Les Maisons vides

Autant annoncer la couleur de suite : je n'ai pas été séduite par ce roman .

Je suis étonnée de voir un si grand nombre de critiques très positives voire élogieuses. Suis-je ainsi passée à côté de ce petit quelque chose qui rend une lecture magique ? Peut-être...

Dès le début du roman, j'ai eu des difficultés dans la fluidité de ma lecture, en raison de tournures de phrases qui m'ont paru souvent bancales. Cet effet est accentué par la fréquente utilisation de phrases très courtes, ne comprenant ni verbe, ni sujet. C'est donc un style d'écriture que j'ai trouvé plutôt déroutant, si ce n'est dérangeant. Sans parler du pronom "je" qui apparaît et disparaît au fil du récit, sans trop comprendre ce qu'il vient faire là. Qui est ce "je" ?

Quant à la structure du roman, avec ces chapitres ou pseudo-chapitres intercalés, j'ai là encore été déroutée pour ne pas dire perdue. Heureusement, j'ai fini par comprendre les tenants et les aboutissants en cours de route pour une partie, et à la fin pour le reste. Me voilà rassurée sur mes fonctions cognitives !

Sur l'histoire en elle-même, et son héroïne Gabrielle, je n'ai pas été embarquée. Les personnages sont sans relief et surtout sans profondeur. Et j'avoue avoir lu en diagonale plusieurs pages pour accélérer ma lecture en "sautant" les trop longues descriptions qui n'apportent absolument rien ni au récit, ni aux personnages.

En conclusion, je suis passée totalement à côté de ce roman, ce dernier n'étant pas dans mes goûts littéraires.