Lorsqu'après le meurtre d'une violence inouïe de sa mère et de son beau-père, Gabi disparaît, son père Bob part à sa recherche avec l'aide de Case, une ex-junkie rescapée des enfers dans lesquels il leur faut retourner pour avoir une chance de retrouver Gabi vivante.
Sauf que, sur 438 pages écrites tout petit et tout serré…. Les enfers on a largement le temps d'en faire le tour. Et plutôt deux fois qu'une. Des redondances interminables à mon sens. Je n'ai absolument pas été tenue en haleine par ce road trip sanglant.
J'aime la violence dans les romans. La violence psychologique, la violence pure, la violence dure. Mais j'aime la violence qui s'explique, qui se contextualise, qui s'appréhende sous couvert d'une psychologique ou d'une pathologie. Avec ce roman j'ai trouvé ma limite. Je n'aime pas la violence pour la violence. Des actes sans queue ni tête, sans encrage. Des personnages qui feraient pâlir le diable en personne mais dont on ne sait d'où ils viennent ni où ils vont. Je termine ce roman avec un grand « mais pourquoi ? ».
Le style de
Boston Teran et sa traduction quant à eux, sont de beaux exemples de la richesse que peut contenir un polar.
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