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Un grand merci à Babelio et aux éditions Mosaïc...

Ils furent accueillis par des crachats, des huées, des insultes, des bousculades, des regards méchants ou menaçants. Parmi eux, il y a Sarah Dunbar et sa soeur, Ruth. Ils sont dix, dix Noirs à affronter cette cohorte de Blancs remontés et haineux. Pourtant, ils vont devoir cohabiter tous ensemble car le lycée Jefferson, à Davisburg, en Virginie, après moult tergiversations auprès de la Cour Suprême des États-Unis, est dans l'obligation d'accueillir des Noirs en ses murs. Sarah le sait, elle devra subir les insultes au quotidien tout ça à cause de sa couleur de peau qui, jusqu'ici ne lui posait pas de problème. Elle devra faire face, aux côtés de ses amis, car ils se sont battus pour avoir ce droit à l'égalité. Parmi ces blancs, il y a Linda, fille du directeur du journal local, ségrégationniste qui affiche ouvertement ses positions dans les colonnes de son journal. Linda pense, comme son père, que les Noirs n'ont pas à se mélanger à eux. Convictions et a priori seront mis à rude épreuve, pour l'une comme pour l'autre...

L'Histoire avec un grand H à travers le témoignage de deux lycéennes, l'une Noire et l'autre Blanche. Deux jeunes filles qui, de prime abord, ne semblent rien avoir en commun et pourtant... Être Noire aux États-Unis dans les années de ségrégation et subir de plein fouet la haine, la colère et les coups des Blancs, voilà ce que vit Sarah au quotidien. Mais les noirs se sont battus pour être intégrés parmi les Blancs, pour avoir les mêmes droits, et la jeune fille veut ouvrir la voie des possibles quitte à endurer les coups et les insultes. Robin Talley signe un roman profond d'une grande puissance dans lequel ces héros du quotidien sont tout simplement incroyables et animés d'un fort sentiment de liberté et d'égalité. Un roman d'autant plus original que l'auteur traite ici de l'homosexualité, car en plus d'être Noire, Sarah est attirée par Linda. Divisé en mensonges et non en chapitres, au titre intelligent, ce roman nous émeut, nous bouscule, nous attendrit et fait montre d'une belle leçon de courage.

Des mensonges dans nos têtes... et des vérités...
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«Une importante victoire vient d'être remportés par les adversaires de la ségrégation raciale. le programme de " résistance massive " à l'intégration scolaire s'est effondré en Virginie le 19 janvier 1959 grâce à une décision de la Cour suprême de cet État», pouvait-on lire dans le Monde il y a 71 ans. Une indéniable victoire dans le combat pour les droits civiques, mais pour les lycéens enfin acceptés dans un établissement jusqu'ici réservé aux Blancs, restait à affronter une bien rude et éprouvante bataille quotidienne.
La matière historique est en elle-même forte et poignante. le roman s'ouvre sur l'arrivée au lycée Jefferson des dix ados noirs, violemment conspués, insultés, menacés par des centaines de lycéens blancs.
«Ça va être l'ouverture de la chasse une fois que vous serez dedans! On vous le promet!»
Robin Talley nous raconte de façon très prenante cette année scolaire où nos dix lycéens noirs vont en voir de toutes les couleurs, où certains élèves sudistes, accros à la ségrégation, vont chercher à transformer leur vie en enfer. Les deux narratrices, l'une noire, Sarah, dont les parents militent pour les droits civiques, et l'autre blanche, Linda, dont le père, viscéralement hostile à l'intégration, la combat dans son journal, sont attachantes. Et leur attirance réciproque, doublement condamnée par la société, n'a pas manqué de toucher mon petit coeur d'artichaut.
Un roman étiqueté Jeunesse mais qui peut aussi bien plaire aux adultes.
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Reçu dans le cadre de la dernière opération de Masse Critique, je ne peux pas commencer dignement cette critique sans avoir remercier au préalable Babelio ainsi que les éditions Mosaïc pour m'avoir permis de découvrir ce magnifique ouvrage.
Magnifique il est vrai mais aussi poignant et extrêmement dur par moments et, pourtant, ce n'est pas uniquement de la fiction qui se trouve dans cet ouvrage : ce sont bel et bien des atrocités qui ont réellement existé et qui continuent à perdurer de nos jours dans certains états : je parle de la ségrégation raciale et, pour ouvrir plus largement le sujet, du racisme tout simplement ! Nous nous devons de savoir ce qui s'est passé et ce qui continue encore à se dérouler de nos jours !

Ici, nous nous trouvons dans l'Etat de Virginie aux Etats-Unis et la Cour Suprême, contre l'avis la la majorité des enseignants et de la totalité des parent-s d'élèves de couleur blanche du lycée Jefferson, a décidé d'intégrer dix élèves Noirs au sein de son établissement. C'est le cas de Sarah et de sa soeur Ruth, l'aînée étant en terminale alors que la cadette est en Seconde et de huit de leurs camarades. de l'autre côté, il y a tous ceux qui ont décidé de leur pourrir la vie (c'est le mot juste, désolée si cela vous semble vulgaire) et qui sont prêts à tout pour les voir abandonner la lutte et retourner dans leur lycée réservé aux Noirs. Parmi eux se trouve Linda Hairston dont le père est bien connu pour être contre l'intégration. Linda elle-même, ayant la charge de rédiger l'éditorial du journal du lycée ne peut faire autrement que d'aller dans le sens de son père puisque c'est la seule chose qu'on lui a apprise depuis qu'elle est enfant, à savoir que la race noire est inférieure. Mais si jamais elle se trompait ? Si jamais quelqu'un ou quelque chose, un élément déclencheur, pouvait l'amener à raisonner pas elle-même et non par ce qu'il "faudrait penser" pour ne pas se mettre tout le monde à dos, changerait-elle d'avis ? C'est à travers ce cheminement de réflexion que l'auteure, Robin Talley nous conduit tout au long de cet ouvrage.
De plus, elle en profite pour amener un autre sujet sensible et souvent encore tabou sur le tapis : celui de l'homosexualité ? Est-ce bien ou mal lorsqu'on est une femme d'aimer une autre femme ou inversement ? La Bible le dit mais les choses ne pourraient-elle pas avoir évolué depuis ?

Un roman pour les jeunes adultes plus que pour les enfants, et pour les adultes tout court qui nous amène à de nombreux questionnements ! Une écriture fluide et légère et un ouvrage qui se lit très rapidement ! A découvrir et à faire découvrir !
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Nous sommes en Virginie, un état du Sud des États-Unis en 1959. La Cour Suprême a statué depuis plusieurs années, les écoles ont l'obligation légale d'accueillir des élèves noirs. Beaucoup feront de la résistance pendant plusieurs années. le Lycée Jefferson va pour la première fois accueillir des élèves noirs dans ses murs. Une victoire qui a un goût amer pour les Blancs qui comptent bien la faire payer à ces Noirs dont ils ne veulent pas chez eux.

Le roman débute par l'arrivée de ces lycéens. Une arrivée sous les huées, les insultes, les crachats, la colère et la haine. Sans parler des enseignants dont certains ferment les yeux. Une violence qui saisit le lecteur à la gorge.

Élèves noirs et élèves blancs vont donc être obligés de se côtoyer pour le plus grand déplaisir de chacun. L'occasion pour l'auteur de nous remettre en mémoire tous les préjugés qui avaient cours à l'époque. Si Sarah Dunbar est issue d'une famille noire, ouverte et pour l'intégration, Linda Hairston porte en elle tous les préjugés monstrueux inculqués par son éducation dans une famille blanche du Sud par un père haineux, au racisme échevelé, révolté par tous ces changements. Mais elle va finir par oublier les mensonges, ouvrir les yeux et son attirance, réciproque, pour Sarah n'y est pas pour rien…

Dans le contexte explosif ambiant, cet amour, doublement interdit, s'annonce pour le moins compliqué si ce n'est impossible…

J'ai vraiment été happé par ce roman. Au-delà de l'histoire d'amour entre deux jeunes filles que tout oppose, mise en avant dans la quatrième de couverture, c'est vraiment une histoire forte et poignante que nous livre Robin Talley avec ce premier roman dont la force vient notamment de sa construction. En nous mettant tour à tour dans la peau de ses deux héroïnes, dans des récits à la première personne, l'auteure amplifie l'identification à ses personnages.

Avec Des Mensonges dans nos têtes, c'est tout un pan de la déségrégation américaine que Robin Talley fait défiler sous nos yeux.

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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En 1959, en Virginie, un lycée se voit contraint d’ouvrir ses portes aux Noirs, cinq ans après que la Cour suprême des États-Unis d’Amérique ait déclaré anticonstitutionnelle la ségrégation raciale dans les écoles publiques. L’intégration de quelques lycéens se fait dans l’hostilité la plus totale. Sarah fait partie de ces étudiants Noirs, qui osent se sacrifier pour défendre le droit à l’égalité et à la dignité.

Linda est une lycéenne populaire de son lycée. Son père est très influent, il est farouchement opposé à l’intégration. On l’écoute. On le respecte. Tout comme on respecte le révérend, le gouverneur. On est raciste par éducation, par habitude, par bêtise, sans vraiment se poser de questions. Les Noirs ne les dérangent pas tant qu’ils savent rester à leur place.

Sarah fait irruption dans la vie de Linda et va bouleverser sa vision des choses. Au fil du temps, la vérité va se frayer un chemin dans son esprit. Jusqu’ici, on a décidé à sa place ce qu’était le bien ou le mal. Petit à petit elle va apprendre à se débarrasser de l’emprise d’un père coléreux et empli de haine, qui n’a fait qu’emplir sa tête de mensonges.

Sarah a conscience d’être en première ligne dans ce combat pour l’intégration. Elle se sent cependant comme un pion dans ce jeu d’adultes, que l’on est prêt à sacrifier pour remporter la victoire. Tout comme Linda est un pion dans le camp du refus de l’intégration dans le petit monde confortable des Blancs.

Pour Sarah, comme pour Linda, c’est un cataclysme. Cette rencontre les met face à la difficulté de vivre quand on est différent des autres, que ce soit par sa couleur de peau ou sa façon d’aimer.

Ce combat pour le droit à l’égalité, à la dignité et à la liberté a été courageusement mené par tous ces activistes anonymes, aux côtés de personnes comme Martin Luther King et Rosa Parks. Il dure toujours, car les hommes se laissent facilement obscurcir l’esprit par des mensonges dans leurs têtes.

En tout cas, Sarah et Linda ont mené leur combat intérieur. Elles se ressemblent, elles sont obstinées et intelligentes. Elles sont attirées l’une par l’autre, bien que l’une soit Noire et l’autre Blanche. Elles ne veulent plus être manipulées, elles sont libres de décider de la façon dont elles veulent vivre. On ne peut pas se fier aveuglément aux lois écrites par des hommes, elles ne sont pas toujours justes.

« Il y aura toujours des gens pour vouloir décider à ta place. Et qui essaieront de te dire qui tu es. Souviens-toi : quoi qu’ils prétendent, c’est toi qui sais vraiment. »

Des mensonges dans nos têtes est un roman jeune adulte, qui nous parle de confrontation à la différence, du choc de la rencontre entre deux personnes que tout devrait opposer et qui se retrouvent emportées par un tourbillon ; le tourbillon de la vérité qui écarte les mensonges, les règles injustes, les regards assassins, et les laisse décider par elles-mêmes le chemin qu’elles veulent suivre.

Je remercie les Éditions Mosaïc et la masse critique de Babelio pour ce roman émouvant et très bien écrit.
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Reçu dans le cadre d'un masse critique, merci encore à Babelio pour cette belle découverte, je le répète à chaque fois, mais ces opérations masse critique me font découvrir sans cesse des auteurs et des maisons d'éditions que je n'aurais pas eu l'occasion de lire si je devais les piocher au hasard d'une libraire.

Des mensonges dans nos têtes " est le premier roman de l'auteure Robin Talley. Je ne sais jamais trop quoi penser d'un premier roman car je suis partagé entre le sentiment d'être indulgent car l'auteur débute et en même temps, j'ai de grosses exigences car il faut que son premier livre ait quelque chose pour pouvoir se démarquer des autres. Et là, c'est ce qu'il s'est passé. Je n'ai pas eu le sentiment d'avoir le livre d'une débutante, mais plutôt quelqu'un qui maîtrisait parfaitement bien son sujet. Je n'ai pas eu besoin d'être indulgent avec ce premier roman car je n'ai aucun reproche à faire à l'auteure.

Elle traite avec justesse d'un sujet délicat au travers de deux jeunes femmes que tout oppose. D'un coté nous suivons Sarah, de race noire qui intègre en compagnie d'un dizaine d'autre noirs, une école exclusivement blanche. de l'autre coté, il y a Linda qui est Blanche et très raciste.

Mais l'auteure ne tombe pas dans le cliché et ne prends pas vraiment parti, et très vite elle fait se rencontrer les deux jeunes élèves pour un devoir. Linda va se mettre à penser par elle même et à se départir de ce que son père lui à appris et cela va la conduire à reconsidérer Sarah.

Je n'en dirais pas plus car ce roman mérite vraiment d'être lu, et dépasse le cadre d'un simple roman jeunesse. Il apporte de vraies questions pose des personnages vraiment très attachants. Honnêtement j'ai été bluffé par la simplicité et la puissance de l'écriture. Je ne m'attendais pas à cela avec un roman jeunesse et je suis bluffé.

Un mot sur la maison d'édition, Mosaïc, que je ne connaissais pas. Jaime beaucoup le format du livre qui est à mi-chemin entre un poche et un gros livre. Il est très léger et se transporte facilement, la police de caractère est dynamique et moderne, les pages sont bien épaisses et on ne voit pas au travers. Pas de bavure d'encre, pas de coquilles, et un prix (13,90€) attractif.

Une fois de plus, je suis emballé de bout en bout par cet excellent roman ! Merci Babelio et les éditions Mosaïc pour cette lecture. Merci également à Robin Talley pour avoir écrit un premier roman de cette qualité. Je guetterais avec intérêt la suite de sa carrière.
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Religion et politique
Je suis très déçue je m'attendais à une belle histoire bien écrite vue tous les bons commentaires que j'ai pu lire. Une histoire basée uniquement sur la politique la religion le racisme et des gamins que se cherchent ; L'histoire d'amour est à peine perceptible. Surtout a ne pas faire lire a des adolescents car cette histoire pourrait les influencer
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« Des mensonges dans nos têtes » est une belle découverte. Ce premier roman de Robin Talley, jeune auteure américaine de Virginie, est une oeuvre très ambitieuse qui aborde deux sujets sensibles, le racisme et l'homosexualité dans les années1959.
Le roman retrace l'année scolaire du premier groupe d'étudiants afro-américains à intégrer la très blanche Jefferson High Scool en Virginie. le tout est raconté à travers les yeux des deux personnages principaux : Sarah, une jeune noire étudiante de terminale dont la famille est engagée dans le NAACP (National Association for the Advancement of Colored People), et Linda une blanche, fille du propriétaire du journal de la ville qui se bat contre l'intégration des noirs.
Le début du roman est d'une extrême violence, l'auteur nous projette directement à l'entrée de l'école, où le groupe de jeunes noirs doit affronter les insultes, les coups, les crachats pour rentrer dans l'institution. Toute l'année scolaire sera un véritable calvaire pour le petit groupe. A travers Sarah, le lecteur éprouve tous les abus physiques et mentaux qu'elle et ses amis subissent à cause de la couleur de leur peau.
Linda est parmi les élèves qui pensent que noirs et blancs ne sont pas égaux, qu'il n'y a aucune raison de les intégrer et refuse tout contact avec eux jusqu'à ce qu'elle soit obligée de fréquenter Sarah pour un devoir obligatoire de français. Au cours du projet, à travers des débats houleux avec Sarah, Linda commence à voir les choses différemment. Elle prend conscience au fur et à mesure du livre du poids du racisme et de la ségrégation dans son éducation.
Sarah et Linda vont être attirées l'une par l'autre, sans oser donner un nom à leurs sentiments. Cette histoire d'amour se construit en parallèle à la question du racisme, mais la rejoint car elle montre le rejet pour tout ce qui est contraire à la norme. Leurs sentiments les portent vers l'acceptation des différences.
Il est difficile d'imaginer que cela se passait il y a seulement cinquante-cinq ans.
« Des mensonges dans nos têtes » est très bien écrit. Robin Talley nous fait vivre de grandes émotions, tous les personnages sont très attachants. Un livre fort et poignant, une belle réussite.
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Et bien je vais faire tache, parmi tous ceux qui ont adoré ce livre...
Je n'ai absolument rien contre la thématique de ce livre, bien au contraire, et c'est ce qui m'a incité à accepter la proposition de lecture de Babelio.
De jeunes adolescents noirs vont étudier pour la première fois dans un lycée parmi des Blancs, en Virginie dans les années 50.
Le début du roman reflète bien la tension, la violence, l'agressivité et l'humiliation que vont subir ces enfants qui se sacrifient pour qu'après eux d'autres puissent accéder à ces écoles.
D'après la préface, rédigée par l'auteur, tous les personnages sont fictionnels mais les faits avérés comme réels, ce dont je ne doute absolument pas, quand on lit tout ce qui a été écrit à ce sujet; et le fait de destiner ce livre à des adolescents est vraiment une bonne idée.
Mais... mais ces lecteurs adolescents doivent-ils vraiment lire des textes aussi simplistes, aussi faux (dans les dialogues), aussi nuls? Franchement, c'est l'écriture qui m'a fait lâcher le livre, que j'ai repris, et que j'ai fini par feuilleter jusqu'à la fin à défaut de continuer à m'arracher les cheveux ! Alors sans doute suis-je trop sensible au style quand je lis, mais franchement, les ados ET les enfants peuvent, et méritent - de la vraie littérature, ça ne rendra le livre que plus fort, non?
Ils adorent bien Bilbo le Hobbit et le Seigneur des Anneaux, le Petit Prince, le Grand Meaulnes, les Jane Austen, et j'en passe , c'est juste une question d'habitude!

Je ferais une deuxième remarque, quant à cette manie qu'ont les jeunes auteurs américains de remercier systématiquement une centaine de gens sous prétexte de les avoir aidé mais dont le but caché est de montrer au public qu'il a passé des années à chercher, interviewer et réécrire encore et encore son roman ( ce qu'il a sans doute fait) mais a-t'on jamais vu Proust ou Tolkien ou Zola ou Auster se lancer dans de telles prétentions?
Vous l'aurez compris, ce livre, malgré la gravité de ce qu'il traitait, m'a exaspéré... Mince... je crois que je suis en train de virer vieille bique!
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"Le 17 mai 1954, à l'unanimité des neuf juges, la Cour suprême des États-Unis rend son arrêt 347, connu sous le nom de Brown v. Board." la fin de la ségrégation scolaire aux États-Unis !!!
La fin de la ségrégation scolaire, oui sur le papier, dans les textes, mais dans la réalité, comment faire changer les mentalités, comment obliger les "blancs" à accepter les gens de couleurs alors qu'ils les ont persécute pendant des années et dans années... C'est ici, l'histoire de de Sarah et de sa soeur Ruth, Sarah étant en terminale alors que sa petite soeur Ruth est en Seconde, ils ne sont pas deux à arriver au lycée Jefferson, ils sont 8, 8 noirs !!! Ils vont être la risée de tout le Lycée, les blancs ne vont pas les lâcher une seule seconde, entre les insultes, les coups, les jets de toute sorte, ils n'auront pas une seule seconde de tranquillité tant qu'ils sont dans l'enceinte de l'établissement.

Sarah va rencontrer Linda Hairston, une élève de sa classe, son père est totalement contre cette intégration, de plus Linda est la rédactrice de l'éditorial du Lycée et elle ne peux aller que dans le sens de son père, elle n'a pas le droit d'avoir sa propre opinion. Mais une chose étrange va se passer entre les deux jeunes filles, elles vont découvrir une attirance "contre nature", en effet lors d'une après-midi de collaboration sur un travail sur lequel elles travaillent ensembles, elles vont ressentir quelque chose de très fort et elles vont s'embrasser... imaginez-vous deux filles qui s'embrassent en 1954... deux fille dont l'une est noir !!!

Après ce jour-là tout va changer dans la vie des ces deux jeunes filles, Linda changera-t-elle de d'opinion ? Et Sarah se fera-t-elle accepter ou encore plus rejetée ???

Un livre très fort qui nous plonge d'une part dans les années 50 et d'autre part l'auteur Robin Talley aborde des sujets délicats comme nous l'avons vu et qui est le sujet principal de ce livre : la racisme et d'autre part l'homosexualité au féminin, sujet qui encore maintenant n'est pas traité à la légère non plus.

J'ai ADORE ce livre qui pour moi reste encore un peu light puisqu'il est destiné aux lecteurs adolescents, mais qui aurait mérité de faire l'objet d'une écrite plus poussée pour adulte. Mon propre opinion passé, ce livre dégage quelque chose de très fort qui peut se reporter à notre époque sans problème...

Le courage est le maître mot de ce livre !!!
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