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Critique de jmb33320


Une petite ville américaine du Midwest, entourée de champs de maïs et de forêts ténébreuses, voilà le décor de ce roman d'horreur, qui nous rappelle bien des choses. Ce serait pourtant injuste de lui attribuer plus que des ressemblances avec des thèmes chers à Stephen King, par ailleurs ami de Peter Straub, car ce roman est paru en 1977 et n'est que le second roman de ce genre en ce qui le concerne. Ils travailleront ensemble dans les années 1980.
Deux époques : 1955 et 1975. Dans la première, qui est une sorte d'introduction au roman, on suit plus précisément deux adolescents qui sont là pour l'été, Alison et son cousin. Leur famille est issue d'émigrants norvégiens, religieux et stricts. Alison est très libre, joue avec des hommes plutôt frustes. Et cela finira mal une nuit au bord d'un lac artificiel. Dans la deuxième partie, qui commence en 1975, Miles, le cousin, revient dans ce village au prétexte d'écrire un mémoire sur D.H. Lawrence, car il est maître-assistant et à besoin de faire ses preuves pour espérer obtenir un poste plus sûr d'enseignant. On comprend assez vite qu'il reste très perturbé par ce qui s'est passé vingt ans plus tôt, qu'il est hanté par Alison.
L'intrigue est haletante, elle commence pourtant assez lentement mais monte en puissance jusqu'à la toute fin. On pourra toujours objecter que les clichés n'y manquent pas (flics pourris, haine du sexe, fascination pour la décomposition des corps) je trouve que ce roman est une réussite car il joue avec nos nerfs : on ne peut jamais être certain d'avoir la bonne interprétation de ce qui s'y passe, tant les personnages ont leur part d'ombre.
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