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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voilà un livre sur la guerre de territoire et de convictions. Les frères Médicis luttent pour conserver leur pouvoir dans leur ville Florence. Un beau livre en effet mais alors je me suis perdue avec cette multitude de personnages, tous des hommes et on finit par se demander qui est un allié, qui est un ennemi. Les personnages de femmes sont très beaux et mis en valeur. J'ai aimé mais je ne pense pas perdurer dans cette trilogie.
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A la mort suspecte de Jean de Médicis en février 1429, ses 2 fils Cosme l'ainé et Laurent vont tenter d'asseoir la dynastie de leur famille à Florence !
Cosme est un amateur et un protecteur d'arts, et Laurent s'occupe de la banque familiale.
Mais à Florence, ils ont un adversaire puissant et farouche en la personne de Rinaldo degli Albizzi et de nombreux envieux de leur fortune, de leur réussite et de la place grandissante qu'ils occupent dans la cité !
Nous sommes au "quattrocento " ( période de la 1° renaissance ) et si les villes de Rome, de Venise , de Milan et de Florence rivalisent c'est aussi pour avoir le pouvoir, la suprématie et, ils vont avec l'aide de mercenaires se faire une guerre sans merci !
Cosme va être accusé de concussion puis enfermé dans le Palais de la Seigneurie, mais avec des " pots de vin", plus son alliance avec le Pape ( Eugenio IV ), il sera temporairement exilé à Venise pendant 10 ans ... mais les rivalités, les intrigues pourront continuer à distance et, après une sanglante, mémorable bataille contre les troupes de Milan menée par Piccino capitaine du Duc Filippo Maria Visconti aidé de Francesco Sforza, du mercenaire Sharwartz aux portes de Florence ( Anghiari ) pour anéantir les florentins..Cosme arrivera à en sortir vainqueur et renforcé dans sa puissance !
Après la mort de son frère Laurent, il va prendre " le temps de la réflexion et de l'attention, de l'écoute et de la protection ", et va se consacrer à sa famille et plus particulièrement à son petit fils, le futur Laurent le Magnifique qui deviendra le grand mècène des arts, des lettres et fera le renom des Médicis !
Roman intéressant sur une période de luttes, de rivalités, d'intrigues qui a fait éclore la Renaissance dans toute sa flamboyance et sa beauté..Cosme et Laurent ont été des "préparateurs " acharnés qui ont fait sortir Florence du Moyen Âge et c'est pour cela que Matteo Strukul a voulu tout au long du récit nous donner des détails sur les costumes, les visages, les décors, les batailles pour donner un éclairage plus fort sur les Maîtres de Florence et leur magnificence !
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Moi, Médicis est un roman historique mettant en scène l'illustre famille florentine, et son ascension dans la première moitié du Quattrocento. À la mort de son père, Cosme, épaulé par son frère Laurent, prend la tête du clan, mais les ennemis sont légion, en particulier Rinaldo degli Albizzi, qui souhaite précipiter leur chute.

Comme à chaque fois que j'ouvre un livre portant sur ma période historique favorite, et mettant de surcroît en scène l'une de mes familles préférées de l'époque, mes attentes étaient extrêmement élevées. Et malheureusement, elles ont été déçues.

Le rythme du récit est discutable. L'intrigue progresse à grands coups d'ellipses, là où l'auteur prend pourtant le temps de s'attarder sur pléthore de détails inutiles, comme la description minutieuse des tenues de Cosme et de son entourage.

Entre les bonds dans le temps et le grand nombre de personnages mis en scène, l'histoire est assez difficile à suivre, même pour moi qui connaîs pourtant un peu le contexte. Car non, ce roman ne se concentre pas sur les Médicis. À la lecture, j'ai surtout eu l'impression que les vrais protagonistes étaient Laura Ricci et Reinhardt Schwartz.

Si le second est plutôt intéressant, je n'en dirais pas autant de la première… On voit venir très vite les révélations concernant ses motivations, qui deviennent totalement incohérentes dès lors que la vérité éclate. Que Laura soit d'abord aveuglée par la haine, d'accord, mais ensuite, on passe de « Je hais les Médicis parce que j'estime avoir une bonne raison de le faire » à « En fait, c'est une autre personne que je devrais haïr, mais tant pis, je vais continuer à m'acharner sur eux, parce qu'ils sont méchants de condamner à mort des gens qui ont tenté de leur faire la peau. »

D'ailleurs, et à l'inverse de Laura, je trouve ce roman un tantinet trop bienveillant à l'égard des Médicis, notamment de Cosme, ce brave homme loyal, fidèle et fou amoureux de sa femme, passant ainsi sous silence l'existence De Carlo, son fils illégitime…

Enfin, dernier point négatif, mais qui est, je présume, plutôt à reprocher à la traduction : les prénoms francisés. Je n'aime déjà pas cela en temps normal, étant habituée aux noms italiens, mais c'est d'autant pire et surtout absurde dans ce livre où seule une poignée d'entre eux (Cosme, Laurent et Jean) sont traduits, quand tous les autres personnages gardent leur dénomination d'origine. Logique, quand tu nous tiens…

Ce n'est pas une mauvaise lecture en soi, j'ai apprécié de retrouver la Florence des Médicis, mais aussi le reste de la Toscane, Venise, Milan…, malgré quoi j'attendais plus de ce roman. Dans le même registre, je vous recommande plutôt la trilogie de Patrick Pesnot, La malédiction des Médicis.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Un récit plaisant à lire, une Renaissance plutôt bien dépeinte. Matteo Strukul a certainement su transmettre cette histoire impressionnante avec passion. On s'étonne cependant d'une trame narrative qui s'égare trop rapidement, entre les intrigues politiques et les guerres. Trop d'éléments ont été mis de côté, rendant parfois la lecture confuse. Seulement pour ce roman, une trilogie aurait été nécessaire.

On peut également se questionner sur les choix de traduction de Sylvie del Cotto. Pourquoi avoir traduit les noms de Giovanni, Cosimo et Lorenzo de Medici, alors qu'elle conserve l'italien pour les autres noms? Bien que ça ne soit pas un problème en soit, il me semble que ça manque de rigueur. Ce roman est assurément divertissant, mais sans doute insuffisant pour m'encourager à lire la suite.
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