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Citations sur Le renard de Morlange (14)

L'air frais lui fit du bien, calma la fièvre qui battait dans ses tempes. pour retrouver tout à fait son équilibre, il décida de marcher un peu sur le chemin de ronde. La lune brillait au-dessus, bien pleine, bien ronde, d'une blancheur éclatante. le sire de Morlange hésitait à lui jeter un regard.
Pourtant :
- Je suis un chevalier, un homme de guerre, murmurait-il. Je ne vais quand même pas accorder foi aux sornettes d'un vieil homme. Il se sera enfui par quelque passage secret que je n'ai point eu le temps de découvrir.
Il leva la tête, regarda l'astre bien en face. Par défi. Ressentit tout à coup l'envie de courir dans la forêt.
-Allons, se reprit-il devant l'incongruité de cette pensée, je me dois à mes invités.
Mais au fur et à mesure qu'il revenait vers la fête, cette envie le travaillait, le tenaillait...
Devint un besoin impérieux. Il descendit l'escalier en colimaçon de son donjon, dépassa l'entrée de la grande salle, croisa des serviteurs qui le regardèrent s'éloigner d'un air ahuri.
Il arriva dans la cour, commanda que l'on relève la herse, traversa le pont-levis puis se mit à courir en direction des bois, sans se soucier des gardes qui criaient derrière lui pour lui demander s'il désirait son cheval.
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Ou allez vous?

Mais ... à la chasse, bien-sûr ! Vous n'allez pas m'interdire cela. Je n'ai plus le droit aux banquets de villages ni à la fête de la Saint-Sylvestre, aux longues promenades dans le sous-bois, ni au plaisir de me baigner dans la source de la Landerre .

- Vous baigner ! s'exclama t-il. En voilà une idée ! Est-ce que je me lave, moi ?

- Vous feriez bien. Vous sentez le cheval et la bête fauve à une lieue à la ronde.

- C'est une odeur d'homme, répliqua-t-il en l'empoignant par le bras. "

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Le Renard de Morlange est un livre qui enseigne la bonté et la courtoisie du moyen-âge ,ce petit livre m'a plu car on voit l'évolution d'un homme égoïste qui ne se rend pas compte du mal qu'il fait se faire transformer en renard et alors la isolé du confort il se rend compte de sa bêtise et devient un homme compréhensif et le vocabulaire est très simple , on voit aussi beaucoup d'éléments du moyen-âge.
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Le seigneur retira ses vêtements, les déposa sur une pierre blanche, entra dans l'eau. Il se sentit aussitôt aspiré vers le fond, se débattit, réussit à se dégager de l'espèce tourbillon de bulles, émergea, happa l'air à pleine gorge, se hâta de rejoindre la berge, sauta sur la terre et secoua violemment son pelage tout trempé.
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Le seigneur plongea son bras sous la gorge. Les canines crissèrent sur l'armure, tentèrent de percer la poitrine de fer, puis la bête s'affala sur l'homme. Renaud repoussa le corps, dégagea son bras des longs poils gris qui se teintaient de sang. Des chevaliers mirent pied à terre, se précipitèrent pour l'aider à se relever. Il refusa leurs mains tendues, s'extirpa de dessous la masse. Alors il brandit son épée, et trancha la hure du sanglier et l'éleva à bout de bras.
-Vive le sire de Morlange !
Tous reprirent en chœur pendant que le comte promenait son trophée de l'un à l'autre, fier d'avoir abattu à lui seul le terrible animal qui hantait la forêt de Hayange à Fameck.
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Un brouillard givrant recouvrait la contrée. Les arbres ressemblaient à des squelettes de verre englués dans la brume. La pleine lune, floue, ne jetait qu'une lueur diffuse qui blanchissait à peine la terre gelée des champs. La forêt était noire, dangereuse, déchirée par le hurlement sporadique d'un loup.
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Tout ce qui marche sur deux pattes me doit obéissance, pour autant qu'il se trouve dans les limites de mon domaine.
Vassal ou valet, dame ou servante, capitaine ou porcher, moine ou ermite sont mes sujets, soumis à ma seule volonté, à mon plaisir, à ma colère ou à mon pardon, tout comme les arbres à l'humeur des saisons.
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Lorsqu'ils virent repasser la troupe, les chiens courant partout, le corps du sanglier suspendu à une perche jetée sur les épaules, les paysans hésitèrent à mêler leurs acclamations aux cris de joie. Ils s'y résolurent pourtant comme le seigneur posait sur eux un œil sévère, mais sans entrain, la voix morne et le geste lourd.

- Toujours à se plaindre, maugréait le sire en écrasant une gerbe de blé sous les sabots de son cheval.

Debout au milieu du champ dévasté, les vilains regardaient la colonne monter vers le château, le cœur empli d'une colère qui n'avait pas le droit d'exploser. Ils se demandaient ce que le méchant homme leur réservait encore pour les brimer.
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Les vilains et les serfs, occupés à la moisson, virent se ruer pêle-mêle chevaux, lances, cuirasses, panaches, dans un tourbillon de couleurs, de mottes de terre projetées dans tous les sens, de poussière de blé....
Le compte abaissa son épieu, le laissa filer à un mètre du sol, pointé sur ses paysans. Il ricanait.
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J'ai bien aimé ce livre, il donne une leçon au mauvaises personnes du Moyen Âge et comme tous les romans il y a un problème. Mais pour le connaître il faudra le lire.
Excellent livre passionnant.
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