Selen, tome 4 : Sex in Italy 2

L'absence de scénario flagrante condamne cette bande dessinée aux 36ème dessous… En effet point de 7ème ciel pour le lecteur ou la lectrice de ce Sex in Italy.


Le pauvre Fabien tombe malade parce qu'il a voulu jouer le jeune Dom Juan fougueux sous la pluie (eh oui que voulez vous il aime se mouiller notre hidalgo…) (ok, je sors...) Bref, Fabien est cloué au lit ce qui pourrait être une bonne nouvelle pour sa compagne (parce que je précise quand même qu'il était avec une autre sous la pluie) (pas bien...) mais il est aussi livide, très peu glamour… de fait Serena s'ennuie, mais heureusement pour elle la maîtresse de Fabien va la sortir de cette torpeur en se proposant -gentiment- de remplacer son amant (à coups de ceinturons, elle n'y va pas de main morte Francesca, mais je suppose que les coups de ceinturon était nécessaire pour réveiller Séréna et chasser les microbes…) le pauvre Fabien ne peut que regarder la scène -comme le voisin d'ailleurs- tant il est malade.



Six mois plus tard, (oui c'est comme ça, ça s'appelle une ellipse temporelle paraît-il) (inutile ici je vous l'accorde…) nous retrouvons Séréna et Fabien qui organisent l'anniversaire de la belle pour le lendemain. Fabien a l'air en meilleure forme. Mais le jour J Séréna manque de s'étouffer en mangeant une part de son gâteau. Mais qui donc aurait voulu l'empoisonner ?? Mais nous n'aurons pas besoin des services de Dahlgren pour le découvrir (dommage...) : c'était juste une idée brillante de Fabien qui avait caché une boulette de papier dans le gâteau pour inviter la jeune femme à un jeu de pistes. Quel joueur ce Fabien...



Serena se lance alors dans une suite de gages très excitants comme sucer un invité désigné au hasard, sortir dehors nue (là Séréna triche : elle garde son collant troué (elle suit la mode Séréna…)) Nue dehors en pleine nuit, elle se fait bien sûr interpeller par quelques loubards mais eux ne semblent pas avoir de pensées lubriques (va comprendre...).



Après avoir accompli vaillamment ces gages concoctés par son compagnon dévoué et aimant (mouais...) Séréna a droit à son cadeau d'anniversaire : une bague et… trois apollons prêts à réaliser le moindre de ses désirs, trouvés dans les petites annonces par Fabien. Et là GROSSE déception : malheureusement, preuve que c'est un homme qui écrit, nous n'aurons pas droit à cette scène qui avait pourtant réveillé les papilles des lectrices, lasses de tant de stéréotypes machistes…

Et l'Italie dans tout ça ??? Bof elle ne sert à rien, comme la plupart des aspects de ce scénario pur prétexte à quelques dessins crus destinés à quelques mâles en manque...
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Même sans avoir lu le premier tome, il est aisé d'entrer dans ce deuxième volet de "Sex in Italy". Peut-être trop d'ailleurs...

L'ensemble se lit et se regarde avec une rapidité assez déconcertante, tout en balayant un large spectre des fantasmes les plus communs. Fantasmes voire clichés...

Quoiqu'il en soit, le tout n'en est pas pour autant désagréable, si l'on a deux ou trois minutes devant soi.

Malgré tout, un gros point positif pour la qualité des dessins, dans lesquels les femmes notamment bénéficient de traits extrêmement travaillés et réussis, un régal assuré pour vos yeux.

A ne pas mettre en toutes les mains si moins de 18 ans.
Les quatre albums se caractérisent un scénario absent ou presque, en tout cas inutile. Place au graphisme qui est magnifique.
Doit-on se couvrir de honte d'être un lecteur d'une bd explicitement pornographique. Ma réponse est et restera non.

N'ayant jamais lu le premier tome et ne sachant pas dans quoi j'allais m'engager, j'avais un peut peur de me lancer dans la "lecture" ou plutôt dans les dessins purement érotique de ce tome.

En effet, l'ensemble ce lit en quelques minutes (moins de 5) et s'oublie avec tout autant de rapidité.

Pour ma part, cette BD a été une perte de temps!

Après un premier volume consacré aux turpitudes de la seule Selen, ce deuxième opus introduit un autre personnage féminin, la brune Françoise. L'album démarre pas mal, monte en puissance jusqu'à la moitié et là c'est le drame, Tarlazzi s'embarque dans une histoire d'anniversaire confuse, longuette et molle du genou. Son intrigue ne va tellement nulle part qu'il finit par la planter là pour partir sur du méta, avec Selen qui lui rend visite. Ni queue ni tête, dessin un cran en dessous du premier, bof, bof, bof.
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