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La belle et intrépide Adèle Blanc-Sec, dont on ne sait si elle est journaliste ou aventurière, enquête sur un mystérieux objet. Et ce que découvre Adèle à Paris en ce mois de décembre 1911 au sujet d'une certaine statuette assyrienne, figure du démon Pazuzu, est particulièrement inquiétant. Notamment la relation qu'il existe entre Pazuzu et les cas de peste qui commencent à apparaître dans la capitale…

Tardi l'anarchiste et rebelle a imaginé une héroïne un peu à son image. Adèle refusant toutes compromissions et récupérations. Une jeune femme sur un pied d'égalité avec les hommes prête, dans ce second opus qui clôt l'affaire commencée avec Adèle et la bête, à s'engager au péril de sa vie contre le pouvoir policier dévoyé. En somme une héroïne féministe, courageuse et iconoclaste, telle que je les aime.

Challenge MULTI-DEFIS 2022
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Adèle après avoir été roulée par ses deux coéquipiés décide de se venger.
Mais elle ne sait pas ou elle va mettre les pieds et ses aventures vont être assez mouvementées.

Ce qui est bien dans cette série c'est qu'il y a du fantastique, Enfin un peu et pas toujours celui que l'on croit. Après il ne faut pas s'attendre a de la SFFF pure et dure, tout est fait en finesse - ou presque.

J'aime toujours autant l'atmosphère qui ressort de cette Bd, même si les graphismes ne sont pas mes préférés. J'aime les choses plus fines en général mais ceux ci correspondent tellement bien au scénario que je m'y adapte au final assez facilement.
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Le démon de la Tour Eiffel... Ou les Tardi que j'affectionne pour plein de choses...

Pitch :
Ripol is dead, rip... même si ce n'est pas à cause de la guillotine, le butin à disparu, et les salauds sont dans la nature. Adèle réfléchit à comment les retrouver pour se venger. Elle n'aime vraiment pas avoir été le dindon de la farce.


Elle est morte Adelle... nan mais c'te jeux de mot... et je rigole.
Tardi de jadis, quand il n'était pas englué dans ses histoires de tranchée, dans ses poilus.
Quand il dessinait Paris. Quand il laissait la porte grande ouverte au fantastique, à un zeste d'horreur.. à une grande héroïne..
Mazette cette Adèle c'est un sacré bout de nana !
Intelligente et belle, forte et courageuse, même si ses chapeaux sont plus que moches !
Adèle qui fume, qui boit, qui écrit... qui enquête.

Mazette que cet album m'avait foutu les chocottes quand j'étais môme.. Mais j'aimais déjà les histoires de diables, de démons, ce fantastique à la frontière... étrange et pénétrant... Cauchemardesque.
Oui cauchemardesque tout autant que drôle.
Rempli de cinglés.
Alors oui ça date, et comme ça date c'est fait d'une façon un peu ancienne, c'est très verbeux, les bulles expliquent, les personnages expliquent ce qu'il se passe pour la compréhension du lecteur. Oui ça se lit autant que ça se regarde.

Une sacrée ambiance, servit par un chouette dessin et une belle colorisation.
J'aime beaucoup les Adèle Blanc-Sec du début...
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« Adèle Blanc-sec, tome 2, le démon de la Tour Eiffel » surpasse de très loin le premier volume, paresseusement adapté au cinéma par Luc Besson.

L'histoire est certes toujours rythmée et pleine de rebondissements mais beaucoup moins embrouillée que dans le premier volume, assez incompréhensible.

Le fantastique règne ici en maitre dans le mystère et le charme du Paris enneigée du début du XXieme siècle…

Mais en réalité en véritable enchanteur, Tardi nous fait rêver à chaque planche ou presque ce qui justifie pour moi à lui-seul la lecture de ce second tome finement ciselé.

Du vrai travail d'orfèvre !

Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Le deuxième volet des aventures d'Adèle Blanc-Sec se poursuivent dans le Paris de 1911 où le lecteur retrouve des lieux familiers ramenés au début du XXème Siècle.
A la suite de l'affaire du jardin des plantes, objet du premier opus, Adèle est sur les traces de ses comparses qui l'ont trahie.
Alors que des disparitions inexpliquées se déroulent sur le Pont Neuf, un comédien est assassiné sur la scène où il joue une pièce somme toute médiocre qui évoque la Babylone antique.
A partir de nombreux faits mystérieux démarre une aventure rocambolesque aux ramifications multiples et parfois unpeu confuses si on ne suit pas le déroulement avec attention.
On retrouve les ingrédients présents dans ces albums : un Paris disparu, une jeune femme intrépide et un inspecteur médiocre qui peine à relier les énigmes entre elles.
Un moment agréable.
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Le démon de la vitrine !


Son éditeur lui ayant demandé de créer un personnage féminin qui puisse devenir l'héroïne d'une série (les séries étant toujours plus vendeuses que des albums uniques), le dernier des Communards, j'ai nommé le libertaire Jacques Tardi, a donc donné naissance en 1976 à une féministe rentre-dedans du genre à ruer dans les brancards, j'ai nommé Mademoiselle Adèle Blanc-Sec, qui va devenir effectivement un personnage-culte et accompagner le révolutionnaire Tardi et nous-mêmes, son fidèle public, tout au long des années.


Dans le premier volume des aventures de celle-ci (en 46 pages en couleur, ce qui n'est pas si fréquent que cela chez Tardi), nous ne savons pas encore trop qui est vraiment la belle demoiselle imaginée par notre créateur rebelle qui, dans le Paris de 1911, nous fait traverser musées et jardins et arpenter les toits de la ville ainsi que les pavillons sinistres de la rue Louis-Ferdinand Bardamu (!) à la recherche d'un ptérodactyle meurtrier, réveillé par un lyonnais aux pouvoirs surnaturels, et qui, depuis, écume le ciel parisien à la recherche de nourriture et que traquent non seulement les photographes et la police, mais aussi un célèbre chasseur particulièrement expérimenté, chargé bien sûr de mettre fin aux exactions de la bête…


Dans ce second opus (à nouveau en 46 pages en couleur), qui fait suite et conclut en fait la première aventure d'Adèle Blanc-Sec, dont nous continuons de ne pas trop savoir quel personnage elle est vraiment (voleuse, écrivaine, aventurière, journaliste), certains protagonistes du premier tome se rappellent à notre bon souvenir, l'attention de tous étant cette fois-ci focalisée sur un ancien dieu assyrien dont les adorateurs du Paris de 1911 sèment le trouble dans la Cité-Lumière (mystérieuses disparitions sur le Pont-Neuf, retour de la peste)…


Après nous avoir promené au Jardin des Plantes et à l'intérieur du Muséum d'histoire naturelle dans le premier volet, Tardi nous entraîne cette fois-ci du Louvre à la Tour Eiffel en continuant de nous faire découvrir les rues, les édifices, les portails, les cimetières et les vitrines poussiéreuses du vieux Lutèce et ce pour notre plus grand plaisir de mateurs de vignettes et de planches d'un artiste de grand talent qui a toujours su, comme personne, nous faire profiter de l'atmosphère du Paris d'antan.


Si vous aimez ‘Rocambole' et ‘Les mystères de Paris', le style délirant de Gustave le Rouge et le surréalisme, vous vous régalerez avec ‘Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec' ; mais si vous en êtes restés à Tintin et Milou, Astérix, Achille Talon et consorts, vous aurez peut-être un peu plus de mal à digérer le plat (encore que) !
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Je ne sais pas si c'est par accoutumance à la série, par adoption d'un regard au second degré ou parce que cet album est beaucoup plus réussi que le premier, mais j'ai pris un grand plaisir à sa lecture alors qu'"Adèle et la bête" ne m'avais pas emballée.

Jacques Tardi a trouvé le ton. Il fait moins de mystères, le récit y gagne en cohérence. On arriverait presque à suivre...

"Heu... c'est un peu embrouillé tout ça... j'aurai dû noter les noms au fur et à mesure sur mon calepin..." (33) - Et moi donc !

Léonce est un mélange d'Inspecteur Gadget, d'Achille Talon (Et hop !) et d'Agent 212. Son regard éberlué joue les fils conducteurs. L'écriture devient croquignole : "Paris qui pue de suffisance par toutes ses bouches d'égout".

Humour, décalage, Jacques Tardi se moque de lui-même :
"Oui, drôle d'histoire... Même pas bonne à faire un mauvais roman... Trop compliquée ! On n'y comprendrait rien." (34)

Me voilà ferrée par son autodérision et sa mise en scène de Grand Guignol, je piaffe d'impatience de connaître la suite !

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La dernière fois que nous avions quitté Adèle, elle était bien décidée à venger la mort de Lucien Ripol, ainsi que d'en découdre avec Albert, son ancien complice qui l'a lâchement trahie, alors que dans le même temps le ptérodactyle mourait du fusil de Justin de St Hubert, ainsi que le savant à l'origine de sa naissance.
Faire revivre un ptérodactyle était déjà un exploit, cette fois-ci Adèle Blanc-Sec se trouve aux prises avec une secte d'adorateurs particulièrement allumés du démon Pazuzu : "Pazuzu est de retour. Les impurs qui ont eu l'outrecuidance de le souiller de leurs mains détestables ont péri ! Justice leur a été faite, mais bien d'autres impurs de pareille sorte restent à sauver, qu'ils aient ou non posé leurs mains sur Pazuzu ! Ce rituel a déjà commencé, mais il va maintenant entrer dans une phase décisive !".
Comme le dit si bien Adèle, et je ne la contredirai pas sur ce point : "Il y a des jours où on a intérêt à se coucher tôt !", d'autant plus que dans cette nouvelle aventure cela sent le roussi pour elle : "Cette fois, Adèle, je crois que tu es fichue.".

Toujours aussi drôle et tournant à la dérision bien des scènes et des personnages, ce deuxième tome est dans la continuité du premier et c'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé Adèle pour la suivre dans ses nouvelles aventures extraordinaires.
Ce nouveau volume amène de nouveaux personnages, comme l'actrice Clara Benhardt, jalouse d'Adèle, et quelques autres du précédent volume, comme des savants ayant perdu l'esprit.
A noter que les expériences bizarres continuent : après un ptérodactyle ramené à la vie, c'est au tour d'un Tarbosaurus, autant dire que cela promet pour le prochain volume.
Le lecteur en apprend également un peu plus sur la personnalité d'Adèle Blanc-Sec : outre son amour des bains pour réfléchir, la demoiselle fume et ne refuse pas un verre, elle a aussi des principes, comme celui d'être contre la peine de mort : "J'ai toujours été contre la peine de mort !", elle est également dotée d'un humour à toute épreuve et si elle a le chic de se fourrer dans des situations étranges elle bénéficie toujours d'une aide miraculeuse pour s'en sortir.
L'univers créé par Jacques Tardi, mélange de réel et d'imaginaire, est un véritable régal pour les yeux, tout comme son souci du détail pour faire revivre le Paris de 1911.
J'aime les touches d'humour qu'il distille dans son histoire, ses personnages inspirés de personnages ayant réellement existé ou bien les noms de famille sous forme de jeux de mots.

Si Notre-Dame de Paris avait Quasimodo créé par Victor Hugo, Jacques Tardi a quant à lui créé un démon pour la Tour Eiffel et ce, pour le plus grand plaisir du lecteur qui se laisse une fois de plus entraîner par les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec, une héroïne moderne et attachante à découvrir sans tarder.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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On ne présente plus Jacques Tardi, un auteur de BD qui a connu un grand succès. Ses albums, parus à partir des années '70 sont extrêmement différents de ceux qui ont accompagné mon enfance. Ils sont destinés aux adultes, avec des sujets difficiles et polémiques: la première guerre mondiale, en particulier. Il y montre ses nettes tendances libertaires, anticonformistes et antimilitaristes.

Cette BD, faisant suite à "Adèle et la bête" est le second de la série d'Adèle Blanc-Sec. L'action se passe dans le Paris de 1911, qui est évoqué ici avec beaucoup de soin. L'héroïne affronte une bande de malfaiteurs, qui sont à la fois dangereux et ridicules. Mais Adèle elle-même n'est pas du tout une citoyenne "rangée": c'est ça qui fait tout le sel de l'histoire. Elle vit dans un milieu très particulier qui n'a rien de bourgeois. Son visage me semble inquiétant, étrange (avec ses grosses lèvres) et sans expression. Elle montre beaucoup de sang-froid, même dans les plus graves situations. Naturellement, la police est aussi aux trousses des bandits; mais elle est présentée sous un jour pitoyable.

Si on accepte les conventions idéologiques et graphiques de Tardi, cet album est l'un de ses bons opus.
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Une nouvelle aventure pour Adèle qui s'est faite des ennemis dès le premier tome. Elle va en rencontrer de plus dingues cette fois-ci et pas sûr qu'elle s'en sorte bien !
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