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Critique de linagalatee


Sara a 34 ans, elle est maman d'une petite Ally et va bientôt se marier avec Evan. Elle sait depuis toujours qu'elle a été adoptée, et que son père adoptif ne l'a jamais désirée, c'est l'une des raisons pour lesquelles elle consulte Nadine, psychologue. Pas facile comme début dans la vie.

A quelques mois de se marier, elle décide de rechercher ses parents biologiques, idée qui la taraude depuis de nombreuses années, mais toutes les vérités sont-elles bonnes à apprendre ?

Après avoir lu le premier roman de Chevy Stevens Séquestrée -, je l'avais rangée dans mes « auteurs à suivre ». En effet, nous avions aimé son style d'écriture, sa façon de raconter son héroïne à travers ses séances avec Nadine, psychologue (euh la même Nadine ?) et le montage de l'histoire avec sa dose de violence, d'espoirs déçus, de rage contenue.

Dès le premier chapitre de ce second roman, c'est à nouveau à travers Nadine que Sara se raconte et là on se dit : « trop facile de se resservir des mêmes ficelles qui ont marché la première fois ». Sauf que dès le troisième chapitre, c'en était fait de moi, j'étais captivée... On craque de nouveau, pour notre plus grande satisfaction.

Sara a une façon totalement différente de se raconter, elle ne se pose pas en victime. Certes, ses origines ne sont pas des plus faciles à porter, mais elle conserve cette même hargne, cette même volonté d'aller toujours de l'avant, quitte à tout renverser sur son passage.

Elle va être harcelée par les plaisantins, les journalistes avides de scandales et par ce père biologique. Elle a été conçue dans la violence, la haine, et c'est comme si tous ces sentiments étaient en elle depuis sa naissance.

Voilà un personnage très complexe qui va encore être enrichi par le fait d'être une mère fusionnelle, une louve conçue par un monstre et une victime. Ce monstre qu'elle rêvait de connaître va la harceler à la limite du supportable.

Cette romancière est vraiment très forte d'arriver à nous convaincre une seconde fois avec le même « plat », et s'il y a du rab, j'en reprendrais bien, et je demande même un doggy bag pour rapporter à la maison.

Nous en redemandons donc de ces récits piochés dans les dossiers des patients de Nadine, puisqu'il faut accepter qu'elle est peut-être le fil conducteur et la véritable héroïne des romans, comme d'autres ont raconté les enquêtes de quelques bon flics.

Lien : http://www.onirik.net/Il-cou..
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