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Nains - BD tome 9 sur 25
EAN : 9782302063822
56 pages
Soleil (25/10/2017)
4.07/5   56 notes
Résumé :
Dröh, le fils d'Oösram, a parcouru le monde afin d'apprendre le métier des armes, dans l'espoir de délivrer les Errants des ordres dominants. Mais quand il revient chez lui, sept ans plus tard, nul ne veut entendre parler de révolution. Le sang n'a que trop coulé. Il s'engage alors sur la construction d'une route traversant le Pays des Vents. Le chantier avance mais l'hostilité des tribus orcs grandit...
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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99. Je ne parle pas du montant moyen en euros restant sur le compte d'un étudiant au 28 de chaque mois, ni même de la taille en millimètres du tuyau de Tom Cruise, mais bien ma 99e critique. On est à un pas du palier ultime, de ma consécration en tant que Babélionaute Masterclass. Mais trêve de bavardages, l'heure des dédicaces et du discours des remerciements viendra plus tard, place au tome 9 de la célèbre saga Nains car oui, en ce moment j'enquille, et pas qu'un peu.

Comme à son habitude Nicolas Jarry continue de se renouveler. Après avoir d'abord exploré la bastos pure et dure avec de la testostérone en intraveineuse, de la sueur, du sang et des larmes, puis des notions plus philosophiques comme la bravoure, le sacrifice, l'amour ou encore la vengeance, voilà qu'arrive enfin sur la table le fameux thème de la tolérance sur fond du spectre de la colonisation. Pas très original certes, mais franchement sympatoche par le subtil traitement apporté et les habiles clins d'oeil évoqués.

En plus, c'est l'occasion rêvée pour l'auteur de nous proposer un crossover exotique, mais non moins inspiré, avec pour la première fois de la série une véritable rencontre entre les Nains et les Orcs, le tout à la sauce Dernier Samouraï. Vous voyez c'que j'veux dire ? Non ? Bande d'ignares. Asseyez-vous confortablement le boule sur un pouf ou votre chat (ça marche aussi) j'vous explique. le héros nain = Tom Cruise + les Orcs = les samouraïs asservis par les viles mini-portions + un avion de chasse Orc ultra sexualisée aux nénés vert fluo au milieu de ce beau bordel, bref avez-vous besoin d'un dessin ?

Quoi qu'il en soit c'est cool, très cool même, et ce malgré l'atmosphère plus calme que les premiers albums, où il y avait une gerbe de sang toutes les trois bulles, et le verbiage philosophique plus présent. Bah oui, faire dégonfler sa veine du biceps et faire marcher son haricot au sommet (pour certains c'est une pastèque calmos les puits de science ne vous offusquez pas) de temps en temps ça fait aussi du bien. Ajoutez à cela les graphismes ultraléchés et carrément somptueux de Jean-Paul Bordier et vous obtenez une occasion en or de vous farcir un remake du Dernier Samouraï à la sauce Seigneur des Anneaux.

Qui n'en aurait pas envie franchement ? Peut-être les fans d'Arabesque ou d'Inspecteur Derrick, certes. Mais osef (on s'en fout ndlr pour les plus largués dans la culture djeuns).
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Encore un très bon tome pour la série "Nains" avec "Dröh des Errants", fils en colère qui essaie désespérément de se montrer à la hauteur de son père, héros déchu qui après découvert l'envers du décor de société naine est mort en martyr révolutionnaire pour une cause qu'il n'avait jamais pensé un jour être la sienne... Oösram avait au prix de sa vie sauvé les graines de l'avenir, mieux de son exemple les avait arrosé, et Dröh son fils est l'une d'entre elles : il revient chez lui après s'être préparé sept années durant à une revanche qu'il a longtemps appelé de tous ses voeux (« si tu recherches la vengeance, prépares-toi à creuser deux tombes » blink), mais il découvre que tous ses anciens compagnons d'armes ont changé leurs fusil d'épaules. Révolutionnaire perdu parmi les réformistes, c'est un Dröh en pleine crise existentielle qui repart sur les routes de l'aventure... Et il va découvrir que l'injustice donc les siens ont été et sont toujours victimes n'est que l'arbre qui cache la forêt de la crevardise mondialisée ! (comme Léna la chasseuse de nazis du film "Outpost 2" découvrait que le pire des criminels contre l'humanité n'était que l'arbre qui cachait la forêt de la crevardise mondialisée... D'ailleurs mes condoléances à la famille de la blogueuse anti-corruption assassinée à Malte dans un attentat à la voiture piégé, dans la complaisance des médias prestitués, des démocraties occidentales en général et de l'Union Européenne en particulier car on ne touche pas impunément au grisby !)

Je suis très frustré : dans le Grand Soir heroic fantasy sommes dans un tome de transition... Mais quel tome de transition ! C'est très dense, avec beaucoup de phylactères riches en introspections nous montrant les tourments intérieurs du narrateur qui nous raconte sa propre histoire, mais aussi son évolution vers quelque chose de plus grand et de plus noble… Au final je suis moins frustré par les dessins maintream très satisfaisants de Jean-Paul Bordier, qui malheureusement ne sont toujours pas à la hauteur de l'événement (et ce malgré des efforts manifestes : ah les paysages fantastiques à la "Heroes of Might et Magic" !), que parce que ce tome est une saga à lui tout seul... Pire chaque épisode de la vie de Dröh aurait pu constituer une série à part entière car on enchaîne les relecture de "Germinal", "Hell on Wheels : l'enfer de l'Ouest", "La Canonnière du Yang-Tse", "La Chaîne", "Danse avec les loups", "Le Soldat bleu" et une remake anti-système de la Bataille du Gouffre de Helm (dans lequel il me semble qu'on croise Gotrek et Félix de Warhammer ^^) !
Et je vous épargne la romance moorcockienne entre un athée et une croyante qui emprunte à la relation entre Fedmahn Kassad et Rachel (remember la saga "Hypérion" de Dan Simmons ^^)... On ne peut que sentir la supracoolitude du truc, mais comment voulez-vous faire tenir tout ça et le mettre en scène de moins de 60 pages ???
Pour honorer la mémoire de son père, c'est en suivant les enseignements du Mahatma Rocky que Dröh voulait devenir le nouveau Moïse, mais pour sauver son clan il doit son sauver peuple, et pour sauver son peuple il doit sauver le monde car nous nous élevons et nous tombons tous ensemble... Mais comment mettre fin au cycle infernal de la haine entretenu depuis des temps immémoriaux par les classes supérieurs suprématistes qui ne cessent de diviser pour régner, en dressant les peuples contres les peuples, les frères contre les frères ??? S'il veut devenir le changement qu'il veut en son monde, Dröh doit maîtriser la colère qui est en lui : l'exilé veut devenir un guide, mais en arpentant de nouvelles voies Dröh deviendra-t-il Lénine ou Gandhi ? Che Guevara ou Mère Thérésa ? Malcom X ou Martin Luther King ?* Et que disait le proverbe déjà ? Nul n'est prophète en son pays... To Be Continued dans le tome 14 ! (et qui sait, peut-être même avant ^^)

Dans la dernière case de la dernière planche Dröh est clairement le sosie de Druss : donc Nicolas Jarry est clairement un héritier français de David Gemmell le maître anglais d'une heroic fantasy placée sous le signe de l'épique, du tragique, mais d'abord et surtout de l'humanisme. J'espère qu'il se remettra au roman parce que franchement il a largement sa place dans la SFFF française où beaucoup trop d'auteurs élitistes se regarde le nombril quand ils ne se touchent pas la bite, mais j'espère aussi qu'il se donnera tous les moyens de ses ambitions car quand il passe en mode serious business il arpente clairement la voie royale du nec plus ultra !


* A comparer avec les héros de la série "Wollodrïn" chez Delcourt où humains, nains, orcs, elfes et dragons luttent ensemble pour construire un monde sans haine ni violence, ni mépris ni indifférence, et ce malgré les maléfices des forces obscures de la crevardise incarnées par les Chicago Boys de l'immonde Goldman Sachs... Bref les « mauvais genres » sont plus que jamais en phase avec leur temps et avec les préoccupation des gens. Pourtant les inquisiteurs culturels, les commissaires littéraires et les prescripteurs d'opinion crient sur tous les toits que les oeuvres populaires c'est de la merde fascisante destinée à offrir des univers de pacotilles pour les teubés décérébrés qui fuient la réalité (au hasard parmi tant d'autres : Gérard Klein, Gilles Dumay, Olivier Gérard, Gillossen, etc)... Visiblement la culture est elle aussi un terrible champ de bataille de la lutte des classes !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Nul n'est prophète en son pays.

Dröh des Errants en est l'incarnation vivante.
Après avoir bourlingué durant sept longues années et s'être forgé une solide réputation guerrière, il est de retour au pays.
Un accueil des plus tièdes, il faut se rendre à l'évidence, rien n'a changé d'un iota et les courtards sont toujours voués à plier l'échine devant les ordres dominants.
Dröh se devait de faire bouger les lignes et fissa.

Quand ça veut pas, ça veut pas.
Voulant trouver sa voie, c'est tout naturellement que Dröh allait se tourner vers l'élaboration d'une route, sous la menace constante d'Orcs belliqueux.
Un bonheur n'arrivant jamais seul, le capitaine de la garde se serait bien vu lui faire rendre gorge itou.

Dröh sait se battre, c'est un fait établi , mais le p'tit bonhomme n'est pas dénué d'une réflexion éclairée lorsqu'il s'agit de sauver sa peau.

Ode au courage, à la ténacité et à l'ouverture d'esprit, cet Errant détonne de par son aptitude à évoluer au gré des diverses infortunes rencontrées.
Réflexion, baston, désillusion, riche programme égrené à fond de train au son des poings qui martèlent et des armes qui fracassent.

Dröh, petit par la taille, grand par le panache.
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5 étoiles pour Dröh des Errants et croyez-moi cet album les vaut largement !
C'est du sur-mesure !

Vue imprenable sur un paysage de montagnes digne de l'Ecosse.

L' accueil n'est pas forcément avenant mais avec les Nains, on est habitué et si Dröh n'est pas un joyeux drill, on s'attache à lui dès les premiers instants. Vous avez aimé son père, Oösram des Errants ? Vous adorerez Dröh !
Et puis rassurez-vous, l'accueil est assuré en deux langues : l'orc et le nain. Et si vous n'êtes pas à l'aise avec ce dernier, on vous propose un petit lexique fort pratique !

Niveau confort, je vous l'accorde, ce n'est pas le top. Les nuits à la belle étoile sont un peu fraîches, les douches spartiates, quoique les bains de boue, ça peut être bon pour la peau. Quant aux repas..disons que... faut pas s'attendre à se remplir le bidou tous les jours ! Sinon, c'est de la pure viande de grognar (gros cochon) élevé en plein air garantie bio 100 % et croyez-moi, c'est de la bonne.
Franchement, on s'en fout du confort quand le dépaysement est total, non ?


Quant aux activités, alors là, ça vaut son pesant d'or !
Après une petite croisière en bateau, vous ferez escale à Port-gris, charmante ville « hostile, sale et bruyante ». Vous prendrez vos premiers repas dans un petit coin retiré en pleine campagne avec des hôtes très sympathiques. Et puis après ça, l'aventure ! Randos dans la montagne, atelier broyage de gros cailloux, visites de villages vacances spéciales Orcs, castagne à volonté, et avec un peu de chance, vous rencontrerez une belle autochtone qui vous dévoilera à vous-même...


Vous êtes partants alors ?
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Avec Nicolas Jarry aux commandes d'une bd, vous obtenez la promesse de passer un excellent moment, pour peu que vous ayez laissé décanté l'objet quelques temps, juste ce qu'il faut pour que son parfum embaume la pièce et le fauteuil dans lequel vous savez que vous vous allez vous caler dans peu de temps. Une bd de Jarry, c'est comme un bon vin! Oui je sais je l'ai déjà faite celle là pour ma critique du tome 8...! Mais il faut reconnaître qu'apèrs lecture de ce tome là, Nicolas Jarry confirme son talent ainsi que sa grande maîtrise de la série. Il s'est approprié l'univers des Nains mieux qu'Istin lui même ne l'a fait à la création de la série et de l'univers global. Si je me rappelle bien mes lectures éparses sur les différents sites, Nicolas Jarry fut l'instigateur principal et ce, dès le début, du développement de ce dérivé premier de la série originelle Elfes, ce qui expliquerait son investissement.
Encore une fois donc, Jarry fait preuve d'une maîtrise remarquable à la fois de son récit, de son personnage mais également de la série. C'est lui qui donne le ton de la série et même si plusieurs graphistes se relaient d'un numéro à l'autre, la patte de l'auteur est toujours bien présente. Et elle l'est de plus en plus, au point où on devine que Jarry a désormais trouvé sa vitesse de croisière.
Quand on ouvre une bd de Jarry, on retrouve des textes abondants, dense et d'une richesse dramatique peu égalée dans le genre. Il ne se contente pas de remplir des cases pour remplir des cases. On s'attend toujours à rencontrer un personnage hors du commun, à qui on va s'attacher à défaut de s'identifier, fortement. Car à travers son personnage principal, Nicolas Jarry s'adresse à chacun d'entre nous. Dröh des Errants nous parle de liberté, de responsabilité et de quête d'identité ( la question de la paternité y est également sous jacente). Ce sont de bien grands mots me direz vous, pour une bd. mais il ne s'agit ni plus ni moins et rien de moins que cela. Et c'est en parti ce qui fait la force du récit de Jarry, et la complexité de son personnage. Et donc l'intérêt principal. Jarry nous invite à lire entre les lignes de son histoire, à sortir des codes de la fantasy et même de la bd pour nous interroger sur nos propres libertés ( c'est plutôt d'actualité dans notre société qui bafoue et restreint celles ci de plus en plus non!). Dröh des Errants ne sert finalement que de miroir à notre propre humanité, et aux réflexions qui semblent également proccuper l'auteur. Alors oui je vais sans doute chercher loin, avec ma psycho de comptoir. Quand on a lu quelques récits de Jarry, on ne peut nier que ceux ci se déroulent à plusieurs niveaux, que plusieurs grilles de lectures sont possibles, et ce, grâce à son talent, que plusieurs couches peuvent être perçues. Chacun y voit ce qu'il veut bien y voir... En ce qui me concerne, Jarry devient l'un des meilleurs auteurs du moment.
Quoi quoi, je n'ai pas parlé de l'histoire?? ben non! sachez seulement que Jarry a réussi le délicat virage du renouvellement ( mieux que Corbeyran dans Elfes tome 19), et qu'en plus il s'est offert le luxe d'annoncer ( ou de préparer ou de confirmer!) l'arrivée de la nouvelle série consacrée aux culs verts.... Et je ne saurais trop vous conseiller de vous procurer ce tome de nains, de le lire pour vous faire une idée bien à vous de ce dont je parle plus haut. J'irai même plus loin en affirmant qu'une bd de Jarry ne s'apprécie qu'à sa juste valeur en ayant pris la précaution préalable d'avoir zappé les différentes critiques ( n'en déplaise à leurs auteurs que je respecte et qui n'enlève rien à la qualité de leurs écrits, présents et à venir, que cela soit clair!).
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critiques presse (2)
BDGest
03 novembre 2017
Dröh des Errants forme un épisode atypique dans le sens où le récit est centré sur la personnalité de ce nain et l'histoire de fond, servant plus de faire-valoir à sa nature rebelle.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
03 novembre 2017
Une nouvelle destinée dramatique (celle de Dröh des Errants) qui commence certes petitement mais qui finit au fil des péripéties par emporter somme toute notre adhésion.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
J'entends souvent dire que les nains sont des guerriers courageux mais quand tu es en face d'un viandar, c'est juste une histoire de gros bon sens, pas d'héroïsme. Il s'agit simplement d'enfoncer la caboche de l'autre avant qu'il te raccourcisse et si on ne tourne jamais le dos à un ennemi, c'est principalement parce que quand t'as les guiboles deux fois plus courtes que ton adversaire, c'est plutôt risqué de t'enfuir en cavalant.
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Ça faisait déjà trois lunes que je suais sang et eau à éventrer la terre du pays des vents en un interminable sillon.
J'avais rapidement appris que l'argile était ce qu'il y avait de pire. Elle collait aux pioches, aux chausses, elle glissait comme de la chair morte et flasque, et il fallait étayer la moindre avancée sans quoi on se retrouvait avec un affaissement de chaussée alors que les chariots s'embourbaient et que les brouettes pesaient un broutard mort. Et lorsqu'il tombait une bonne rincée, nous n'étions plus que des statues de terre indifférenciées, grognant et luttant contre un ennemi insaisissable qui suçait nos forces et notre volonté jusqu'à ne laisser plus que des coquilles vidées de toute substance.
Mais chaque terrain réservait sa part de mauvaises surprises. Les sols sableux abritaient la scolopendre tranche-jarret, les tourbières libéraient un gaz qui pouvait rendre fou furieux n'importe quel poilu bien portant, les sols rocailleux, malgré l'aide des concasseuses du Temple, nous brisaient le dos, nous laissant les bras et les mains douloureux au point de ne plus rien pouvoir saisir jusqu'au lendemain...
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J'avais entendu trop de ces discours... J'en avais prononcé moi-même un certain nombre. Des phrases creuses, des mots trompeurs, destinés à mener le troupeau à la mort. Il est si facile d'allumer un brasier dans un cœur desséché.

p.51
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Combien elle et moi nous sommes-nous croisés par le passé ? Plus que je ne saurais le dire en vérité. Mais combien de vous nous sommes-nous vraiment compris ? Sans doute jamais. L'éternité ne suffit pas à combler le vide qu'il y a entre deux âmes.
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J'avais sept ans quand ma sœur jumelle Fria est morte. J'avais alors compris que rien ne durait éternellement... Pas même le souvenir. Quand j'essayais de me rappeler son visage, ce n'était qu'une chimère informe, mélange de toutes les marmousettes qui avaient croisé ma route. J'imagine que c'est pour tout le monde pareil, mais que personne n'ose se l'avouer.
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