Quelque part avant l'enfer

J'ai choisi ce roman après avoir lu les excellentes critiques sur Babelio et la flatteuse préface de Franck Thilliez à son propos. Adorant les thrillers psychologiques, j'ai été tentée par celui-ci traitant de l'expérience de mort imminente.

Bien qu'il soit impossible de connaître l'identité du tueur avant les toutes dernières pages et que j'ai apprécié être à la frontière du réel, je n'ai pas été emportée par cette histoire. J'ai trouvé l'atmosphère un peu glauque et j'ai regretté que le sujet de l'EMI passe rapidement au second plan…

Compliqué...

Niko Tackian c'est l'auteur révélation de cette année pour moi. Alors forcement j'enchaine ses romans, avec de réels coups de coeurs... et des lectures un peu plus compliquées. Ce roman appartient à cette deuxième catégorie.

Si le début de ma lecture fut plaisante et sans encombre, au fil des pages j'ai commencé à ressentir un malaise concernant Anna. Elle ne m'inspirait ni sympathie, ni empathie, ce qui est problématique pour un personnage principal.

Le côté enquête dans ce roman est totalement remisé au placard, et j'avoue que même si c'est un peu la marque de fabrique de cet auteur, cette fois je n'ai pas adhéré, car au jeu de "qui est le tueur" si on ne nous proposes aucune piste, il ne reste plus grand place pour le suspense.

L'intrigue autour de l'EMI est bien travaillé, bien amené et totalement crédible. J'ai en revanche beaucoup plus de mal avec les révélations finales. L'identité du tueur me laisse un gout de déjà vu et rajoute encore une couche sur un fil conducteur déjà bien chargé.

En bref une lecture qui ne m'a pas convaincue, mais qui heureusement intervient après des énormes coups de coeurs !

Belles lectures à tous.

Ce roman, lu bien après sa sortie, est tout de suite daté grâce à des termes comme "fliquette" et des situations vues (Dr Jekyll), ou revues ( thème de la double personnalité). Je me suis donc un peu ennuyée sauf dans les descriptions horribles des scènes de meurtres, bien précises, bien décrites! Certaines considérations sur le chocolat chaud ont rajouté à cette lecture et la balade dans Paris n'est pas désagréable, du temps où l'on pouvait encore voir Notre-Dame dans son ensemble du Flore en l'Ile!

Il y a les auteurs qui nous embarquent dès la première page peu importe le sujet et d'autres avec lesquels on n'arrive pas à entrer dans leurs univers. Je pense que Niko Tackian fait partie de cette deuxième catégorie pour moi et j'en suis la première désolée...
Après ma déception avec « avalanche hôtel » (surtout à cause du dénouement), j'ai entamé « quelque part avant l'enfer »assez confiante. le résumé était plus que tentant et les retours très bons.

Et pourtant, qu'est-ce-que j'ai eu du mal à être totalement happé par l'intrigue. Je n'ai ressenti aucune empathie pour aucun des personnages et encore moins pour Anna, le personnage principal que je n'ai pas du tout aimé. J'ai parfois eu envie de lui mettre des baffes tant elle m'énervait.
Dommage que l'enquête sur les meurtres passe au second plan, j'ai également regretté que le sujet de l'EMI ne soit pas plus approfondi.

Alors que je suis la première à me rendre compte que l'intrique est bonne et que le dénouement qui m'a bien plu est surprenant, j'ai eu cette impression d'ennui très souvent pendant ma lecture.
Je pense pouvoir dire que Niko Tackian et moi ne sommes définitivement pas compatibles.

En résumé, une chronique un peu compliquée car je suis persuadé que ma déception vient de moi et mes attentes plutôt que du livre. Je vous conseillerais de le découvrir car c'est un roman qui a tout pour plaire.

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Bon, que dire ? Je crois que j'ai un peu du mal à me faire un avis sur le livre. J'ai connu l'auteur avec La nuit n'est jamais complète que j'ai adoré, il était donc logique que je poursuive la découverte de son univers. Mais, je crois que là, ça ne l'a pas fait. Pas que ce soit mauvais, mais je m'attendais à mieux. J'ai un peu vu venir le dénouement et si ce n'était que ça ... J'ai trouvé que c'était très "jeune" au niveau de l'écriture, du choix des mots/phrases/tournures. Jeune dans le sens ... presque amateur. AH ! Je m'en veux tellement de dire ça mais c'est ce que j'ai ressenti. L'idée de base est vraiment géniale, je n'avais jamais rien lu traitant ce sujet donc c'était une découverte pour moi. Mais c'est très scolaire. C'est ça, c'est le mot, "scolaire". La résolution de l'enquête suit un schéma strict, un schéma qu'on retrouve dans beaucoup de thrillers/policiers. Bref, c'est une décéption. Malgré tout, je l'ai lu assez rapidement et j'ai quand même savouré le moment délicieux des dernières pages d'un polar.

Le sujet proposé par l'auteur semblait sur le papier assez original même si je ne suis pas familière du sujet. Niko Tackian nous propose de se plonger dans l'Expérience de Mort Imminente (EMI) à travers différents meurtres et un mystère planant.

C'est bien dommage pour moi mais je n'ai pas été sensible à ce thriller. le personnage principal, Anna, ne m'inspirait aucune empathie et ni d'ailleurs pour les autres personnages du livre. Les personnages sont à mon goût pas assez approfondi.

Il est vrai que le sujet de l'EMI est bien présent, ce qui fait passer l'enquête sur les meurtres au second plan. Ceci est bien dommage car la présence de l'inspecteur est presque inutile.

Des points positifs tout de même : la lecture est dynamique par la présence de chapitres courts. Il se lit très rapidement.

Néanmoins, je ne reste pas sur cette mauvaise expérience et je compte bien lire d'autres livres de Niko Tackian afin de mieux le découvrir.

Après avoir échappé à un grave accident de la route, la vie d'Anna n'est plus la même. Son expérience de mort imminente la traumatise au quotidien.

Elle est hantée par une foule de questions.

Qui est cet homme qui l'a menacée de la tuer ?

Pourquoi ses soudaines visions morbides se réalisent-elles ?

D'où viennent les ecchymoses sur le dos de son fils ?

Auprès de qui trouver de l'aide quand ce qui vous arrive défie toute logique ?













***

Choisir, c'est renoncer…C'est l'image qui me traverse l'esprit au terme de cette (trop longue) lecture.

Sur papier, tout avait l'air séduisant: le résumé, le thème, le genre, les avis sur Babelio…

En général, je me fie à mes premières impressions pour choisir un roman. « Quelque part avant l'enfer » faisait partie de ma « wish list ». le deal est simple : je l'achète si je le croise, au détour d'un rayon, dans une librairie. Fin août, lors de mon court séjour en Champagne, c'est arrivé.

Dommage…

Pour être franche, je n'aime pas dire du mal d'un ouvrage qu'un auteur a passé beaucoup de temps à écrire. Pour lui, c'est certainement l'aboutissement d'un projet, la réalisation d'un rêve, une reconnaissance, surtout s'il s'agit d'un premier roman.

Toutefois, je me dois d'être honnête – il en va du principe même de la critique – et de rappeler que ce n'est qu'un point de vue parmi tant d'autres.

En quelques mots, je me suis terriblement ennuyée en lisant ce livre.

Certes, le genre littéraire (policier) et le thème (expérience de mort imminente) m'ont tout de suite plu. Par contre, très vite, j'ai trouvé qu'il manquait d'épices dans le chili : pas de rebondissements majeurs, de la répétition stylistique, peu de personnages attachants.

Pourtant, le plat était loin d'être indigeste. Il était tout simplement trop peu assaisonné pour en garder un souvenir inoubliable.

Il est clair que la fin de « Quelque part avant l'enfer » est surprenante mais vu que j'étais à bout de souffle, attendant la dernière page comme la ligne d'arrivée d'un marathon interminable, je ne l'ai pas appréciée à sa juste valeur.

Ce que j'aime dans les romans policiers, c'est le côté addictif. J'adore arriver au terme d'un chapitre et être contrainte et forcée d'en commencer un autre.

J'espère être bien vite sous l'emprise d'un prochain roman afin d'oublier celui-ci.
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Ayant déjà lu Avalanche hôtel que j'ai plutôt aimé, je me suis décidé à commencer par le début et donc d'attaquer par ce 1er roman de Niko Tackian.
Et je dois dire que je suis assez déçu par le tout.
Je trouve l'histoire un peu tirée par les cheveux, les personnages pas attachants. Sans doute dû à une écriture un peu simpliste et une mécanique qui l'est tout autant. Pour autant, je ne m'avoue pas vaincu car je reste persuadé que l'auteur va évoluer au fur et à mesure de ses romans, en atteste Avalanche Hôtel.

Le sujet choisi par l'auteur est indéniablement original et même si, a priori, il ne m'intéresse pas, Niko Tackian apporte à cette Expérience de Mort Imminente une touche terriblement efficace de mystère qui rend le sujet intéressant.

Malheureusement, cela n'aura pas suffi. Si l'EMI d'Anna apporte énormément à l'intrigue, elle prend bien trop de place sans jamais vraiment être approfondie et rapidement on tourne en rond.
L'envie de savoir qui est ce tueur en série, pourquoi il arrache les yeux de ses victimes, et quel mystère entoure Casquette qui, semble-t-il, a croisé le regard de ce mystérieux tueur m'ont tout de même assez intéressée pour que je reste jusqu'au bout.

Les chapitres courts de ce livre dynamisent la lecture et donnent un rythme haletant à l'intrigue. Alors, forcément, les pages défilent et même si je me suis parfois ennuyée, j'ai lu ce livre assez rapidement.
Je m'en suis finalement remise au dénouement qui allait forcément déterminer mon avis global jusqu'alors très mitigé.
Alors le dénouement relève-t-il le tout ? Il aurait pu. Parce que ce dénouement, cette révélation qui concerne le tueur est inattendue et même si c'est une possibilité de dénouement, jamais vraiment je ne l'ai anticipée. Là où ça coince, c'est que j'ai récemment lu un livre avec le même style de dénouement (et de trame). Alors oui, la fin de Quelque part avant l'enfer est bien, mais elle n'est pas originale. Malheureusement, son originalité était la seule chose qui pouvait faire basculer mon avis du « mouais bof » vers le « c'était chouette ». On s'en tient à l'avis de base et au : lisez La nuit n'est jamais complète, ce livre reste, à mon avis, le meilleur Tackian, le plus abouti dans le style, les émotions et l'histoire, mais aussi le plus original dans sa globalité.
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Anna a un accident grave et vit une expérience particulière. Dans le même temps, un tueur en série sévit dans Paris et tue des prostituées. Tout est lié, mais de quelles manières. le récit est assez linéaire et très prévisible. le dénouement se dessine très longtemps avant la fin du roman gâchant le plaisir de la lecture. Les personnages sont assez superficiels et presque caricaturaux. L'écriture est aisée mais trop facile. L'auteur a tendance à rajouter des adjectifs inutiles pour faire des pages et le style ressemble aux auteurs de romans de plage. Grosse déception sur cette lecture. le thème des expérience de mort imminente est abordée mais sans plus uniquement pour avoir une trame de fonds légère. Il aurait été préférable un peu plus de profondeur dans la recherche pour nous apprendre un peu plus. le sujet est abordé très superficiellement et pas suffisamment pour nous donner envie de continuer à se renseigner. Dommage…
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