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Critique de bwarnas


Edition originale : aucune, c'est une anthologie française (réunie, d'ailleurs, par le « Monsieur Serial Killer », Stéphane Bourgoin).

Première édition française : 1981

Temps de lecture : environ 4h30 pour un lecteur moyen (300 m/m)

Un mot sur l'auteur : Theodore Sturgeon est un auteur de fantastique / SF américain né en 1918 et mort en 1985. Il est peu connu en France (sauf peut-être pour ses romans « cristal qui songe » et « les plus qu'humains »).

Synopsis : recueil de plusieurs nouvelles (attention spoilers !) :


Que faut-il en retenir ?
J'avais en mémoire, de Sturgeon, « cristal qui songe » une allégorie sur la différence, que j'avais lu adolescent. J'avais apprécié l'histoire de ce petit garçon en total décalage avec le monde qui l'entoure.
Pour ce recueil, je suis assez mitigé. La première chose qui m'interroge c'est l'absence totale d'homogénéité, tant dans le style (on passe de la nouvelle fantastique « gothique » à la SF, à l'histoire de sorcellerie etc…) que dans les thèmes abordés (tantôt contes philosophiques profonds, tantôt nouvelles aux histoires creuses et basiques), voire même la qualité des différents morceaux (de très bon à passable).
Si le but de Bourgoin était de démontrer que Sturgeon était capable de tout, il a réussi. Je pense néanmoins que cela dessert Sturgeon. Il n'y a aucune cohérence et cela laisse une drôle de sensation de patchwork. Rappelons également que Sturgeon est un contemporain d'Asimov, Bradbury et K Dick. Malheureusement, je trouve que son travail à moins bien vieilli que celui de ces autres auteurs.

Pour conclure :
Passé ce désagrément, on peut quand même en retenir quelques belles pièces. Pour ma part ce seront les suivantes : « l'abominable invité » pour son humour, « Douce-Agile ou La Licorne » pour son lyrisme Fantasy, « L'homme qui apprit à aimer » et « Le dossier Verity », dont les thèmes sont assez proches, pour leurs interrogations philosophiques.
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