Le héros, qui parle à la 1ère personne, est mou presque d'un bout à l'autre du roman.
Il est toujours victime des autres et des circonstances. A 20 ans il se laisse encore roué de coups de ceinturon par son beau-père. Et ça continue jusqu'au bout. Il est violé, se retrouve djihadiste, puis bourreau, toujours poussé par les circonstances. C'est "Justine" au XXIème siècle.
Le djihad est évidemment de la faute des Occidentaux qui n'ont pas fait leur place aux jeunes.
C'est une idée très contestable. La vie des jeunes d'Évreux n'est pas pire que celle de milliards d'autres depuis des millénaires et aujourd'hui.
Mais le héros attend tout le temps que les autres lui trouvent une place.
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