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Citations sur L'oiseau moqueur (87)

Je dois avoir au moins trente ans. Quand mon enfant naîtra, il n'aura pas de camarades de jeu. Il sera seul dans un monde de gens vieux et fatigués qui ont perdu le goût et le désir de vivre.
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- Qu'est-ce qu'on FAIT exactement, avec un livre ?
- On le lit.
- Ah, fit-elle, puis un instant plus tard : Qu'est-ce que ça veut dire , lire ?
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J'ai soulevé le couvercle de la vitrine, qui était recouvert d'une épaisse couche de poussière, et j'ai pris le livre. Il était lourd et ses pages étaient jaunes, craquantes au toucher. Le livre s'appelle "Dictionnaire". Il contient une forêt de mots.
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La Lecture est le partage profond et subtil d'idées et de sentiments, par des moyens sournois.
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Pas de questions, détends-toi
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Décidément , dès qu’il y a oiseau moqueur dans un titre cela en fait un excellent roman . Comme dans tout roman d’anticipation un peu ancien , ce qui fait froid dans le dos est que pour certaines descriptions futuristes , et bien nous y sommes !! J’attends donc ( sans impatience ) la prochaine étape . En lisant ce livre , cela ne faisait que de renforcer une de mes pensées : je déteste l’expression « intelligence artificielle » qui pour moi l’existe pas ; l’intelligence est humaine et elle permet de créer des machines … pleine de faiblesse s . Dans les critiques il est évoquer surtout la disparition des livres , mais pour moi la disparition majeure est quand même celle de l’espèce humaine , vous me direz que la terre s’en remettra mais quand même . La conclusion de ce livre est donc que pour ne pas se faire dominer par les robots il faut donc ne pas se comporter comme des robots et faire marcher ses petites cellules grises comme aurait dit un célèbre détective de la littérature .
Enfin , j’ai bien aimé le clin d’œil sur le jeu d’échecs et le petit coup de pied de l’âne à Autant en emporte de vent .
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Je me sens libre et fort. Je sais que je ne me sentirais pas ainsi si je n'avais pas lu de livres. Quoiqu'il puisse m'arriver, je remercie le ciel de savoir lire, d'avoir pu entrer en réel contact avec l'esprit d'autres hommes.
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(...) l'araignée était en train d'achever son ouvrage et la lune illuminait l'entrelacs de fils qui semblaient de purs traits de lumière. C'était une forme étonnante, mystérieuse, géométrique. Je la contemplai longuement, en pensant à la puissance et à la complexité de cet être vivant capable de créer un tel chef-d'œuvre, et je retrouvai ma sérénité.
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Si je n’ai rien à lire, rien à apprendre, si je n’ai aucun sujet qui vaille la peine que j’y réfléchisse… je préfère m’immoler plutôt que de continuer à vivre ainsi.
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- J'avais encore jamais vu de robot triste, poursuivit Arthur. C'est à cause de tes oreilles noires ?
- Je suis un robot de Classe 9, répliqua Spofforth sur la défensive.
Il était encore très jeune et les conversations avec les humains le mettaient parfois mal à l'aise.
- 9! s'exclama Arthur. C'est plutôt élevé, non ? Mince, même l'andro qui dirige cette école n'est qu'un 7.
- L'andro? s'étonna Spofforth qui n'avait pas lâché sa pile de cendriers.
- Ouais, l'androïde. Quand j'étais gosse, on appelait "andros" tous les machins... tous les types comme toi. Vous étiez pas aussi nombreux à l'époque. Pas aussi intelligents, non plus.
- Ça vous dérange ? Que je sois intelligent ?
- Non, répondit Arthur. Bordel, non! Les gens aujourd'hui sont tellement cons que ça file envie de chialer. (Il détourna les yeux et donna un petit coup de balai.) Ce qui compte, c'est d'être intelligent. Et je suis content qu'il y ait encore des types intelligents.
Il s'arrêta de balayer, fit un geste englobant la cafétéria vide comme si les étudiants s'y trouvaient encore, puis il reprit :
- Je ne voudrais pour rien au monde que ce soit l'un de ces imbéciles d'illettrés qui mènent la barque quand ils sortiront d'ici. (Son visage ridé était tordu par une grimace de mépris.) Des tarés complètement hypnotisés. Des branleurs. On devrait les foutre dans le coma et les gaver de pilules.
Spofforth ne dit rien. Quelque chose en lui était attiré par le vieil homme - un vague sentiment de parenté. Par contre, il ne ressentait rien pour les jeunes humains qui étaient formés et acculturés ici.
Consciemment, il ne ressentaient rien pour eux qui, en groupes silencieux, les yeux vides, lentement, allaient tranquillement d'une classe à l'autre ou bien restaient assis, seuls, dans les pièces d'Intimité à fumer de l'herbe, à contempler des motifs abstraits sur leurs écrans muraux et à écouter la musique hypnotique et bêtifiante que diffusaient les haut-parleurs. [...] On leur disait de se développer "individuellement" mais ils se ressemblaient tous et se comportaient tous de la même façon, voix unies, visages inexpressifs.
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