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3,75

sur 179 notes
La négation d'un bon roman. Une héroïne pas crédible et d'une bêtise crasse, des dialogues ridicules, des situations ampoulées et navrantes.
Chevy Stevens fait sa thérapie par l'écriture et nous l'inflige, ce n'est vraiment pas sympa.
Autant dire que l'écriture de cette critique va être inhabituellement courte. 1,5/5

A la place, je vais vous raconter une petite blague :

C'est un singe qui rentre dans un bar, qui s'approche du comptoir et demande au serveur :
- Vous avez des bananes ?
- Non on n'en a pas.
- Vous avez des bananes ?
- Heu non, on n'en a pas.
- Vous avez des bananes ?
- Mais je viens de vous dire que non, s'énerve le serveur.
- Vous avez des bananes ?
- Non ! Je ! N'ai ! Pas ! de ! Bananes !!!!
- Vous avez des bananes ?
- Putain, si tu me demandes encore une fois si j'ai des bananes, je te cloue la langue au comptoir !!!
- Vous avez des clous ?
- Non...
- Vous avez des bananes ?
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Quelques semaines avant son mariage, Sara éprouve le besoin de clarifier son passé. Adoptée par une mère aimante et douce, et un père exigeant et froid, elle souhaite connaître ses parents biologiques. Ce faisant, elle met le doigt dans un engrenage infernal qui va lui faire vivre quelques semaines de cauchemar.

L'étau se resserre, l'angoisse va croissant, le suspense ferre le lecteur ; les recettes du thriller prenant sont bien là ! La lecture est facile et agréable : écriture fluide, typo aérée, chapitres assez courts. le roman ouvre en outre des réflexions intéressantes sur l'adoption, l'éducation, la paternité, l'hérédité et la crainte que les 'tares' se transmettent entre générations. Malgré tout, l'intrigue est relativement classique, finalement sans grandes surprises, à tel point que j'ai du mal à m'en souvenir quelques semaines après lecture, mélangeant notamment avec celle de 'Fête fatale' de William Katz.

On peut se demander pourquoi l'auteur ne s'est pas contentée d'une narration à la première personne sans passer par l'artifice de séances chez une psychiatre. J'avais bien du mal à imaginer ce thérapeute aussi muet qu'invisible, au-delà des premières lignes qui le rappellent à chaque début de chapitre. Si ce procédé narratif convenait parfaitement au précédent roman, 'Séquestrée', il m'est apparu totalement incongru ici.

Dernier reproche : un titre particulièrement cucul comme on en voit trop, la version originale s'intitulait 'Never Knowing'.

De cet auteur, lu et beaucoup aimé 'Séquestrée' - il est disponible en poche.
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À la lecture du résumé en quatrième de couverture, j'étais très enthousiaste et impatiente de me plonger dans Il coule aussi dans tes veines. Je me sentais d'emblée pleine d'empathie pour cette Sara, fille adoptée et qui cherche à connaître sa véritable origine. Il s'agit d'un thème qui me touche beaucoup. Rajoutons à cela la découverte ahurissante que son papounet biologique est un tueur en série toujours en cavale depuis plus de trente ans. Prometteur, n'est-ce pas?

Hélas, Chevy Stevens ne les tient pas. Déjà, la construction narrative m'a paru très artificielle et bancale. En effet, chaque chapitre correspond à une séance de psy pendant laquelle la narratrice, Sara, raconte tout à sa thérapeute. Ça ne rend pas l'intrigue très crédible.

Les personnages, de plus, deviennent très vite horripilant, Sara itou. Autant je comprends sa quête identitaire, son mal-être par rapport à l'attitude antipathique de son père d'adoption ou ses angoisses liées à la vérité, autant ses atermoiements et certaines réactions m'ont fatiguée. Avant même que l'histoire ne débute, on la découvre dépressive, obsessionnelle et colérique. Ça fait déjà beaucoup.
Et sa gamine donc! Avec ses crises de violente colère. Il y a peut-être du soucis à se faire de ce côté là aussi... Ou les prises de bec répétitives et irritantes entre Sara et sa plus jeune soeur adoptive Mélanie. J'aurais bien proposé de les mettre au coin avec interdiction d'ouvrir la bouche tant ça confine à la puérilité parfois.

Le roman se transforme en une enquête criminelle chaotique et, là encore assez bancale. On peine à croire à l'action des policiers et le rabâchage des citations de L'art de la guerre de Sun-Tsu par l'un d'eux est rapidement fastidieux (ce qui n'enlève rien aux qualités de l'ouvrage de stratégie proprement dit).

Bref, une lecture plus que mitigée pour commencer l'année. Ça se lit certes vite mais disparaîtra tout autant. Je garde surtout la sensation d'un roman qui hérisse le poil. Pas forcément ce que je recherche.
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Ayant adorée son premier roman, "Séquestrée", je n'allais pas m'arrêter en si bon chemin avec Mme Stevens. S'il est dommage qu'elle use du même procédé narratif - la victime qui se confie et raconte l'histoire à sa psychiatre - (même s'il est tout à fait agréable au demeurant), cet opus se lit avec tout autant de plaisir et de fébrilité quant à découvrir la fin.
Où l'on suit Sara, qui a découvert que son père biologique est un tueur en série, et qui va maintenir le contact avec lui pour que les enquêteurs puissent enfin attraper celui qui tue chaque été des campeurs depuis trente ans.
Je suis assez étonnée de la façon dont a été vilipendée ce livre sur Babelio, car il réunit tous les ingrédients pour faire un très bon thriller ; un suspense implacable, une histoire fort bien ficelée et des personnages plus que crédibles. En somme, j'ai passé un très bon moment et je le recommande volontiers.
Lien : https://clairesalander.wordp..
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Chevy Stevens m'était totalement inconnue avant la dernière opération Masse Critique de Babelio. Et puis, intriguée par le quatrième de couverture, j'ai décidé de tenter ma chance, et c'est ainsi que j'ai eu la chance de découvrir cet auteur canadien. Tout d'abord un petit peu désarçonnée par la manière dont l'histoire nous est racontée, chaque chapitre correspondant à une séance a posteriori de l'héroïne chez sa psy, j'ai rapidement trouvé que cela amenait une petite touche d'originalité ma foi fort sympathique.

Sara est la fille naturelle d'un sérial killer ! Quelle horreur, je m'imagine sans peine le gouffre sans fond qui doit s'ouvrir sous nos pieds lorsqu'on découvre ce genre de choses... Sans parler des questions que cela engendre, à commencer par la plus effrayante : ai-je hérité, ne serait-ce que d'une partie, de ses pulsions meurtrières ? Et si une personne de mon entourage venait à le découvrir, que penserait-on de moi ? Et bien, c'est exactement ce que Il coule aussi dans tes veines nous raconte. Car Sara est obsessionnelle, à partir du moment où elle fait cette découverte, elle ne peut plus penser à rien d'autre, et on peut la comprendre.

J'ai particulièrement aimé ses interrogations, je me retrouvais vraiment dans ce qu'elle ressentait, y compris dans ses relations naissantes avec ce père naturel qui l'intrigue et la terrifie tout à la fois. C'est un personnage vraiment très abouti, très fouillé. Alors bien sûr, par comparaison, les autres le sont nettement moins. J'aurais aimé en apprendre un petit peu plus sur ce père adoptif indifférent, ou sur cette flic obnubilée par l'aboutissement de son enquête, mais d'une manière générale, tout cela sonnait terriblement juste, et c'était vraiment le plus important pour moi.

Seul petit bémol qui malheureusement coûte une étoile à ce thriller que j'ai par ailleurs vraiment apprécié : le revirement final. Téléphoné, je l'ai senti arrivé de très loin d'une part, mais surtout, il n'apporte absolument rien. L'affrontement final entre Sara et le Tueur des Campings se suffisait à lui-même, pourquoi avoir tenu à en rajouter une couche ? Un peu dommage... Mais ne vous y trompez pas, j'ai beaucoup aimé ce livre et le message qu'il véhicule. A quel point la génétique influe-t-elle sur nos traits de caractère ? Et plus important, quand on touche le bonheur du doigt, faut-il vraiment s'acharner à remuer le passé, au risque de tout gâcher et de faire souffrir les siens ?
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
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"Il coule aussi dans tes veines" est un excellent thriller qui m'a captivé de la première à la dernière page.
Cela n'est pas étonnant car j'aime les histoires avec des meurtriers en série, et quand en plus il y a une histoire d'adoption dans tout ça, c'est encore plus intéressant.
J'ai tout aimé dans ce livre à commencer par le personnage principal, Sarah, qui m'a beaucoup touché.
Tout est bien ficelé, il y a pas mal de surprises, du suspense, on ne s'ennuie pas une minute, bref une réussite ce thriller :)
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Il coule aussi dans tes veines est un thriller captivant tant par le rythme que par les sujets abordés. le scénario est assez original : une jeune femme, Sarah, qui a été adoptée enfant recherche ses parents biologiques. Après une rencontre avec sa mère qui se passe très mal, elle veut en savoir plus sur son père et découvre que c'est un tueur en série qui sévit dans les campings… A partir de ce moment-là; l'histoire s'emballe : son père prend contact avec elle, les policiers décident que Sarah ferait un bon appât pour capturer l'homme tant recherché, son mari qui ne voit pas d'un très bon oeil le fait que sa femme soit jetée en patûre à un homme aussi dangereux, sa famille adoptive qui ne comprend pas son comportement…..

Au travers de ce thriller qui devient de plus en plus opressant au fil des appels du père- tueur en série, Chevy Stevens aborde le sujet de l'hérédité et de l'adoption avec subtilité : l'envie de connaître ses origines, les recherches, le comportement des parents biologiques face à leur progéniture, le sentiment des parents adoptifs face à cette envie de vérité…. On retrouve les différentes possibilités d'attitudes grâce aux différents personnages…

Quant au thriller lui-même, il laisse peu de temps pour respirer (une ou deux longueurs, pas plus). le rythme est assez soutenu et l'écriture vive et efficace. le tueur en série est assez insaisissable et sa colère va crescendo tout au long de l'histoire (chantage, jeu du chat et de la souris…). Bien sûr, il ne faut pas s'attendre à un final prévisible… Cela serait trop simple. le retournement de situation à la fin est assz bien trouvé !



En résume, je conseille vivement Il coule aussi dans tes veines de Chevy Stevens.
Lien : http://mapetitebibliotheque...
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Le roman ce partage non en chapitres mais en séances chez une psychanalyste (qui finira d'ailleurs par être agressée), laquelle psychanalyste a pris en main notre héroïne, Sara, une jeune femme qui ne s'est jamais vraiment remise ni du fait d'avoir été adoptée, ni de la façon très différente dont son père adoptif a traité les deux autres filles qu'il a eues par la suite. Devenue adulte, Sara n'en a pas moins une bonne situation, restauratrice de meubles anciens et, ô miracle, Evan, son petit copain, est très estimé par son père.

Comme tant d'enfants adoptés qui, devenus adultes, veulent en savoir plus, Sara, qui a elle-même une petite fille, d'une première union, décide de retrouver sa mère biologique. Elle y parvient assez rapidement mais l'accueil est glacé et, visiblement, celle qui se fait appeler "Julia Laroche" ne tient pas à communiquer. Sara s'entête et, quand elle finit par comprendre les réserves de Julia, il est trop tard. Julia en effet n'est autre que l'une des victimes de celui qu'on appelait "le Tueur des Campings" et il est plus que probable que Sara est le fruit du viol subit par Julia avant que, par un pur miracle, elle ne parvienne à assener un coup de pierre sur le crâne de son agresseur et à lui échapper.

Apprendre, comme ça, qu'on est la fille d'un tueur en série, évidemment, ça n'arrange pas les choses quand on suit déjà une analyse. La pauvre Sara, qui voulait tant découvrir ses racines, se rend compte désormais que, si elle pouvait revenir en arrière ...

Le pire, c'est que l'information filtre on ne sait trop comment sur le Net et que les journalistes se ruent à l'attaque. Mais le pire du pire , c'est que, du coup, le père biologique de Sara apprend de son côté qu'il a une fille. Tout "Tueur des Campings" qu'il soit, ça lui fait aussi un certain effet. Il cherche à se lier avec sa fille et, devant le peu d'empressement de celle-ci, la menace de repasser à l'acte toutes les fois qu'elle refusera de prendre son appel.

Débarque la police, Sandy et Billy, deux agents spéciaux appartenant à l'équivalent du FBI au Canada - l'action se situe en effet à Vancouver - Sara est mise sur écoutes, son père adoptif lui en veut plus que jamais, l'une de ses soeurs a peur, la seconde en profite pour cracher à nouveau son venin (c'est son occupation favorite de toutes façons ) ...

... mais je vous rassure, tout ça se termine très bien. Si bien que je n'y ai pas cru une seule minute. La "chute" est vraisemblable, d'accord mais j'ai tiqué sur la psychologie des personnages - surtout sur celle de "John", le "Tueur des Campings." Dommage car le style est plutôt bon, l'action assez lente comme je l'aime dans beaucoup de thrillers, l'idée bien présente mais ...

Mais non, ça ne fonctionne pas. Dès la moitié du roman, j'avais envie d'aller regarder la fin. Très mauvais signe, ça, chez moi. ;o(

Cependant, "Il Coule Dans Tes Veines" peut constituer une lecture intéressante pour les amateurs de thrillers un peu intellectuels et qui redoutent le gore comme la peste. Il y a, malgré tout, quelque chose de délassant, dans ce livre. Seulement, pour moi, il manque de vraisemblance et puis, que voulez-vous, je préfère de beaucoup les bonnes "chutes" bien noires. Je sais, j'ai un mauvais fond : toutes mes excuses mais je n'y puis rien. ;o)
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J'ai trouvé une certaine lenteur et longueur
Beaucoup de scène ressemblant à SÉQUESTRÉE- la psy , pas original du coup...
L'idée est intéressante et un bon moment de lecture quand même mais décevant après avoir lu séquestrée.
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Ce que j'aime dans les thrillers, c'est pouvoir me plonger dans une certaine forme d'horreur humaine, pouvoir être admiratif de l'imagination sans borne de certains auteurs, et c'est en même temps me dire que malgré le côté irréelle de l'histoire, ca n'en demeure pas moins possible dans l'absolu.
Et bien tout cela, si vous êtes comme moi....et bien vous ne l'aurez pas ici.... Franchement, on ne peut pas dire que ca soit l'inspiration qui ai coulé dans les veines de l'auteur pour ce roman.
C'est dommage car j'avais beaucoup aimé séquestrée ( ou la cabane de l'enfer, en fonction de la maison d'édition) et le schéma "séance de psy/histoire petit à petit dévoilée" n'a cette fois pas marché, mais alors pas du tout. Je mets 1,5 pour récompenser la plume de C.Stevens car elle est malgré tout agréable à lire mais je suis à mon sens très généreux pour ce titre.
Rien, rien ne va dans ce scenario : les personnages sont pathétiques, ni crédibles pour un sou. Les dialogues sont limités risibles tant on y croit pas et l'histoire en elle-même n'est vraiment pas digne de ce qu'elle a pu nous concocter dans Séquestrée.
Pour conclure car je ne vais pas m'y attarder : s'il n'en tenait qu'à moi, j'organiserais une pétition a l'encontre de ce titre 😉 A fuir..., il y a tellement mieux ailleurs.
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