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Citations sur Neuf vies (10)

Le plus terrible avec la solitude, songeait-il parfois, c'est que la compagnie des autres ne vous en soulage pas toujours.
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Les barmen et les barmaids, c'est comme les femmes et les années, ça arrive et ça s'en va.
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Fisher réfléchissait souvent aux questions raciales. Les gens prétendaient qu'en Amérique, tout le monde était égal, mais dans les faits, l'égalité s'observait surtout dans la manière dont nos dirigeants vous entubaient gaiement, quelle que soit la couleur de votre peau.
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Il s'était souvent demandé ce qui était pire : ressentir un vide sans savoir comment le combler, ou le ressentir en sachant exactement ce qui vous manquait. Cette nuit-là, il lui semblait détenir la réponse. Il comprenait avec une clarté évangélique à quel point nos vies sont fugaces et combien il est futile de pleurer ceux qui nous ont quittés trop tôt.
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A ses débuts dans le métier, il mettait un soin méticuleux à nettoyer ses scènes de crime, mais avec le temps, il s'en souciait de moins en moins. Dans la vie réelle, les flics n'étaient pas aussi bons que les films et le séries le laissaient croire.
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C'est juste que j'ai l'impression que les moments excitants et mystérieux de la vie sont derrière moi, et maintenant tout m'emplit de nostalgie. En vérité, je pleurniche parce que j'ai peur de vieillir.
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Parcourant la collection d'Agatha Christie rangée dans l'ordre chronologique, il en sortit son édition du roman qu'on avait rebaptisé "ils étaient dix". Sa version cependant - un grand format relié - portait le titre original : Dix petits nègres.
Il se souvenait qu'après avoir refermé "La dernière énigme", il avait demandé à Mamie Pat de lui conseiller un autre roman.
- Il y en a un que tu vas sûrement beaucoup aimer, avait-elle répondu, mais je préfère t'en acheter une édition récente.
- Tu l'as pas ? avait-il demandé
- Si, mais le titre est moins joli. En fait, il était si peu joli qu'on a décidé de le changer. Plusieurs fois même.
Elle lui avait montré l'ouvrage en question en expliquant que le titre provenait d'une comptine qu'on chantait autrefois. Sam avait été fasciné, en particulier par la couverture - une main blanche aux doigts fantomatiques planant au-dessus de dix statuettes africaines, certaines debout, d'autres armées de lances, d'autres encore couchées. Il avait lu le livre en un après-midi terrifiant, refusant d'attendre que Mamie Pat lui commande la version au titre plus approprié à la librairie du village.
Le roman terminé, il avait suivi sa grand-mèreà travers la maison tandis qu'elle mettait de l'ordre, pour en discuter : les meurtres les plus effrayants, l'enregistrement sur phonographe dans lequel toutes les victimes étaient accusées de leurs crimes, le temps que les cadavres avaient passé sur l'île après que tout le monde était mort.
- Tu n'es pas curieux à propos du titre ? avait-elle demandé.
- Je croyais que ça voulait dire que tous les gens qui avaient été invités sur l'île étaient noirs. Mais c'est pas ça en fait.
- Non ils sont tous blancs. Mais ne va pas raconter à tes parents que je t'ai laissé lire un livre qui porte ce titre. Dis-leur plutôt qu'il s'appelait "Ils étaient dix".
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Mais au fond pourquoi faisait-il une telle fixation sur le bouquin ? Le tueur n’avait peut-être jamais lu le roman, il n’en avait peut-être jamais entendu parler. Si encore les neuf noms formaient une comptine… Et puis il y avait une autre différence majeure : dans le roman, les protagonistes déduisaient très tôt qu’étant seuls sur l’île, le tueur était forcément l’un d’entre eux. Néanmoins, Sam se demandait si le tueur, ou la tueuse, s’était ajouté à la liste.
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Une pensée horrible traversa l’esprit de Caroline : C’est une liste de condamnés. Quelqu’un nous a marqués du sceau de la mort. Cela lui vint de manière automatique, tout comme elle pensait automatiquement, chaque fois que le téléphone sonnait, qu’on l’appelait pour lui annoncer une indicible tragédie. Elle relut la liste, puis rit intérieurement de sa propre morbidité. Évidemment, s’il s’agissait d’une liste de personnes vivantes, alors tous ces gens étaient condamnés à mourir, tôt ou tard. Il n’empêche que cette lettre avait quelque chose d’inhabituel et d’angoissant ; elle lui rappelait un roman de Muriel Spark : Memento Mori. Sans doute décortiquait-elle trop ce qui n’était sûrement qu’une banale suite de noms.
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- Un flic qu'on appelle "officier Handley", c'est le genre qui t'aide à rester en vie. Alors que Charlie, c'est le flic qui se vide de son sang à côté de toi après qu'on vous a tous les deux tiré dessus.
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