AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,8

sur 55 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Anticipation légère puisque nous sommes en 2017 et ode aux livres de papier, à la lecture pour commencer. Cela me parle, cela me touche immédiatement même si je ne rechigne pas à lire de temps en temps sur ma tablette / liseuse.
Belles références littéraires citées en notes en bas de pages pour les lecteurs qui ne veulent rien laisser au hasard, le reste de l'écriture est volontairement un peu désuète comme le personnage de Jules Kostelos que la modernité laisse de marbre, voir agace.

On pourrait avoir tendance à voir en Jules un Sherlock, mais Kostelos n'est pas Holmes. Les différences sont aussi notables que les ressemblances.

Beaucoup de recherches pour écrire ce roman, c'est indéniable. On est dans le détail, comment pointer celui qui fera mouche.
Jeu de mots, expressions travaillées, c'est une écriture peu banale. Originalité qui peut plaire, mais aussi lasser à force de trop vouloir bien faire, de trop rechercher à se démarquer. J'avoue, j'ai apprécié et puis, j'ai trouvé le temps un peu trop long, même si la mélodie des mots se poursuivait. Car oui, pour un lecteur un tant soit peu attentif, il y a bien une musique qui vient de cette prose. Elle sera différente pour chacun et à chaque lecture. C'est cela qui est presque magique.

L'oeuvre de Gustave Flaubert est passée en partie entre mes mains. Je connais un peu l'affaire va-t-on dire sans être une experte pour autant.
J'ai des bons et moins bons souvenirs de ces lectures dites classiques aujourd'hui. Je suis donc mitigée et pas aussi éperdue de cet auteur que peut l'être Jules Kostelos ou même l'auteur (supposition). Cela n'aide pas, ceci étant dit essayez tout de même de lire ou relire un peu de Flaubert. Ne serait-ce que quelques passages de temps à autre. On y redécouvre de petits trésors. Cela m'arrive avec même d'autres auteurs que je n'avais pas trop apprécié par le passé.

Intrigue sympathique, qui n'est pas si banale. Cela change et on aime plutôt cela quand on est un gros lecteur. On cherche sans doute plus à être surpris car les ficelles, on finit par en reconnaître beaucoup. Là, c'est un beau mélange.

A noter pour les plus méticuleux quelques fautes de frappe qui rappellent que l'auteur s'auto-édite et qu'il ne bénéficie pas d'une structure de relecture minutieuse. On a beau se lire et relire, il en reste toujours trop, hélas. Il ne faut pas trop lui en tenir rigueur car cela arrive même aux plus grands.

Lien : http://espace-temps-libre.bl..
Commenter  J’apprécie          50
Mon avis:
Je remercie du fond du coeur, l'auteur Pierre Thiry, qui a pris contact avec moi pour que je puisse découvrir son roman et vous en parler sur mon blog.

Informations:
Il y a plusieurs petits chapitres, ils ne sont pas numérotés et je ne me suis pas amusée à les compter. Ces chapitres sont assez courts et cela permet une lecture fluide et agréable. La police d'écriture est fine et le texte est très aéré, j'ai beaucoup aimé ce point. La mise en page est vraiment bien.

Mes ressentis:
J'ai hésité à accepter ce partenariat, le résumé me plaisait, mais il est loin de mes lectures habituelles, seulement, ce livre est très bien noté sur les divers sites tels que Livraddict (15.9/20) ou Babelio (4/5) et je me suis dit qu'il serait bête de passer à côté de quelque chose sans l'avoir découvert par moi-même. Me voilà donc lancée, avec beaucoup de curiosité, dans un nouveau genre littéraire. J'ai trouvé ce roman très complexe. Il y a beaucoup de références et ça, c'est tout à son honneur, mais pas facile de prendre des repères. Je ne vais pas faire durer le suspense, je n'ai pas adhéré à ce roman. Je suis profondément désolée et je m'excuse sincèrement auprès de l'auteur, Pierre Thiry, pour la critique négative que je m'apprête à écrire, j'aurais tellement aimé apprécier ce roman à sa juste valeur, malheureusement, la magie n'a pas fonctionné de mon côté. Je ne l'explique que d'une seule façon, car c'est tout simplement de ma faute, je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire que je reconnais malgré tout, très qualitative. C'est pour moi, une lecture trop spéciale, ce qui se dégage de ce roman est trop particulier et m'a laissé sur la touche, malgré cela, j'ai bien aimé le côté imaginaire du récit. Je me suis quand même reprise à deux fois pour le lire. La première fois, j'ai lu une centaine de pages. Je me suis arrêtée, car j'avais décroché depuis plusieurs chapitres et je ne prenais plus plaisir à le lire. J'ai recommencé depuis le début, quinze jours plus tard. Là, ma lecture a été plus facile, moins périlleuse et j'ai compris certaines choses que je n'avais pas bien captées la première fois, mais une fois de plus, j'ai rapidement décroché à cet univers trop spécifique. Il y a trop de jeux de mots pour moi. Je ne me suis pas attachée aux nombreux personnages, mais je pense que ça va avec le reste du livre. Je m'attendais à une enquête policière aussi, mais ça n'a pas du tout été le cas et pourtant, le résumé, laisse sous-entendre le contraire, mais non, aucune intrigue à l'horizon. Il faut aussi savoir, que ce livre demande beaucoup de concentration, il y a énormément d'informations à assimiler. Je salue le travail de l'auteur, on ressent bien qu'il a beaucoup de connaissances sur Flaubert, il a inséré des citations dans son récit avec aisance et facilité. Sa plume est travaillée et précise.
Voilà, il y a du positif et pour moi du négatif. Ce que je retiens, c'est que l'histoire ne m'a pas happée et que j'ai été déçue de ne pas trouver une vraie enquête policière, mais j'ai aimé les connaissances de l'auteur et le côté imaginaire de ce récit.

Pour conclure:
Malheureusement, ce livre ne m'a pas embarqué, je reconnais la qualité de l'ouvrage, ça, c'est clair, c'est juste que ce n'est pas un livre pour moi. Je souhaite une bonne continuation à l'auteur Pierre Thiry.

Lien : http://leslecturesdelily.blo..
Commenter  J’apprécie          20
Certains points m'ont plus, et d'autres non. Je commencerais donc par le négatif pour garder « le meilleur pour la fin ».

Les points négatifs (à mon sens, attention mon avis n'engage que ma personne) :

Tout d'abord, ce livre commence sa narration au présent. Je dois avouer que ça m'a profondément déconcertée et légèrement dérangée. Je préfère les narrations au passé. Mais je dois l'avouer ce n'est pas forcément un point négatif étant donné que cela dépend des goûts de chacun.
Le résumé de ce livre nous promet une enquête policière avec un vélo volé, un détective et un opéra disparu. Mais, et c'est la ma grande déception, le détective, Jules Kostelos, se focalise sur cet opéra disparu auquel Flaubert aurait participé. L'enquête est alors laissée en toile de fond. Pourquoi Jules Kostelos, notre personnage principal, se focalise-t-il, à la limite de l'obsession, sur cet opéra ? Eh bien cela est du au fait que notre héros est un grand passionné de Gustave Flaubert et qu'il a du mal à croire qu'il existe un opéra auquel ce dernier aurait participé sans qu'il ne le sache.
D'ailleurs, notre héro est tellement passionné par Flaubert que de nombreuses citations sont incluses dans la narration. Autrement dit, le personnage pense du Flaubert, se récite du Flaubert, décrit sa petite amie par du Flaubert. Alors, je suis d'accord qu'il soit passionné mais de la à connaître autant de citation par coeur, je trouve cela un peu gros.
De plus, et pour finir avec les points négatifs, je trouve qu'il y a souvent des coïncidences « boiteuses ». J'entends par là qu'il y a beaucoup d'événements qui arrivent « comme de par hasard ». Un exemple révélateur serait pour moi la rencontre entre Salambô et Jules Kostelos, puis la découverte du livre de Flaubert intitulé Salambô. « Comme de par hasard » Jules rencontre une fille parfaite, exotique, qui tire son nom original de la grande Carthage. Ensemble ils vivent une relation parfaite dans laquelle Jules s'épanouie. Un jour, « comme de par hasard » alors qu'ils se baladaient à cheval, ils découvrent au milieu de nul par cet ouvrage de Flaubert. Et enfin, « comme de par hasard » Salambô a plus d'un point en commun avec le livre du même nom de Gustave Flaubert. Je dois avouer qu'à ce moment la, j'ai refermé mon livre et suis allée me coucher car je me suis vraiment dit que ça faisait trop d'un coup. J'ai préféré rouvrir mon livre le lendemain.

Et des points positifs :

Ce grand passionné qu'est Jules Kostelos nous permet de découvrir Flaubert, mais aussi d'en découvrir la face cachée. Autrement dit, je ne connaissais de Flaubert que Madame Bovary et l'Education sentimentale, mais je n'avais jamais entendu parlé de Salambô. Et je dois dire que ce livre m'attire beaucoup après lecture du Mystère du pont Gustave Flaubert.
Pour revenir sur les citations, je dois avouer que certaines m'ont vraiment plus. Elles m'ont permise de découvrir vraiment Flaubert, auteur que je n'ai encore jamais lu bien que Madame Bovary trône sur mes étagères depuis quelques années. Ce livre est un véritable hommage à Gustave Flaubert et la façon d'écrire de Pierre Thiry nous donne vraiment envie de nous pencher sur cet auteur.
Pierre Thiry écrit dans un style bien à lui, avec beaucoup de jeux de mots ce qui rend la lecture vraiment agréable. Mais il met aussi ici, la lecture et le livre en tant qu'objet en avant. Jules, notamment prend le temps de manipuler le livre avant de l'ouvrir, il en sent l'odeur (car c'est un vieux livre) et je me suis un peu retrouver dans ce personnage. J'adore les livres, je peux rester la juste à les toucher, à les ordonner, à en sentir l'odeur quand il s'agit de livre récupérer dans la bibliothèque de ma mère voire de ma grand mère... en toucher la tranche... relire le résumé encore et encore... Bref cet « hommage » à la lecture m'a vraiment plus, voire même touché je dois dire.
Et puis le détail qui tue : le chat qui s'appelle Charles Hockolmess. Je l'ai vraiment adoré. Il est l'image même que je me fais des chats. C'est simple, j'adore les animaux, mais je ne supporte pas les chats. Je les trouve hautains. Je pense qu'ils restent uniquement parce qu'ils se sentent comme des Dieux au sein de leur foyer : on leur donne à manger, on les caresse, on les brosse et ils trouvent le moyen de nous griffer, voire pire de nous mordre (oui ça m'ait arrivé !!). Et bien ce chat la, pense et rêve comme un Homme, il opine et il critique les gens. Voilà ce qu'est un chat pour moi.

Pour conclure en quelques mots, je ne peux pas vous dire que j'ai lu ce livre avec envie de tourner toujours plus les pages étant donné que l'histoire en elle-même m'a quelque peu déçue. En revanche je lui trouve de très bons points sur Gustave Flaubert et la lecture. Je pense que ce roman m'aura vraiment décidé à lire Madame Bovary et je pense acheter Salambô lorsque je l'aurais fini.
Lien : http://b00ks-attitude.skyroc..
Commenter  J’apprécie          10
Certains points m'ont plus, et d'autres non. Je commencerais donc par le négatif pour garder « le meilleur pour la fin ».

Les points négatifs (à mon sens, attention mon avis n'engage que ma personne) :

Tout d'abord, ce livre commence sa narration au présent. Je dois avouer que ça m'a profondément déconcertée et légèrement dérangée. Je préfère les narrations au passé. Mais je dois l'avouer ce n'est pas forcément un point négatif étant donné que cela dépend des goûts de chacun.
Le résumé de ce livre nous promet une enquête policière avec un vélo volé, un détective et un opéra disparu. Mais, et c'est la ma grande déception, le détective, Jules Kostelos, se focalise sur cet opéra disparu auquel Flaubert aurait participé. L'enquête est alors laissée en toile de fond. Pourquoi Jules Kostelos, notre personnage principal, se focalise-t-il, à la limite de l'obsession, sur cet opéra ? Eh bien cela est du au fait que notre héros est un grand passionné de Gustave Flaubert et qu'il a du mal à croire qu'il existe un opéra auquel ce dernier aurait participé sans qu'il ne le sache.
D'ailleurs, notre héro est tellement passionné par Flaubert que de nombreuses citations sont incluses dans la narration. Autrement dit, le personnage pense du Flaubert, se récite du Flaubert, décrit sa petite amie par du Flaubert. Alors, je suis d'accord qu'il soit passionné mais de la à connaître autant de citation par coeur, je trouve cela un peu gros.
De plus, et pour finir avec les points négatifs, je trouve qu'il y a souvent des coïncidences « boiteuses ». J'entends par là qu'il y a beaucoup d'événements qui arrivent « comme de par hasard ». Un exemple révélateur serait pour moi la rencontre entre Salambô et Jules Kostelos, puis la découverte du livre de Flaubert intitulé Salambô. « Comme de par hasard » Jules rencontre une fille parfaite, exotique, qui tire son nom original de la grande Carthage. Ensemble ils vivent une relation parfaite dans laquelle Jules s'épanouie. Un jour, « comme de par hasard » alors qu'ils se baladaient à cheval, ils découvrent au milieu de nul par cet ouvrage de Flaubert. Et enfin, « comme de par hasard » Salambô a plus d'un point en commun avec le livre du même nom de Gustave Flaubert. Je dois avouer qu'à ce moment la, j'ai refermé mon livre et suis allée me coucher car je me suis vraiment dit que ça faisait trop d'un coup. J'ai préféré rouvrir mon livre le lendemain.

Et des points positifs :

Ce grand passionné qu'est Jules Kostelos nous permet de découvrir Flaubert, mais aussi d'en découvrir la face cachée. Autrement dit, je ne connaissais de Flaubert que Madame Bovary et l'Education sentimentale, mais je n'avais jamais entendu parlé de Salambô. Et je dois dire que ce livre m'attire beaucoup après lecture du Mystère du pont Gustave Flaubert.
Pour revenir sur les citations, je dois avouer que certaines m'ont vraiment plus. Elles m'ont permise de découvrir vraiment Flaubert, auteur que je n'ai encore jamais lu bien que Madame Bovary trône sur mes étagères depuis quelques années. Ce livre est un véritable hommage à Gustave Flaubert et la façon d'écrire de Pierre Thiry nous donne vraiment envie de nous pencher sur cet auteur.
Pierre Thiry écrit dans un style bien à lui, avec beaucoup de jeux de mots ce qui rend la lecture vraiment agréable. Mais il met aussi ici, la lecture et le livre en tant qu'objet en avant. Jules, notamment prend le temps de manipuler le livre avant de l'ouvrir, il en sent l'odeur (car c'est un vieux livre) et je me suis un peu retrouver dans ce personnage. J'adore les livres, je peux rester la juste à les toucher, à les ordonner, à en sentir l'odeur quand il s'agit de livre récupérer dans la bibliothèque de ma mère voire de ma grand mère... en toucher la tranche... relire le résumé encore et encore... Bref cet « hommage » à la lecture m'a vraiment plus, voire même touché je dois dire.
Et puis le détail qui tue : le chat qui s'appelle Charles Hockolmess. Je l'ai vraiment adoré. Il est l'image même que je me fais des chats. C'est simple, j'adore les animaux, mais je ne supporte pas les chats. Je les trouve hautains. Je pense qu'ils restent uniquement parce qu'ils se sentent comme des Dieux au sein de leur foyer : on leur donne à manger, on les caresse, on les brosse et ils trouvent le moyen de nous griffer, voire pire de nous mordre (oui ça m'ait arrivé !!). Et bien ce chat la, pense et rêve comme un Homme, il opine et il critique les gens. Voilà ce qu'est un chat pour moi.

Pour conclure en quelques mots, je ne peux pas vous dire que j'ai lu ce livre avec envie de tourner toujours plus les pages étant donné que l'histoire en elle-même m'a quelque peu déçue. En revanche je lui trouve de très bons points sur Gustave Flaubert et la lecture. Je pense que ce roman m'aura vraiment décidé à lire Madame Bovary et je pense acheter Salambô lorsque je l'aurais fini.
Lien : http://b00ks-attitude.skyroc..
Commenter  J’apprécie          00
Certains points m'ont plus, et d'autres non. Je commencerais donc par le négatif pour garder « le meilleur pour la fin ».

Les points négatifs (à mon sens, attention mon avis n'engage que ma personne) :

Tout d'abord, ce livre commence sa narration au présent. Je dois avouer que ça m'a profondément déconcertée et légèrement dérangée. Je préfère les narrations au passé. Mais je dois l'avouer ce n'est pas forcément un point négatif étant donné que cela dépend des goûts de chacun.
Le résumé de ce livre nous promet une enquête policière avec un vélo volé, un détective et un opéra disparu. Mais, et c'est la ma grande déception, le détective, Jules Kostelos, se focalise sur cet opéra disparu auquel Flaubert aurait participé. L'enquête est alors laissée en toile de fond. Pourquoi Jules Kostelos, notre personnage principal, se focalise-t-il, à la limite de l'obsession, sur cet opéra ? Eh bien cela est du au fait que notre héros est un grand passionné de Gustave Flaubert et qu'il a du mal à croire qu'il existe un opéra auquel ce dernier aurait participé sans qu'il ne le sache.
D'ailleurs, notre héro est tellement passionné par Flaubert que de nombreuses citations sont incluses dans la narration. Autrement dit, le personnage pense du Flaubert, se récite du Flaubert, décrit sa petite amie par du Flaubert. Alors, je suis d'accord qu'il soit passionné mais de la à connaître autant de citation par coeur, je trouve cela un peu gros.
De plus, et pour finir avec les points négatifs, je trouve qu'il y a souvent des coïncidences « boiteuses ». J'entends par là qu'il y a beaucoup d'événements qui arrivent « comme de par hasard ». Un exemple révélateur serait pour moi la rencontre entre Salambô et Jules Kostelos, puis la découverte du livre de Flaubert intitulé Salambô. « Comme de par hasard » Jules rencontre une fille parfaite, exotique, qui tire son nom original de la grande Carthage. Ensemble ils vivent une relation parfaite dans laquelle Jules s'épanouie. Un jour, « comme de par hasard » alors qu'ils se baladaient à cheval, ils découvrent au milieu de nul par cet ouvrage de Flaubert. Et enfin, « comme de par hasard » Salambô a plus d'un point en commun avec le livre du même nom de Gustave Flaubert. Je dois avouer qu'à ce moment la, j'ai refermé mon livre et suis allée me coucher car je me suis vraiment dit que ça faisait trop d'un coup. J'ai préféré rouvrir mon livre le lendemain.

Et des points positifs :

Ce grand passionné qu'est Jules Kostelos nous permet de découvrir Flaubert, mais aussi d'en découvrir la face cachée. Autrement dit, je ne connaissais de Flaubert que Madame Bovary et l'Education sentimentale, mais je n'avais jamais entendu parlé de Salambô. Et je dois dire que ce livre m'attire beaucoup après lecture du Mystère du pont Gustave Flaubert.
Pour revenir sur les citations, je dois avouer que certaines m'ont vraiment plus. Elles m'ont permise de découvrir vraiment Flaubert, auteur que je n'ai encore jamais lu bien que Madame Bovary trône sur mes étagères depuis quelques années. Ce livre est un véritable hommage à Gustave Flaubert et la façon d'écrire de Pierre Thiry nous donne vraiment envie de nous pencher sur cet auteur.
Pierre Thiry écrit dans un style bien à lui, avec beaucoup de jeux de mots ce qui rend la lecture vraiment agréable. Mais il met aussi ici, la lecture et le livre en tant qu'objet en avant. Jules, notamment prend le temps de manipuler le livre avant de l'ouvrir, il en sent l'odeur (car c'est un vieux livre) et je me suis un peu retrouver dans ce personnage. J'adore les livres, je peux rester la juste à les toucher, à les ordonner, à en sentir l'odeur quand il s'agit de livre récupérer dans la bibliothèque de ma mère voire de ma grand mère... en toucher la tranche... relire le résumé encore et encore... Bref cet « hommage » à la lecture m'a vraiment plus, voire même touché je dois dire.
Et puis le détail qui tue : le chat qui s'appelle Charles Hockolmess. Je l'ai vraiment adoré. Il est l'image même que je me fais des chats. C'est simple, j'adore les animaux, mais je ne supporte pas les chats. Je les trouve hautains. Je pense qu'ils restent uniquement parce qu'ils se sentent comme des Dieux au sein de leur foyer : on leur donne à manger, on les caresse, on les brosse et ils trouvent le moyen de nous griffer, voire pire de nous mordre (oui ça m'ait arrivé !!). Et bien ce chat la, pense et rêve comme un Homme, il opine et il critique les gens. Voilà ce qu'est un chat pour moi.

Pour conclure en quelques mots, je ne peux pas vous dire que j'ai lu ce livre avec envie de tourner toujours plus les pages étant donné que l'histoire en elle-même m'a quelque peu déçue. En revanche je lui trouve de très bons points sur Gustave Flaubert et la lecture. Je pense que ce roman m'aura vraiment décidé à lire Madame Bovary et je pense acheter Salambô lorsque je l'aurais fini.
Lien : http://b00ks-attitude.skyroc..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (79) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1085 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}