Jizo

Très beau manga tenant du conte fantastique et mystique.

Alors que deux enfants se débattent dans un monde étrange et terrifiant dans lequel personne ne semble les voir, la douceur des sentiments, d'une sorte d'amitié, de certains lieux, de l'amour d'une mère font de ce manga un objet magique et apaisant.
Un conte profondément bouddhique comme on pouvait s'y attendre – Jizo est le nom d'un des deux enfants mais ce nom n'est pas anodin.

Un manga oneshot très relaxant et contemplatif autant qu'intrigant. Centré sur le personnage d'Aki qui est perdu dans un parc, il va rencontrer Jizo, un jeune garçon qui a le guider jusque chez lui. Mais Aki cache un secret.
J'avais deviné le twist quasi immédiatement mais cela n'enlève rien à la beauté de ce manga, les décors sont extrêmement doux et la relation qui se noue entre les deux garçonnets est magique. Toute l'atmosphère de légendes et de mythes japonais est envoûtante et embarque complètement le lecteur. Une très jolie réussite et une belle invitation à un pan de la culture japonaise.

C'est la première fois que je me lance dans la lecture d'un manga. Il faut certes s'adapter au sens de lecture, mais le fond de l'histoire de celui-ci est de qualité.

Nous nous retrouvons plongés dans l'histoire de ces deux gamins qui semblent un peu perdus. Au fil de l'histoire, on s'aperçoit que perte il y a bien eu pour l'un d'entre eux.

Le sujet est profond et bien traité avec de l'émotion, sans tomber dans la pathos. L'histoire concentre de e l'espoir dans un univers qui en comporte peu et apporte beaucoup de lumière dans les ténèbres.

La découverte me concernant a été plutôt bonne.

Pour ceux qui connaissent la culture et le folklore japonais, le titre vous donnera une indication quant au sujet traité. Pour les autres, je vous laisserai découvrir qui est Jizo.

Arki, jeune garçon craintif, semble perdu et apeuré.
Il rencontre Jizo qui va tenter de l'aider à retrouver son chemin.
Jizo est lui aussi un enfant. Énigmatique, toujours sur le chemin d'Arki qui va s'en méfier, car sa mère lui a interdit de parler à des inconnus. Mais, il a besoin de lui pour retrouver ses parents, alors il va rester à ses côtés.

Un manga très poétique et plein de sagesse qui aborde un sujet douloureux.
Celui ci est traité au début de l'histoire de manière détournée et ai travers d'une sorte de légende urbaine, puis dévoilé dans le dernier quart (cela dit, on comprend assez vite de quoi il s'agit).

Le bien, le mal, la lumière, la noirceur, sont très bien représentés.
Les textes sont parfois un peu spirituels et on comprend aisément pourquoi ils le sont.

Il s'agit d'un long chemin pour trouver la quiétude, pour panser les plaies, pour s'habituer à un nouveau statut, pour ne plus avoir peur.

Jizo c'est aussi l'histoire d'une amitié qui se construit pas à pas, mais également l'histoire d'un amour éternel.

Un très beau conte en somme, tiré du folklore.
Je vous inviterais une fois cette histoire lue, à aller voir ce que sont réellement les Jizos sur le net.
Un excellent moment de lecture .

Ah les Jizo... Ces petites statues vêtues de rouge... J'en ai croisé beaucoup, beauuucoup quand j'étais au Japon. C'est même un des éléments qui m'a beaucoup marquée pendant ce voyage.
Alors forcément, le titre du manga, associé à sa couverture sombre mais lumineuse par endroits, m'a fait deviné d'emblée de quoi on allait ici parler, et c'est ce qui m'a donné envie de lire ce manga. Je ne vous en dirais pas plus sur l'intrigue, mais j'ai trouvé ce manga très beau et j'ai aimé la façon dont Mr Tan / Antoine Dole et Mato ont donné vie à cette croyance.

Quiconque connaît le folklore japonais et ces petites statues de pierre appelées "jizo" comprendra assez vite l'histoire et ce qui est arrivé au héros, Aki, mais pour les novices, ce sera sans doute une vraie découverte. Connaissant la légende, j'ai trouvé le début assez long et répétitif, et les dessins et dialogues des deux héros un peu trop enfantins par rapport à ce que j'attendais. Mais ils sont compensés par une effrayante sorcière, dont le graphisme n'a rien à envier aux mangas d'horreur !

Je conseille cet achat dans les CDI Collège, l'histoire devrait plaire aux élèves et leur permettra de découvrir ce pan du folklore japonais. Et en plus, c'est un one-shot !
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..

Un Jizo est un esprit protecteur qui accompagne les âmes des enfants mort dans le monde des ténèbres.
Aki est un petit garçon perdu qui attend que sa mère revienne le chercher au parc. Il est abordé par Jizo, un petit garçon façon Gavroche qu'il prend pour un gamin des rues. Ce dernier lui propose son aide et essaye de le mettre en garde contre de mystérieuses menaces qui apparaissent à la nuit tombée...
Une jolie histoire fantastique et magique sur le deuil.

J'ai trouvé ce petit manga à la médiathèque et comme j'avais vu pas mal d'avis positifs dessus et que la couverture est très jolie, je l'ai pris.

Je ne connaissais pas du tout le concept des jizo et leur pouvoir avant de lire cette histoire. J'ai beaucoup aimé en tout cas. On se retrouve plongé dans un monde fantomatique où seul Aki et Jizo ont l'air réel. Comme je ne connaissais pas cette légende, j'ai vraiment été prise dans l'histoire et je n'avais qu'une envie, voir nos petits garçons rentrer sain et sauf chez eux. de plus, les dessins sont très beaux

Je recommande à toute personne cherchant un récit onirique et prenant.

4/5

“Tu vois toutes ces étoiles dans le ciel ? (...) Tu dois apprendre à les écouter”

Une très belle histoire portée par les dessins de Mato et un scénario de Mr Tan. Il raconte l'histoire d'un petit garçon qui s'est perdu et ne retrouve plus le chemin de sa maison. Il rencontre Jizo qui va l'aider à comprendre où il se trouve. Rangé dans le rayon manga ado (à partir de 12 ans) de ma médiathèque préférée, il aborde le deuil et la mort de façon avec beaucoup de sensibilité en renversant le point de vue habituel.

Au Japon, pour les boudhistes, les statuettes jizô servent à protéger les enfants.

Dès les premières pages, si on réfléchit deux secondes, on se doute bien que cet enfant, Aki, n'est pas perdu par hasard ; la présence du temple à proximité de l'endroit où se trouve Aki, incapable de retrouver son chemin, impossible pour lui de communiquer avec les adultes et hormis ces enfants, dont jizô, qui jouent entre eux, personne ne semble vouloir l'aider.

Ça m'a percuté comme quand j'ai joué à Rime sur PS4, ou la sublime BD Trois Ombres, de Cyril Pedrosa. Les histoires de deuil ne me mettent jamais très à l'aise, ma sensibilité s'ébranle et je gobe toute la poésie qui en découle afin de m'accrocher et retarder le moment fatidique.

Le scénario d'Antoine Dole (Mr. Tan) se compose donc suivant certaines étapes du deuil. On y retrouve le déni, la colère, la dépression et l'acceptation. Tant du point de vue de l'enfant, comme de celui des parents. le tout étant de ne pas se faire avaler par la solitude, représentée ici comme une sorcière goulue qui dévore les enfants pour qui les étoiles ont cessé de briller.

Ce one shot titille notre rapport à la mort, à travers les yeux d'un enfant décédé. Pour moi c'est réussi, j'ai eu cette petite boule dans la gorge à la fin de la lecture. Peu importe le pathos et les clichés, je me rends à l'évidence, ça a fonctionné.

À vous d'voir !

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