Valse froide

Valse froide 2022, éditions BoD. Poème en prose
Pierre Thiry

Texte magnifique en prose. Oui comme j'ai lu, l'écriture est musicale en ce sens que l'auteur jongle avec chaque mot, il la veut aussi musicale en multipliant les références, les métaphores liées aux grands compositeurs ; mais son art est aussi son ciseau à la tonalité plutôt crissante. Et là j'y vois effectivement l'idée qu'on n'échappe pas au tragique de l'existence, et ça ça me va très bien comme philosophie..

Il se répète comme la prose russe qu'on ne saisit pas toujours à cause des traducteurs qui ont du mal avec ça, et ça ça me va très bien aussi. Ici quand il insiste de la sorte, c'est lancinant !

Alors bien sûr ça donne une tout autre tonalité à son texte. Quand il dit par exemple : " Elle, Eve, sculpte en se remémorant les conversations échangées à l'arrêt d'autobus pour tromper l'impatience. Ce n'est nullement prendre son mal en patience, c'est la nécessaire poésie qui accompagne le tragique .. "La ligne est vive ", comme il dit.

"Eve sait qu'elle sculpte le décor d'un drame.." Oui il y a une action qui va crescendo..

"Elle n'est pas certaine de traduire en sculpture ce qu'elle veut dire, mais elle en rêve.. " Eve poursuit sa quête impossible, mais latente ; elle ne sait pas encore où ça la mène, mais elle n'a pas le choix en fait !..

A travers ce texte court, le temps long est réduit à son maximum !..

Valse froide :
Eve avait 4 ans quand son papa a été tué. Elle a vu son corps dans la prairie mais pas le meurtrier. 30 ans après, elle découvre qui a assassiné son père.
Doit-elle se venger ? Ou doit-elle prévenir la police ?

Lia Métonymie :
Nous sommes le personnage principalement, nous démarrons notre périple à Clermont-Ferrand pour ensuite visiter Paris. Nous montons dans un avions des années 30. Pourquoi nous a-t-elle fait voyager autant ? Pourquoi nous a-t-elle fait monter dans cet avion ?

La plume rebelle :
Un coq nommé Apollon, avait une particularité. Une plume de sa queue n'était pas comme les autres. Personne ne savait exactement si c'était une plume d'oie, de cygne etc... Un jour cette fameuse plume prit son envol, elle a voyagé. Est-ce vraiment le hasard qui l'a fait atterrir chez cet écrivain du même nom ?

Un livre court, 3 nouvelles complètement différentes. Chacune se termine avec un poème. La première m'a beaucoup émue. L'auteur réussit à faire passer les émotions à travers ses mots. Vous avez peu de temps mais très envie de lire ? Ce livre est fait pour vous.

Ce recueil est une ode poétique, une parenthèse de sensibilité dans un monde où nous vivons toujours trop vite, sans savourer. Je découvre la plume de Pierre Thiry par ce recueil de trois nouvelles, agrémenté de trois sonnets et un triolet.
L'écriture est agréable, fluide et poétique. Les trois nouvelles sont agréables et vous mèneront dans des univers bien différents avec des sensibilités différentes. J'ai eu un énorme coup de coeur pour la dernière nouvelle. Drôle, fine, et terriblement originale.
Les trois nouvelles sont très courtes, pas d'excuse pour ne pas les découvrir, elles se lisent en un rien de temps et j'ai eu l'impression en tournant la dernière page que je venais à peine de le débuter.
Moi qui ne suit pas une grande fan de poésie, j'ai été touchée pour l'approche et par les sonnets et le triolets, qui sont très bien amenés. Ne craignez rien, n'ayez pas peur, lisez-le !! Ce recueil vous offre des textes riches en émotions où les mots sont posés délicatement pour apporter une jolie parenthèse.

Subjuguée par ce recueil de Nouvelles. Fascinée par l'univers si particulier de l'auteur, un enchantement à chaque fois. Mais j'ai surtout envie de m'attarder sur la première Nouvelle « Valse froide », où l'auteur y distille une poésie pure et glaçante, un tourbillon de sentiments. Un poète, un enchanteur qui nous déroule ce drame, si inéluctable, avec finesse, délicatesse mais avec une telle puissance !!
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La découverte de ce court recueil de Pierre Thiry m'a réjoui car il manie avec efficacité une plume onirique qui nous plonge dans des atmosphères forts différentes au sein des trois nouvelles.
Dans Valse froide tout d'abord, c'est une ambiance singulière et l'auteur arrive à nous donner envie de protéger cette petite fille dans la clairière tout en maîtrisant habilement la tension dramatique qui augmente au fil des pages. Une nouvelle très intéressante qui nous interroge sur le deuil, le pardon, la vengeance.
Dans Lia Métonymie, c'est, outre le cadre à Clermont-Ferrand au début de la nouvelle qui m'a plu, pour moi une métaphore sur le pouvoir des livres. Certains écrits nous poussent à nous dépasser, à surmonter nos peurs ou nos à priori, et j'ai trouvé que cette nouvelle, qui est plus du genre fantastique, en était un bel exemple.
Dans la dernière nouvelle, La Plume Rebelle, l'auteur nous entraîne aux côtés de ses personnages aux destinées tragiques. L'enchaînement est bien mené, avec cette Plume Rebelle comme fil conducteur, c'est très original. Une mention spéciale pour la note en bas de page, moi qui les lis toujours, j'ai particulièrement apprécié celle-ci !

L'originalité tient à la mise en parallèle des nouvelles avec les poèmes ou les sonnets qui les ont inspirés. Étant férue de poésie, j'ai beaucoup aimé ce rapport entre les deux formes d'écrit.

Une belle découverte d'un livre court et original !

Valse Froide est un recueil de 3 nouvelles, toutes aussi agréable à lire les unes que les autres. Il ne s'agit pas seulement de lire mais de se plonger dans une poésie aussi douce qu'agréable, si bien que le temps d'une lecture on oublie tout ce qui se passe autour. Tantôt drôle, tantôt mélancolique, mais particulièrement touchante, la plume de l'auteur est très agréable à lire et le format idéal pour emporter ce recueil partout avec vous. Je n'ai pas forcément l'habitude de ce genre de lecture, mais je dois avouer que cela me donne envie de m'y plonger plus souvent. Pourtant les nouvelles ont tendance à me laisser sur ma faim, j'ai toujours envie d'en savoir plus. Seulement là cette lecture a comblé mes attentes, les mots sont justes et bien trouvés, ce n'est ni trop ni pas assez. Je ne saurais dire laquelle des 3 nouvelles j'ai préféré, toutes sont très différentes mais ont pour point commun d'être très bien écrites. Valse froide est la plus douce amère, Lia Métonymie la plus légère et la Plume rebelle la plus surprenante. Vous pourrez également découvrir quelques sonnets au travers ce recueil, également agréable à lire.

Je ne saurais que vous conseiller cette lecture, ne serait-ce que pour vous offrir un petit moment hors du temps.

Ps : S'il y a parmi vous des amateurs de notes de bas de page c'est que définitivement ce recueil est fait pour vous, à défaut peut-être pourra t-il vous réconcilier avec ce type de référence.

3 nouvelles. 3 styles différents. "Valse froide" nous emmène dans la tête d'une fille de 4 ans dont le père a été tué. "Léa Métonymie" est une nouvelle plus imagée où un homme suit une jeune femme dans un jardin. Enfin, "La Plume Rebelle" nous conte l'histoire d'une plume d'un coq un peu particulier...
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Pierre Thiry a une plume très poétique, sans avoir le côté pompeux que peuvent avoir quelques écrivains poétiques. À travers ses images, tout est clair et on entre facilement dans la tête de ses personnages

Un petit livre de 3 nouvelles qui nous emmène dans un tourbillon de notes : à travers ses images liés à la musique classique, "Valse froide" montre tout le talent de l'écrivain autant pour les nouvelles, que pour les poèmes ou encore les sonnets. Si vous aimez voyager dans un monde nouveau, je vous invite à découvrir ce petit recueil.
Mention spécial à la nouvelle "La Plume Rebelle" que j'ai adorée
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Bonjour amis lecteurs,
Je remercie chaleureusement Pierre Thiry pour l'envoi de son livre dédicacé : « Valse froide »
Une très belle découverte que ce recueil composé de trois nouvelles se terminant par des sonnets. L'auteur nous entraîne avec brio dans un triptyque improbable. La première aventure, “Valse froide” est bouleversante et m'a séduite par la musicalité de son rythme. “Lia Métonymie” et “La plume Rebelle” recèlent des facettes inattendues. Des univers différents, beaucoup d'émotions, de tristesse, d'imagination, des mots qui donnent envie de créer, de sculpter, de voyager, d'être heureux, amoureux, de sourire , rêver et surtout envie d'écrire. L'auteur est un magicien, un artiste qui jongle avec les mots, use d'une plume brillante, talentueuse, poétique, délicate et sensible. Un merveilleux moment de lecture à savourer lentement sur fond  de symphonie fantastique de Berlioz.

On connaît déjà Pierre Thiry, cet « écriveur », selon le vocable qui le définit le mieux, pour sa passion de l'écriture qu'il aime partager sur les réseaux sociaux et lors d'ateliers. Cette année, l'infatigable et prolifique auteur, qui s'illustre aussi bien comme romancier que poète, a publié Valse froide, un recueil en trois temps rassemblant donc trois nouvelles. Tour d'horizon.

✒️ Valse froide : le texte inaugural de ce nouvel opus montre comment un passé traumatique peut fortement influencer le destin.
Tout commence un matin d'hiver, quand, dans une clairière silencieuse, une fillette contemple la danse des nuages et que ce spectacle évoque pour elle la symphonie fantastique de Berlioz. Dans ce décor froid, un événement glaçant a eu lieu. le lecteur est convié à virevolter… Et, une valse plus tard, on retrouve Ève une fois adulte, alors maman d'une jeune enfant.

Ève est une artiste qui se plaît à ciseler la pierre, elle sculpte pour laisser parler ses émotions. L'atmosphère du récit rappelle que si la poésie exalte souvent la beauté, elle côtoie parfois le tragique de l'existence : « La vie d'Ève avait été modelée dans cette matière émotive. Elle s'était développée comme l'arbre qui lance ses branches en travers dans le ciel. » Ici, la superbe photographie de la couverture, une image un brin énigmatique, révèle tout son sens.

Ayant à dessein intercalé dans ce texte le triolet L'art se bride, l'auteur donne des indices sur ses intentions : « L'histoire (d'Ève) n'est qu'esquissée, elle peut partir dans de multiples directions. On dirait un fleuve qui s'élargit en delta avant de se perdre dans l'océan. Partie d'une source minuscule, ce flux de souvenirs submerge Ève. Cette histoire est la sienne. » L'arbre de la vie d'Ève déploiera donc de multiples ramifications jusqu'à ce dénouement étonnant, que je ne peux que vous inviter à découvrir.

✒️ Lia Métonymie : Dans ce deuxième texte, le lecteur est convié à suivre les pas d'une mystérieuse inconnue. Pour ce faire, on se retrouve soudain parachuté en Auvergne pour revivre une page d'Histoire tout en buvant les paroles d'un guide conférencier à l'allure reconnaissable. Puis, dans le sillage de Lia Métonymie (c'est elle la femme mystérieuse), qui transforme tout en poésie, on arpente les allées du merveilleux jardin Lecoq. Peu à peu, le décor change, bienvenue alors dans le métro parisien et levons ensuite les yeux vers les ciels dieppois pour assister à un final ébouriffant. Cette fois, le sonnet Clermont-Ferrand, extrait du recueil Fastueuse tempête féconde, a permis de développer cette nouvelle.

✒️ Plume Rebelle : Dans ce récit, la vanité côtoie l'humour noir et on a beau défendre la cause animale, impossible de ne pas sourire face aux cruels déboires d'Apollon, surnommé Léon, ce coq à la plume rebelle qui est la coqueluche de bien des poulettes. On est plongé dans une ambiance à la Jean-Pierre Jeunet dans cette histoire de plume de coq, qui aurait tout aussi bien pu être celle d'un paon. Qui dit plume… dit écrivain. de fil en aiguille, tout au long d'un habile enchaînement de situations, par l'incroyable entremise d'une couturière, on va suivre de près l'auteur américain à succès Lion Sunlight. Ici, les sonnets Apollon et Lion Sunlight, extraits de Sansonnets aux sirènes s'arriment, ont justement servi de sources d'inspiration.

Et comme Pierre Thiry ne cesse de vouloir transmettre l'envie d'écrire, si d'aventure la muse vous taquinait en lisant ces lignes, le mot de la fin lui appartient : « Chère lectrice, cher lecteur, si ce désir d'écrire vous gagne, suivez votre plume légère, elle saura vous guider… »
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Valse froide de Pierre Thiry est un recueil de trois nouvelles inspirées chacune par un poème de l'auteur. Poème que l'on trouve à la fin de chacune d'elles.
Un livre très court puisqu'il ne fait que 47 pages.
Je suis sortie nettement de ma zone de confort avec ce recueil. C'est loin d'être mon genre de lecture habituel, mais pourquoi pas ?
Un moment de lecture agréable. Je ne suis pas restée indifférente, mais je ne peux pas dire que j'ai été chamboulée ou émue.
J'ai apprécié l'écriture de l'auteur et sa maîtrise des mots et de la langue. Mais pour moi cela reste trop « poétique » pour que je ressente quelque chose de fort. Cela m'incite plutôt à m'évader dans les pensées que me suggèrent ma lecture, à la « sensation de ». Je ne suis pas vraiment sensible (ou trop peut-être) à cette forme d'écriture pourtant jolie.
Je suis d'accord avec l'auteur ; un poème ouvre l'imagination. Chacun y verra quelque chose de différent suivant son état d'esprit du moment. Créer une nouvelle à partir d'un poème est une idée originale.
Trois nouvelles, trois univers différents. Ceux que l'auteur a ressenti au moment de les écrire. Mais peut-être pas ce que vous ou moi allons ressentir à la lecture du poème. C'est la magie de la poésie. Par exemple pour le premier, j'aurais vu quelque chose de moins noir et plus nostalgique.
Mais l'écriture est jolie, les nouvelles sont « complètes » et peuvent tout à fait correspondre aux poèmes qui les ont inspirées, même si ce n'est pas ce que moi j'aurais imaginé.
Donc, oui, c'est un recueil à découvrir.