Octobre

Octobre : ses feuilles mortes, ses journées grises… et ses Marrons.
Glacés ? peut-être… Glaçants ? sûrement !
Sur la forme : Des chapitres courts, des phrases percutantes avec une alternance d'utilisation de l'imparfait et du présent pour donner du rythme, des descriptions efficaces sans être excessives dans les scènes de crimes… et plus l'intrigue avance, plus les phrases se font courtes et tranchantes, un récit au présent, en temps réel, qui laisse le lecteur à bout de souffle !
On reconnait la « plume incisive » des auteurs nordiques… enfin, ceux que je connais ;-)
Sur le fond : une intrigue bien ficelée, un duo de flics que tout oppose mais qui vont s'allier par la force des choses… et plus si affinité
Tout commence par un massacre sanglant 10 années auparavant
Après des débuts où l'enquête semble piétiner, la machine s'emballe à un rythme effréné qui ne laisse pas le lecteur reprendre ses esprits
Les 3 acteurs principaux finissent par découvrir tour à tour des indices accablants et des preuves s'accumulent contre le responsable de ces meurtres… le problème est que les découvertes se font individuellement et séparément… et que chacun se retrouve dans l'incapacité de confronter ses hypothèses avec les autres… se mettant rapidement en danger
Le dénouement est inimaginable, la fin est terrible et totalement inattendue…

1989, un policier découvre les membres d’une même famille dans plusieurs pièces de leur demeure, baignant dans leur sang.
De nos jours, des mères de jeunes enfants sont découvertes, mortes, avec un membre en moins, dans la banlieue de Copenhague et la ministre des affaires sociales danoises, dont sa fille a disparu depuis un an, fait l’objet de menaces.
La particularité de ces crimes atroces ? La présence de bonhommes confectionnés avec des marrons sur les scènes sanglantes.
C𠆞st dans ce contexte que l’inspecteur Thulin, de la crim de Copenhague, va faire équipe avec Hess, agent d’ europol mis au placard provisoirement, afin d𠆞nquêter sur les meurtres barbares de ces femmes.

Les temps morts n𠆞xistent pas dans cet intense polar nordique où les chapitres courts s𠆞nchaînent aussi vite que les marrons tombent des arbres durant les mois d𠆚utomne.
L�tion commence dès les premières lignes, et les quelques chapitres de répit trouvant leur place au milieu de cette enquête palpitante permettent d𠆚pprofondir les personnages du roman, créant un lien de plus en plus fort avec les lecteurs. La grande force de l𠆚uteur est de nous tenir en haleine sur plusieurs fronts en même temps sans nous perdre.

Il s𠆚git du meilleur roman policier scandinave que j𠆚i lu jusqu’à présent et j𠆞spère que Soren Sveistrup ne s𠆚rrêtera pas en si bon chemin.

Je connaissais Soren Sveistrup comme le scénariste de The Killing qui nous a permis d'admirer la collection de pulls norvégiens que Sofie Gråbøl porte tout au long de la série ! En dehors de ça, c'est une série que j'ai particulièrement aimé et j'ai eu le plaisir de retrouver cette qualité dans le livre !

Des bonshommes en marrons, ponctuent le parcours d'un assassin depuis octobre 1989 et la ministre des Affaires sociales semblent être l'épicentre de cette histoire (c'est un grand raccourci !)

Naia Thulin enquêtrice à la Brigade Criminelle de Copenhague depuis quelques mois se retrouve à devoir supporter pour un temps indéterminé Mark Hess, inspecteur d'Europol, mis à l'écart par sa hiérarchie.

Soren Sveistrup n'est pas tombé dans l'erreur que malheureusement beaucoup de scénaristes font en se lançant dans les romans : ne pas développer l'histoire et se contenter d'en brosser les grands traits ! Ses personnages sont bien décrits et qu'on les aime ou pas, il n'est pas difficile de se les représenter ; l'enquête est minutieuse et détaillée mais sans perdre de son intérêt et le rythme de narration est maintenu du début à la fin !

Un premier roman policier réussi ! J'espère qu'il y aura une suite.

CHALLENGE MULTI-DEFIS 2020
CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
CHALLENGE PAVES 2020

Ce bon gros polar scandinave de type thriller est un véritable page-turner, avec une intrigue quand même assez originale et deux enquêteurs intéressants. Partez avec Hess le ‘'underdog'' temporairement banni d'Europol pour mauvaise conduite et Thullin, jeune inspectrice brillante et impatiente, aux trousses du Meurtrier aux marrons. Cet être maléfique dépose près de ses victimes, des mères de famille qu'il mutile horriblement, des petits bonshommes faits de marrons sur lesquels on retrouve… les empreintes de la fille d'une Ministre qui a été enlevée un an plus tôt et dont le meurtrier croupit en prison !?? le rythme est très enlevé, le dénouement assez inattendu, je n'ai pu m'empêcher de faire défiler les brefs chapitres de plus en plus vite, bref cette histoire a tout ce que je demande d'un polar de ce type, de me divertir et de me surprendre !

Ce roman, c'est comme un paquet de Dragibus (ou autre bonbon) : on ne sait plus s'arrêter une fois que l'on a ouvert le paquet, ou alors, avec beaucoup d'abnégation.

Il est tellement addicitf que l'on devrait prévenir les lecteurs avec un bandeau rouge vif "Attention, avec ce roman, vous en oublierez de manger/bouger".

Dès l'ouverture, vous serez plongé en 1989 et dans un bain de sang, avant de repasser de nos jours pour une série de meurtres sordides où les policiers perdent leur latin (ou leur danois).

Je me suis attachée de suite aux enquêteurs principaux : Naia Thulin, jeune femme forte qui doit supporter Mark Hess, un ancien d'Europol qui a été mis dehors. Leur duo fonctionne bien car notre duo réserve quelques surprises et évolutions inattendues.

Les chapitres sont courts, rythmés, bourrés de suspense, de mystère, de questionnements sur les crimes sordides, sans compter qu'une affaire classée semble vouloir refaire surface… L'a-t-on classée trop vite ? Ou bien le meurtrier joue avec les kloten (cojones) des flics ?

Pas le temps de s'embêter dans ce policier danois, les pages se tournent toutes seules, le récit se dévore et l'auteur a fait en sorte que nous ayons tout le temps envie de continuer l'enquête car à aucun moment il ne relâche la pression (ou si peu) tout en en gardant sous la pédale.

Suspectant tout le monde à la fois, je n'ai rien vu venir quand l'auteur m'a envoyé la balle dans le figure. le genre de chose que j'apprécie toujours dans un polar.

Octobre a tenu ses promesses, il m'a tenu en haleine, m'a fait passer l'heure du dîner (midi) sans aucun souci puisque je dévorais à pleines dents ce thriller policier si bien construit que l'on ne voit pas le temps passer.

Je me remercie ma copinaute Bianca de m'avoir proposé cette LC au pied levé car ce polar m'a sorti de mon marasme littéraire de ces derniers jours où ce que je lisais manquait de saveur. La machine est relancée ! Elle aussi a adoré, d'ailleurs, elle l'a eu terminé avant moi, ce qui est un exploit.

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Un polar danois, un thriller avec des psychopathes et des meurtres bien horribles.

L'enquête d'une policière et d'un collègue qu'on lui a imposé, un homme un peu bizarre. Outre une victime aux mains tranchées, les techniciens judiciaires trouvent sur place un indice qui relie le crime à la disparition de la fille d'une ministre l'année précédente. Cela vient mêler les cartes et les policiers qui ont résolu cette affaire ne voient pas d'un bon oeil qu'on remette en question leurs conclusions.

Un roman avec beaucoup d'action et de rebondissements. Avec l'histoire de la ministre, il sera aussi question de politiques sociales et de protection de l'enfance.

Malheureusement, j'y ai aussi trouvé quelques invraisemblances. Par exemple, je crois que les auteurs de polar devraient consulter un pompier pour valider le réalisme de leurs scènes d'incendie. Quelqu'un qui est aspergé d'essence ne survivrait pas dans une pièce en flammes, car l'essence est volatile et les gaz aussi s'enflamment, un gros « whouf » et tout l'oxygène de la pièce serait consumé. Son espérance de vie ne se compterait même pas en minutes…

Un pavé de plus de 600 pages, des pages qui se tournent facilement, un bon polar pour passer le temps.

Bonjour amis lecteurs,
Aujourd'hui je vous propose le livre de Sören Sveistrup : « Octobre »
Un livre écrit par le créateur de la géniale série télé danoise « The Killing »que j'avais adorée tout comme j'ai été séduite par ce thriller redoutable et captivant. L'intrigue est ingénieuse, parfaitement maîtrisée et pleine de rebondissements. Un livre lu d'une traite, absolument passionnant, où le mystère infiltre chaque page. Les personnages principaux sont très attachants et très bien décrits jusqu'à faire partie de notre quotidien le temps de la lecture.
Un excellent thriller comme je les aime !

Hess et Thulin, policiers pas très appréciés par leurs collègues et leur hiérarchie, sont chargés d'une enquête sur le meurtre d'une femme retrouvée morte avec une main manquante. Sur le lieu du crime, un bonhomme composé de marrons avec l'empreinte d'une petite fille, Kristin, disparue depuis plus d'un an et dont le dossier a été classé « affaire résolue ». Un homme a avoué l'enlèvement et le meurtre de Kristin mais son corps n'a jamais été retrouvé.
Ce livre nous tient en haleine du début à la fin. Je ne l'ai pas lâché, ce livre se dévore. Maintenant, ce polar est de composition assez classique et comme tout polar, il y a bien quelques passages un peu too much mais ça passe très bien. Les descriptions des scènes de crime sont très explicites ainsi que la violence, la souffrance endurée par ces femmes pendant leur meurtre (âme sensible s'abstenir).
Pour moi, l'objectif est atteint: suspens, angoisse, personnages intéressants (mention spéciale pour Hess), atmosphère tendue, belle progression au fur et à mesure et aucun ennui, ni temps mort.... Seul petit bémol, la construction certes efficace, mais classique. Donc, un bon voire très bon polar.
De plus, après cette lecture, vous ne regarderez plus jamais les marrons de la même façon ;-).
Bonne lecture!

Le 1er Octobre, face à ma bibliothèque, vient le moment de choisir ma nouvelle lecture. Comme chaque fois, je tergiverse face à toutes ces lectures en attente... Et puis ce titre, Octobre, qui m'attend depuis un an, me paraît tout indiqué. Un thriller automnal à lire sous un plaid...parfait.

Embarquement pour le Danemark.

Arrivée sur les chapeaux de roue avec une scène de crime atroce...
Un style précis, agréable, qui me plaît d'emblée, et des chapitres courts qui s'enchaînent à un rythme haletant. Un duo de flics attachants qui fonctionne :  la fougueuse Thulin et le mystérieux Hess.

Scénariste, Søren Sveistrup ? Ça se ressent  et j'ai adoré son style, les dialogues incisifs, et la construction de l'histoire.
Un scénario efficace dans lequel tout s'imbrique parfaitement, c'est prenant à souhait, difficile à lâcher jusqu'à la dernière page, et avec Mark Hesse et Naia Thulin, on veut absolument le fin mot de l'histoire !
Les marrons ont ici leur histoire et leur symbolique...et cette lecture automnale a de quoi faire frissonner.

En bref, s'il est utile de le préciser ;) je rejoins les avis très positifs quant à ce thriller nordique de Søren Sveistrup !

Deux ans que ce roman traine dans ma PAL, alors que j'avais lu les 50 premières pages et que j'ai tout de suite accroché. Et puis je l'ai posé pour le reprendre normalement 2 semaines plus tard, oui mais voilà ! Il aura attendu 2 ans enfoui qu'il fut sous un tas d'autres romans à reprendre.
Près de Copenhague, le corps d'une femme amputée d'une main est retrouvé, accompagné d'un petit personnage fait de marrons et d'allumettes. Les inspecteurs Naia Thulin et Mark Hess, chargés d'enquêter, découvrent sur la figurine les empreintes d'une fillette enlevée un an auparavant et présumée morte. Un autre meurtre est bientôt perpétré avec le même mode opératoire.
Voilà un premier roman drôlement bien ficelé.
Avec ses personnages à la psychologie complexe, des personnages surprenant mais pas moins attachants, Soren Sveistrup nous livre un polar d'une efficacité redoutable. Il manie le suspense avec un incroyable machiavélisme. Son intrigue va vous tenir en haleine du début à la fin. Il faut dire qu'elle est intense avec son analyse sociale lucide. Car oui en plus histoire surprenante, Octobre est aussi le portrait d'une société en pleine mutation qui pourrait sembler en pleine décrépitude.

Lien : https://collectifpolar.com