- Björn ?! Crois-tu que Charlemagne t’ait envoyé ici pour te divertir ? Un animal se montre et te voilà parti après lui, obligeant la troupe à t’attendre ?!
- Je suis sûr qu’il aurait apprécié mon geste. Un souverain est forcément sensible à l’habilité du chasseur face à sa proie.
Björn savourait cette première victoire, l’âme nourrie d’une haine silencieuse. A la tête de cette troupe où Swears, Francs et Saxons se mêlaient, il entamait sa longue marche vers la gloire… Ce jour-là, la plus étrange des guerres de venait de commencer. Et moi, Arno de Salzbourg, allait en être le témoin privilégié.
[Lina à Ida] Quoi qu’il arrive, il nous faut être courageuses et ne pas décevoir les dieux qui nous observent… Ils nous mettent à l’épreuve… Montrons-leur que nous pouvons faire face et peut-être nous ouvriront-ils les portes d’Asgard !
Ce qui aurait de la valeur pour toi n’en aurait pas pour nous? Voilà un bien étrange avis, chrétien. Je ne le partage pas!
-Hé bien Arno de Salzbourg? Mon abbé ne semble pas se réjouir de notre succès?!
-J'ai du mal à voir la volonté de Dieu dans ce massacre, Bjorn le beau... Le sang et la souffrance ne sont pas forcément des compagnes du très-haut!
Imbécile ! Puisque tu aimes tant ces terres... Abrehve-les de ton sang ! (p.5)