non ? Eh ben ouais, pas mal du tout cette idée, ça change vraiment, ce livre est un véritable ovni. Rien à voir avec les histoires de zombies habituelles, pas de scènes d'action, pas d'invasion, non, ici on rentre dans les pensées d'un être ni vivant ni mort mais dont les questions existentielles n'ont rien à nous envier : il se demande ce qu'il fait sur terre, pourquoi il existe, il aimerait ressentir des choses, avoir des émotions, des désirs et des souvenirs. En fait - c'est même le côté pathétique de sa condition - il a clairement conscience de ses manques surtout lorsqu'il se compare aux humains. Parce que oui, dans ce livre il y a d'un côté les zombies (appelé Labofniens) cantonnés sur leur île au milieu de l'océan Atlantique et de l'autre, notre monde à nous, les humains. Et je vous laisse deviner qui a le pire rôle dans cette histoire, qui a peur de la différence (pas forcément à tort d'ailleurs mais je n'en dévoilerai pas trop) et qui cherche à se débarrasser de l'autre… Au fil des pages, on comprend que les services secrets des grandes puissances mondiales ont connaissance de l'existence de l'île de Labofnia et on peut observer les comportements des uns et des autres dans les relations qui se tissent entre les “cultures”. C'est vraiment intéressant de ce point de vue que l'on peut qualifier d'ethnologique.
Evidemment, il a aussi un petit loufoque dans ce roman, par exemple ce qui est marrant c'est qu'on se rend compte avant le narrateur de ce qu'il est en réalité, c'est aussi de voir quels efforts les Labofniens doivent consentir ne serait-ce que pour parvenir à se mouvoir à peu près normalement ou pire encore pour prononcer autre chose que des sons désarticulés. Édifiant ! Bref, en tant qu'amatrice de zombie je dois dire que j'ai passé un bon moment de lecture et j'ajoute qu'à se mettre dans la peau d'un mort-vivant, il faut reconnaître que ce n'est pas une sinécure !
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Voilà une variation de plus sur le thème du zombie, publiée par Actes Sud, ce qui implique une certaine prétention littéraire et "pas seulement" du divertissement. le récit est assez ennuyeux, mais son sujet l'est aussi : le narrateur se réveille dans une île de l'Atlantique nord, Labofnia, où apparaissent régulièrement, inexplicablement, des sortes de morts-vivants, des êtres désorientés, engourdis, qui se souviennent vaguement d'avoir vécu et qui se sentent morts. Ils font semblant d'être des humains normaux et tentent d'exister en l'absence de sensations et de sentiments. Leur vie manque de charme, le récit aussi, avec son détachement scandinave à cieux couverts et crachin persistant. Le narrateur, dont le récit alterne avec des documents d'archives fictifs, est en quête de son passé et de la signification de ce qui lui arrive. Bien entendu, comme nous sommes chez Actes Sud, tout cela tourne à la fable politique orientée du bon côté. Mais la première impression d'ennui surmontée, on finit par s'intéresser quelque peu au personnage et on a envie de savoir ce que tout cela veut dire.
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Le narrateur Johannes van der Linden nous conte l'histoire et sa vie en Labofnia.
Pays étrange, perdu dans le pacifique, inconnu du monde entier, qui fait environ 2km2 de superficie.
Ses habitants, les Labofniens, surgissent adulte dans ce pays. Pas d'enfants, de jeunes ou de vieillards Les nouveaux arrivants se réveillent sans souvenirs, sans émotions, sans aucunes sensations. Leur corps leur semble distant, leur peau est blafarde et couverte de taches verdâtres et bleuâtres. Ils se déplacent difficilement, les deux bras en avant pour ne pas tomber, s'expriment par grognements.
Certains se rappellent certaines choses, que ne rien ressentir n'est pas naturel, que si on est mort, on a du être vivant, une sorte d'instinct, inné, d'une autre vie, d'une autre réalité.

« Si seulement il avait su à quel point j'aurais aimé comprendre ce qu'il éprouvait ! À quel point j'aurais aimé ressentir ce qu'il ressentait ! »

Le narrateur est Johannes van der Linden, numéro d'identité nationale 2202198917. Il nous conte son arrivée et sa vie sur cette île perdue, son travail d'archiviste qui lui a permis d'en connaitre beaucoup sur cette île.
Le roman alterne entre chapitre sur l'histoire secrète du pays et celle de son narrateur.

Ici, pas de sang, pas de mangeurs de chair fraiche, pas d'apocalypse. Tout est introspection.

Comment se réapproprier son corps, ses émotions, son passé, comment se sentir vivant ?

Ce livre de Øystein Stene est une fable politique, sur la traite des esclaves, la shoah, l'immigré, l'Autre, que nous reléguons dans des territoires invisibles.

Certains épisodes font clairement allusion à la shoah.
« À cette occasion, une cérémonie grandiose serait organisée dans le nouveau palais des sports et des congrès qui sortait de terre à Green South. Tous les Labofniens y seraient réunis, […]
Auparavant, nous aurons constitué un fichier de l'ensemble de la population. […]
Des studios de photographe seront installés un peu partout dans la ville. Tous les habitants recevraient une convocation pour s'y rendre. On les photographierait de face et de profil pour compléter le fichier. »

D'autres épisodes font allusion à l'esclavage et sa traite, à La controverse de Valladolid : les indiens ont-ils une âme ?
D'autres à la colonisation et à l'utilisation des habitants des pays occupés comme chair à canon.

Certaines phrases relatives à l'administration m'ont déplu, y voyant une critique binaire de ces fainéants de fonctionnaires de nos sociétés, même si je pense que l'idée de l'auteur était de faire allusion à l'aveuglement de certains fonctionnaires et leurs dévouements un peu trop zélés durant les périodes sombres de notre histoire.
Une légère baisse de régime en troisième partie, mais rien de bien grave pour apprécier ce texte.

Une note humoristique sur la mode médiatique et littéraire des zombies à la fin de ce roman que je vous laisse découvrir.

Sombre, documenté, réaliste (malheureusement), stylé : à vos libraires.
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J'ai découvert ce livre par un partage sur sa parution sur la page facebook d'un papillon dans la Lune et elle l'a d'ailleurs chroniqué entre temps. Sinon comme bien des exofictions je serais passer à coté, et ça aurait été dommage.

Zombie Nation est devenu Zombie Nostalgie qui doit son nouveau titre vraisemblablement parce que déjà employé par le Zombie Nation de David Wellington pour son tome 2 de Zombie Story. le changement de titre commercial pour la France n'est franchement pas un soucis. Il ne m'a pas gêné, les deux titres se valent. Et il est bien de connaitre les deux, je trouve que ça apporte déjà une certaine dimension au roman.

La suite sur le blog
Lien : http://laprophetiedesanes.bl..
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