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Citations sur Le Cri du peuple, tome 2 : L'Espoir assassiné (BD) (12)

Sommes-nous donc aveugles ? Faut-il donc attendre que les pauvres soient si pauvres, qu’il ne leur reste plus qu’à se révolter ? Un jour, les hardes qui pendent au clou deviennent immanquablement l’étendard de la haine !
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-Elle fait ça pour l’amour, Céleste, tu peux pas comprendre !
-L’amour ? C’est que des eaux grasses et de la chair gâtée !
-Au mieux, l’amour, c’est d’être dans ses meubles. Un nid avec un vieux. Et de la domesticité.
-L’amour, c’est pas que de la mollesse d’édredon ! L’amour c’est ce qu’on attend toutes ! Quand il vous dépose sa carte de visite, il faut lui ouvrir la porte ! Moi je l’attends, l’amour. Je l’attends tous les jours…
-L’amour, mon petit trognon, tu peux éteindre ton gaz ! L’amour, y viendra pas ! T’es qu’une putain !
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A la moindre marlouserie, je fais prendre l'air à mon crucifix à ressort ! Six dragées de 9 mm. Colique assurée ! Fabrique liégeoise ! (p.65)
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Bonne mort TARPAGNAN. Ne perds plus de temps. N'oublie pas que nous sommes déjà sur le chemin du néant.
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Je me suis aperçu que ce n'est pas à coups de bâton, ni a force d'indifférence, qu'on chasse les indigents de toute société humaine. Au contraire, à force de se servir du balai pour les humilier davantage ou de la trique pour les expédier plus loin, nos préfets de police les ont voués à une épouvantable misère .... A une effrayante nudité. Ils ont fabriqué aux portes de la ville des ateliers de rancune ! Sommes-nous donc aveugles ? Faut-il donc attendre que les pauvres soient si pauvres, qu’il ne leur reste plus qu’à se révolter ? Un jour, les hardes qui pendent au clou deviennent immanquablement l’étendard de la haine ! Nos dirigeants ont bien trop oublié que ceux qui sentent mauvais valent bien ceux qui se parfument !
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Je me suis aperçu que ce n'est pas à coups de bâton, ni a force d'indifférence, qu'on chasse les indigents de toute société humaine. Au contraire, à force de se servir du balai pour les humilier davantage ou de la trique pour les expédier plus loin, nos préfets de police les ont voués à une épouvantable misère .... A une effrayante nudité. Ils ont fabriqué aux portes de la ville des ateliers de rancune !
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La Commune était bien là désormais ! Elle aurait les couleurs de la liberté, elle s’épanouirait dans le respect des plus démunis.
Elle s’exprimerait enfin par la bouche de la classe ouvrière qui devenait adulte. Et, puisque tout était à réapprendre, elle sécréterait un nouveau citoyen. Un juge. Un résistant. Un partenaire. Un acteur de sa propre force.
L’installation de la Commune du 26 mars n’est pas conforme à l’idée cérémonieuse et amidonnée des fastes du nouveau régime. Elle est gueuse. Elle est crâne. Elle est spontanée. Elle est piquante comme un rire heureux. Elle n’a pas de raie au milieu. C’est un bouillon rouge.
Elle est le rassemblement des malheureux, des bannis de la spéculation, des exploités de fabriques, des habitants des faubourgs et de la grande réserve de pauvres.
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Je ne suis aperçu que ce n'est pas à coup de bâton, ni à force d'indifférence, qu'on chasse les indigents de toute société humaine. Au contraire, à force de se servir du balai pour les humilier davantage ou de la trique pour les expédier plus loin, nos préfets de police les ont voyes à une épouvantable misère... à une effrayante nudité. Ils ont fabriqué aux portes de la ville des ateliers de rancune !
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On entend des coups de canon... Par moment j'ai l'impression que les obus tombent à l'intérieur de Paris. La commune se bat... le cerisier est en fleur
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Le 26 mars, le peuple avait voté. Les Parisiens, acteurs du triomphe de leurs idées, avaient exprimé dans les urnes leur volonté d'un changement inondé de lumière.
La Commune était bien là désormais ! Elle aurait les couleurs de la liberté, elle s'épanouirait dans le respect des plus démunis.
Elle s'exprimerait enfin par la bouche de la classe ouvrière qui devenait adulte. Et puisque tout était à réapprendre, elle sécréterait un nouveau citoyen. Un juge. Un résistant. Un partenaire. Un acteur de sa propre force.
L’installation de la Commune du 26 mars n’est pas conforme à l’idée cérémonieuse et amidonnée des fastes de nouveau régime. Elle est gueuse. Elle est crâne. Elle est spontanée. Elle est piquante comme un rire heureux. Elle n’a pas de raie au milieu. C’est un bouillon rouge.
Elle est le rassemblement des malheureux, des bannis de la spéculation, des exploités de fabriques, des habitants des faubourgs et de la grande réserve des pauvres.
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