Première étape : un intérêt assez académique pour cette autre ville, cette autre manière de concevoir la ville. Exceptée la période contemporaine, les grandes cités orientales ou occidentales tiennent le plus souvent d’un équilibre entre de gran... >Voir plus
J'ai pensé que le style regorgeant de mots rares, complexes, peu utilisés, était une manière pour l'auteur d'être précis et de respecter le langage de sa formation (architecte), mais clairement certains mots sont mal utilisés (merci de ne pas utiliser schizophrène pour dire ambivalent ou divisé, morcelé, c'est stigmatisant pour les personnes concernées par cette pathologie).
Au début, j'ai trouvé quelques petites choses intéressantes, mais le contenu du livre ne vaut pas l'effort de sa lecture et c'est vraiment dommage.
De manière factuelle, le livre est divisé en sections, elles-mêmes divisées en micro-chapitres d'une ou deux pages. le papier est très épais, gonflant, texturé, et les sections sont divisées par des illustrations de type graffiti - collage.
J'ai été très déçue par ce livre prétentieux qui me promettait beaucoup. J'ai stoppé ma lecture à un peu plus des deux-tiers du livre.
Il y a une erreur dans la base de donnée: l'éditeur n'est pas "Manuel Tardits" (c'est l'auteur, il y a eu une confusion entre le nom commun "manuel" et le prénom "Manuel") mais "Le Lézard Noir.
Appliquée à l'architecture et à la ville, la réplique s'étend dans trois directions principales parfois imbriquées: l'hybridation, le stéréotype et la schizophrénie.
Normandie : 1870
"Pendant plusieurs jours de suite des lambeaux d’armée en déroute avaient traversé la ville. Ce n’était point de la troupe, mais des hordes débandées. Les hommes avaient la barbe longue et sale, des uniformes en guenilles, et ils avançaient d’une allure molle, sans drapeau, sans régiment. […] Les Prussiens allaient entrer dans Rouen, disait-on." [...] Il y avait cependant quelque chose dans l'air, quelque chose de subtil et d'inconnu, une atmosphère étrangère intolérable, comme une odeur répandue, l'odeur de l'invasion. Elle emplissait les demeures et les places publiques, changeait le goût des aliments, donnait l'impression d'être en voyage, très loin, chez des tribus barbares et dangereuses." La débandade de l'armée française, l'occupation prussienne en Normandie, le cortège des horreurs de la guerre de 1870 servent de motif à de nombreux contes et nouvelles de Maupassant où sa férocité s'exerce avec maestria dans la plus connue et réussie de toutes dont le titre est le sobriquet de l'héroïne principale : "Boule de Suif". Mais quel est l'état-civil de Boule de suif dans le récit ? 👩🦰👩🦰👩🦰
3 lecteurs ont répondu