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Critique de ivredelivres


Un petit livre qui nous raconte les souvenirs d'enfance du poète et son amour pour son pays d'origine.
J'ignorais avant cette lecture que Jules Supervielle était né en Amérique du Sud et que sa vie durant il fit l'aller retour entre la France et l'Uruguay. Son premier séjour en France est marqué par la mort de ses deux parents, il a quelques mois et sera élevé par un oncle fondateur d'une banque en Uruguay. Il fera ses études en France mais se mariera en Uruguay et y passera le temps de la guerre ne revenant en France qu'en 1946.

Ces souvenirs sont chargés d'émotion et de poésie « Une phrase, une journée, toute la vie, n'est-ce pas la même chose pour qui est né sous les signes jumeaux du voyage et de la mort »
Il évoque la douceur du climat « le ciel pur ! Sentez-vous cette caresse sans vent sur vos visages ? Ce doit être l'automne uruguayen » le Montevideo de son enfance « Montevideo est belle et luisante. Les maisons peintes de couleurs claires, rose tendre, bleu tendre, vert tendre. Et le soleil monte sur les trottoirs » il n'a pas oublié la mer si présente « Dès qu'on lève la tête, elle vous entre dans les yeux »
a vie dans l'estancia, les chevauchées sur les pistes de la pampa
Ils se souvient de tous les animaux qui peuplaient la campagnes, ibis, tatou, iguane « Les bêtes vivaient et mouraient devant nous » Il se souvient d'une nuée de sauterelle une année de sécheresse, des gauchos farouches et rudes au travail.
Mais « Uruguay, je sais bien que tu n'es pas seulement ce que je viens de dire, et toujours cum grano amoris »

La préface de Marie Laure de Folin, sa petite fille trace un portrait touchant du poète devenu grand-père que ses petits enfants appellent Julio
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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