« Sa main se posa soudain sur ma joue et ses yeux plongèrent dans les miens. J’eus l’impression que le monde s’arrêtait. Un sourire attendrissant se dessina progressivement sur son visage tandis que son pouce errait délicatement sur ma pommette. Mon coeur cogna tellement fort contre mes côtes que j’eus du mal à respirer. Son regard descendit sur ma bouche. Il ferma les yeux, comme pour lutter contre lui-même. Sa mâchoire se crispa. J’étais paralysée. Quand il reporta son attention sur moi, la lueur au fond de ses yeux accéléra encore les battements de mon coeur.
Il effleura mes lèvres. Il y eut comme une explosion au creux de mon ventre. Une de ses mains glissa sur ma nuque, l’autre descendit le long de mon débardeur. Ma tête se mit à tourner et ma peau se couvrit de chair de poule. »
« Qu’est-ce que j’ai fait ?
Une lueur dangereuse brillait dans son regard bleu acier lorsqu’il agrippa mes cheveux avec brutalité. Il me fixa un instant puis écrasa sa bouche contre la mienne avec une telle force que ça me fit mal. Je gémis et me débattis sauvagement, mais ma nausée reprit le dessus. Je réussis à lui griffer la joue et il s’écarta un peu... juste avant que je lui vomisse dessus. Sursautant, il s’éloigna d’un bond, sans réussir à éviter totalement le contenu de mon estomac. Sa surprise disparue, il fulmina de rage et me dévisagea avec insistance, mais sa brève réflexion, aussi inquiétante soit-elle, me permit de me ressaisir légèrement, sans toutefois réussir à dissiper ma nausée. »
“ - Tu es vraiment exaspérant ! J’ai tellement envie de te gifler depuis que je t’ai rencontré.
Il sourit soudain et ses yeux pétillèrent de cette fierté mal placée que je détestais.
- La haine est un sentiment proche de l’amour, mon cœur.”
« Sa main se posa soudain sur ma joue et ses yeux plongèrent dans les miens. J’eus l’impression que le monde s’arrêtait. Un sourire attendrissant se dessina progressivement sur son visage tandis que son pouce errait délicatement sur ma pommette. Mon coeur cogna tellement fort contre mes côtes que j’eus du mal à respirer. Son regard descendit sur ma bouche. Il ferma les yeux, comme pour lutter contre lui-même. Sa mâchoire se crispa. J’étais paralysée. Quand il reporta son attention sur moi, la lueur au fond de ses yeux accéléra encore les battements de mon coeur.
Il effleura mes lèvres. Il y eut comme une explosion au creux de mon ventre. Une de ses mains glissa sur ma nuque, l’autre descendit le long de mon débardeur. Ma tête se mit à tourner et ma peau se couvrit de chair de poule. Sa langue plongea dans ma bouche. Mes jambes se irent à trembler. Il souleva le tissu soyeux, plaqua sa paume contre ma peau. Ses doigts se crispèrent sur ma taille et son baiser se fit plus ardent.
Un raclement de gorge me fit sursauter.»
Partagée entre une profonde tristesse et une colère incontrôlable, je restai assise sur mon siège pendant de longues minutes à fixer un point vide devant moi. Bientôt, un picotement familier s'insinua en moi. Je compris trop tard que j'étais de nouveau invisible...
Il éclata de rire et son hilarité me submergea, malgré moi.
La poisse ! De toute évidence, il gère beaucoup mieux l’empathie que moi. Ou peut-être pas, justement…
Dans un effort laborieux, je tentai de calmer le gloussement insupportable qui s’échappait de ma bouche et le toisai avec colère.
- Ce petit jeu a assez duré. Ramène-moi, maintenant !
Il cessa de rire, disparut encore une fois… et réapparut pour m’attraper dans une solide étreinte. Avant que je ne puisse esquisser le moindre geste, tout devint flou autour de moi.
Quand nous atterrîmes en plein milieu de mon salon, je pris conscience de ses mains posées dans le creux de mes reins. Mes sens s’enflammèrent aussitôt. Je fis mon possible pour réfréner cette pulsion presque insoutenable de me jeter sur lui.
Je m’écartai avec empressement lorsque je fus stabilisée, puis adoptai un air fâché, même si je me doutais qu’il ressentait mes émotions avec une précision déconcertante.
Après tout, ça n'allait pas me tuer de déambuler au milieu de la foule, nue comme un ver... Je serais seulement extrêmement embarrassée, pour le plus grand plaisir de Nathan...