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4,22

sur 428 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Impression mitigée pour ce petit livre, c'est le moins que je ne puisse dire. 1er livre que je lis d'Antonio Tabucchi, il m'a été prêté et chaudement recommandé par une amie. J'en attendais beaucoup, surtout sur l'histoire portugaise et en particulier sur la dictature de Salazar que j'avoue très peu connaître. Je pensais, j'espérais en apprendre un peu en lisant ce texte. Il n'en est rien. Si ce n'est que l'histoire se déroule sous une dictature qui se trouve être celle de Salazar mais très peu d'éléments sont donnés. Par contre, l'atmosphère étouffante de peur qui règne sous une dictature est très bien rendue. D'autant que le roman se déroule en plus au mois d'août essentiellement à Lisbonne, il y fait une chaleur étouffante. On suit Pereira qui est un homme cardiaque, sans doute obèse ou en tout cas fort gros qui peine énormément à accomplir les gestes de la vie quotidienne dans cette ambiance étouffante, chaude et teintée de méfiance. Il est journaliste et s'occupe de la page culturelle du Lisboa, un journal de l'après-midi dirigé par une personne proche du pouvoir. La censure est là, omniprésente. Pereira est un « drôle » de journaliste car il n'est au courant de rien ou presque rien de ce qui se déroule dans son pays, sa ville. On dirait qu'il ne veut pas voir (ne lit pas la presse, n'écoute pas la radio) même s'il demande les nouvelles au barman chaque jour, sans trop insister.
Le comportement de Pereira est vraiment étrange, limite peu crédible… Pourquoi s'accroche-t-il ainsi à ce jeune homme, Francesco Monteiro Rossi, et sa petite amie et les aide-t-il ? Il est tellement évident qu'ils vont lui créer des ennuis et en plus ils ne font que lui demander de l'argent. Les rares tentatives d'explication sont peu plausibles. Je comprends bien que l'auteur a voulu nous raconter un instant de vie d'un homme qui peu à peu ouvre les yeux sur ce qui se passe réellement autour de lui, la dictature avec tout ce que cela comporte de violence et d'injustice. Mais j'ai peu apprécié et adhéré au procédé. C'est bien écrit… mais très lent, au rythme de Pereira. Et j'ai trouvé particulièrement énervant son exercice de style de répéter comme un leitmotiv « Pereira prétend ». Bref, même si l'idée de départ est bonne, l'intention aussi, je n'ai vraiment pas accroché. En plus, son écriture assez froide nous laisse loin des personnages. On ne s'y attache pas. Dommage. J'essaierai sans doute de lire un autre livre de cet auteur, mais pas tout de suite.
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Une lecture qui me change de d'habitude certes mais je n'ai pas vraiment accrochée.

J'ai eu du mal à rentrer dedans, je n'accroche pas au style. Je le trouve plat, terne, à l'image du personnage principal. Il n'est pas très attachant.

La plume de l'auteure m'a beaucoup dérangé.
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Ce texte italien de 1994 a moins d'ambition esthétique que politique. Notre auteur anarcho-communiste se vautre dans le "théâtre d'ombre antifascite" (pour reprendre l'expression de Lionel Jospin) afin de redonner une légitimité à ses idées internationalistes et remonter le lecteur gauchisant contre le gouvernement Berlusconi.
L'intrigue se résume en une phrase : au cours d'une période, les années 30 au Portugal, représentée de manière manichéenne, un brave journaliste apolitique voit sa conscience s'éveiller à la lumière du gauchisme, le conduisant à soutenir indirectement les glorieuses Brigades Internationales en Espagne.
Comme de coutume, on tape sur un mouvement qui est mort des décennies auparavant, on fait un parallèle vaseux avec un gouvernement actuel parce qu'il aurait la prétention d'être à droite, et on se sent "résistant". L'esprit de Don Quichotte est toujours aussi profondément ancré dans la gauche, obligée de se réinventer l'ennemi dont elle rêve.
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