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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Alors qu'Akiva ne cesse de la chercher dans le monde d'Eretz, Karou est désormais avec les chimères. Sous "les ordres" de Thiago, elle construit la rébellion, dans un château, au Maroc. Les deux amants essayent de réparer leurs fautes alors qu'autour deux, la guerre fait rage !

Le premier tome de la Marque des Anges partait d'un postulat intéressant. Les chimères, mi-humaines, mi-bêtes étaient des créatures paisibles que la soif de pouvoir des séraphins avait conduit à guerre. Les "monstres" avaient le rôle de gentils, voire de victimes tandis que les anges étaient des criminels exterminateurs. Au milieu, un amour interdit, celui de Karou et Akiva. Si le premier livre avait une narration dynamique, le deuxième prend son temps.
Laini Taylor se fait interroger les personnages. Quels sont les sentiments ? Comment réparer les erreurs ? Etc. Une narration ralenti qui surprendra le lecteur, mais il devra continuer puisque le monde des chimères est révélé. Bien que victimes des séraphins, elles ne sont pas les dernières pour commettre de cruelles exactions. La situation (la rébellion face à l'empire) montre le double visage de chacun des protagonistes. Mensonges, trahisons, mais aussi amitié et le vrai visage des soldats sont le pain quotidien de ce tome 2. Si Prague était le théâtre de Fille des Chimères, le Sud marocain sert de refuge aux rebelles. Pas grand-chose à en dire, puisque c'est le désert. Quant à Eretz, si la capitale séraphine semble "angélique", le monde n'est plus que cendres après la guerre. Il ne reste presque plus rien.

Un deuxième tome maîtrisé de bout en bout. Laini Taylor nous montre les aspects les moins reluisants de ses héros. Si le désespoir n'est pas loin, il y a toujours cette petite étincelle qui permet de continuer, malgré l'aspect apocalyptique du monde qui les entoure.
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Wooow, ce deuxième tome nous fait prendre un virage à 360° et s'éloigne complètement de l'ambiance du premier opus. Plus sombre, plus lent, plus dur, plus émouvant, on s'éloigne vraiment de l'aspect frais et léger du tome un. Les cours d'art et les pauses cafés sont remplacés par des combats sanglants, des complots, la mort et le poids de cette terrible guerre qui pèse sur les épaules de nos personnages. J'ai tellement aimé cette complexité des sentiments qui frappe les différents acteurs de ce conflit, l'autrice la décrit d'une façon extrêmement saisissante. La haine qui engendre la haine, la vengeance, le pardon, le désespoir, l'amour… J'ai trouvé ça poignant. La romance prend beaucoup moins de place, elle est pour dire quasiment inexistante, mais si émouvante lorsqu'elle est mentionnée, lorsque Akiva et Karou se font face et se confrontent à cet amour impossible. le récit en lui-même est lent, surtout au début, mais ça ne m'a absolument pas dérangé, c'est si bien ficelé que je n'ai pas ressenti les pages défilées.
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A mes yeux, Laini Taylor a fait ses preuves côté écriture, que ce soit pour le faiseur de rêves ou bien ce début de série, mais alors j'étais loin d'imaginer une telle suite pour La marque des anges. Une histoire très poussée, avec des moralités qui sont décortiquées et tout ceci dans un univers mystique.


Lors des derniers événements du premier tome, le monde entier est au courant de l'existence de Karou, cette dernière ayant mystérieusement disparue aux yeux de tous. Si dans notre partie du monde, les médias se centrent sur ce qu'ils ont vu, des anges, des sortes de monstres et cette jeune femme au centre, les amis de Karou sont les seuls à connaître la vérité, mais sans savoir où la jeune femme se trouve exactement. Elle se cache et pas seulement des humains, mais aussi des Anges, notamment d'Akiva. Avec tout ce qui a été révélé, Karou a besoin de savoir qui elle est réellement, sans forcément tenir compte de son passé ... C'est donc une grosse remise en question, des discours dans ce sens auprès de celles et ceux qui l'entourent, mais un choix s'impose : de quel côté doit-elle se ranger ? Doit-elle faire confiance en l'Ange ? Ou alors dans ses nouveaux alliés ? Car oui, la jeune femme s'est retranchée auprès de personnes comme elle, la poussant à utiliser ses dons pour devenir la nouvelle Sulfure et créer des chimères pour lutter contre les Anges. Un combat s'annonce ...


... Et ce deuxième tome se concentre sur cette étape. le moment de remise en question et on trouve donc une Karou peut rassurée, indécise au possible et cela peut être un brin long. Pour ne pas trop rester sur le même sujet, nous avons des chapitres sur plusieurs personnages, les principaux bien entendu, en dehors de Karou. Notamment Zuzanna, sa meilleure amie et son petit ami. Je dois dire que j'ai mis un temps fou avant de comprendre pourquoi c'était mis en avant de la sorte et j'ai peur que ce soit pour un comblement de l'histoire ... Et bien entendu, nous suivons aussi Akiva, cet ange puissant mais torturé.
L'action n'est pas ce qui peut définir cette série, c'est plus dans une force de persuasion sur la vision du monde des deux côtés : Les séraphins prenant un rôle de "monstres" à vouloir tuer des chimères qui sont plus humains qu'eux. C'est l'univers en lui-même qui me fascine et la curiosité prends le dessus, mais je dois dire que j'ai un peu peur de savoir comment ça va se terminer. Pour le moment, j'attends la sortie en format poche pour me le procurer et garder la même collection d'un bout à l'autre, mais ce dernier ayant l'air de tarder, j'attends !
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Alors que dire, que dire....
Le premier tome m'avait déjà fait très bonne impression et j'ai démarré celui ci en me demandant si cela se confirmerait. Et je dois dire que si j'ai mis un petit temps à me remettre dans l'atmosphère, une fois que ça a été fait, j'ai été complètement happée!
Je ne vous spoilerai pas les évènements et me contenterai de dire que passé une petites exposition, on entre dans le vif du sujet pour ne plus en ressortir. L'action n'arrive pas immédiatement mais lorsqu'elle est là c'est pour ne plus s'en aller!
L'un des points forts du livre, c'est d'une part son univers. J'ai trouvé ça plutôt original de réinventer ce que l'on connaît déjà pour lui donner une saveur inédite. Certes, l'idée de deux peuples s'affrontant pour avoir le pouvoir n'est pas nouvelle. Mais les chimères sont là pour pallier à ce manque de nouveauté et on en apprend un peu plus sur les anges et leur empire. J'aime la touche orientale qui se dégage du tout, renforcée par les passages sur Terre, puisqu'évidemment ceux-ci se passe au Maroc.
Ce que j'aime avec Laini Taylor c'est qu'elle a réussi à traiter des sujets graves et plutôt adultes en rendant le tout réaliste. Un défaut que je reproche le plus souvent aux romans YA qui parfois ne traitent pas le sujet à sa juste valeur, on vous parle de morts, de guerre ou de fin du monde mais ça ne se ressent pas. Ici c'est le cas, la situation est grave, c'est parfois dur, parfois même cruel, mais j'ai trouvé que le ton employé était le bon. On est par moment loin du pays des bisounours.
Niveau personnage, Karou m'a laissée dubitative pendant une certaine partie du livre, j'ai parfois du mal à totalement m'identifier à elle et je me suis sentie un peu extérieur à ses réflexions, alors qu'à d'autres moments je me suis sentie beaucoup plus proche et son histoire m'a touchée. Des moments que je n'ai hélas pas eut pour Akiva, un personnage pour lequel je n'ai jamais eut beaucoup d'affinités. Petit clin d'oeil à Ziri qui me fait très bonne impression dans ce tome et à Zuzanna qui a presque réussi à se faire pardonner son « intrusivité » maladive.
J'aborde en dernier un point qui est celui de la romance. Je suis anti-romance. Positivement, entièrement anti-romance. Et Mme Taylor a réussi le tour de force de me faire lire son livre sans que je tique trop sur ces passages. A l'exception de deux passages que je ne mentionnerais pas ici mais qui sont ceux où Karou recroise Akiva. Je n'en dit pas plus mais ses tergiversations m'ont laissée de marbre. Autant je suis touchée par les épisodes passés autant celle du présent me laisse indifférente au point d'espérer secrètement – sans le moindre espoir- que son intérêt se porte ailleurs.

En conclusion, j'adore cette série pour son univers mystérieux, un peu fantasy, un peu oriental, quasi mystique. J'aime le ton utilisé par l'auteur qui ne materne pas ses personnages, chose rare pour du YA. Un petit bémol pour Akiva qui ne parvient pas à me toucher et des relations entre les héros que j'aurais bien éclipsé au profit de l'intrigue – impossible me direz vous, la romance est au coeur de celle-ci-! Se sera un quatre étoile pour moi malgré ces deux points, pour refléter le plaisir que j'ai eut à lire ce second tome. Je n'attend plus que le troisième!
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Cette haine mutuelle des peuples chimères et séraphins, nous entraîne dans des combats fantasmagoriques, des trahisons sans fins. On y rencontre des êtres sans scrupules, ou alors sensibles, courageux. ils sont tout simplement fantastiques, et l'arrivée de nouveaux personnages intrigants pour ce second volume, donne encore plus de tension au récit. Les faiblesses de ces êtres deviennent des forces, et réciproquement. Ce qui ne gâche rien, c'est bien construit et bien écrit, et même si la romance entre Akiva et Karou reste le fil conducteur, cela n'a rien à voir avec de l'eau de rose. Il y a beaucoup d'idées originales. On n'a vraiment envie de connaître la suite et donc beaucoup de mal à le lâcher, tout comme le premier volume ou l'on découvre cet univers et les personnages.
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J'étais tellement contente de retrouver tous les personnages pour ce tome 2, beaucoup plus sombre que le premier. Karou comprend toute l'ampleur de la guerre qui est sous-jacente dans ce tome, et qui fera sûrement rage dans le tome 3. Plusieurs personnages sont approfondis, notamment Zuzana (je l'adore tellement), Ziri, Liraz, Hazael et bien d'autres que je ne citerai pas pour ne pas spoiler ! C'était vraiment top de plus les découvrir, et je me suis beaucoup attachée à des personnages secondaires dans ce tome 2, contrairement au premier où j'avais trouvé Karou et Akiva sur le devant de la scène.

L'intrigue est relativement lente jusqu'aux deux tiers du livre, où j'ai trouvé que l'action se précipitait, exactement comme dans le tome 1. D'un côté, ça permet de prendre le temps de bien assimiler les nouvelles infos, nouveaux environnements, nouveaux personnages ; mais en même temps, on a hâte que ça commence ! Par contre quand c'est parti, on arrête plus Laini Taylor !!!! Les rebondissements de la fin du roman... J'ai du mal à m'en remettre tellement je ne m'y attendais pas !

Un tome 2 sur la même lancée que le tome 1 ! Vivement la lecture du tome 3, parce que ça promet.
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