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Critique de Apikrus


Pour l'auteur, le trajet suivi par des évadés du goulag vers la liberté sert de fil conducteur, ou de prétexte, à traverser la Sibérie (de Iakoutsk) jusquà Bombay, via la rive-est du lac Baïkal, la Mongolie et le Tibet. C'est l'occasion pour lui de rencontrer des populations et personnages divers, aux modes de vies et de pensées à la fois universels, par certains de leurs aspects, et tout à fait atypiques (ainsi pour le rapport entre les Russes qu'il rencontre et l'alcool). J'ai été particulièrement interpellé par la description de pratiques expiatoires tibétaines consistant à parcourir plusieurs dizaines de kilomètres en rampant ! A la différence de l'auteur, je n'en suis cependant pas admiratif...
Sylvain TESSON cite abondamment des ouvrages de Salvomar RAWITZ (A marche forcée), Josef Martin BAUER (Aussi loin que me portent mes pas) et Ferdinand OSSENDOWSKI (Bêtes, hommes et dieux), sur les pas desquels il marche. Il ne tranche pas la question de la véracité du récit de Slavomar RAWITZ et m'a donné envie de relire cet ouvrage que j'avais apprécié, de même que celui de BAUER que j'avais adoré. En revanche je ne reprendrai pas la lecture du livre d'OSSENDOWSKI, rapidement abandonné en raison de son mysticisme délirant.
J'ai beaucoup aimé la démarche de Sylvain TESSON et l'ouvrage auquel elle a donné lieu, tous deux intéressants des points de vue historique, géographique et sociologique. Je conseille donc son livre aux amateurs de récits de voyages.
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