La présence juive en Berbérie centrale commence au XIe siècle a.v. J.-C. au moment où Phéniciens et Hébreux installent des comptoirs sur le pourtour méditerranéen.
Présence renforcée par la suite par des contingents venus de Palestine fuyant le despotisme de Sesac Ier (empereur égyptien, 950 av. J.-C.) puis celui de Titus (empereur romain, 40-81) qui, en 70, détruisit Jérusalem.
Cette période de guerre allait montrer à quel point l’attachement à la France émancipatrice pouvait tourner à la mise en retrait de son propre environnement et de ses origines historique ; mais aussi comment le processus d’assimilation à la culture française ayant fait son œuvre depuis des décennies, le basculement irréversible vers l’Algérie française conduisait à la séparation d’avec les Algériens musulmans
En Algérie, rien ne sera plus comme avant l’épisode tragique de mai 1945. Le fossé s’est considérablement élargi entre la masse des Algériens musulmans et la minorité européenne.
Signe d’intégration, les juifs algériens, dhimmis (sujets protégés) en terre d’islam, adoptent la langue arabe alors que certaines tribus berbères musulmanes ne la parlent pas