Ce n'est pas l'enquête qui fait l'intérêt du Dresseur d'insectes, mais bien plutôt le monde rock et tendre d'Einar, journaliste à tout faire dans un coin paumé d'Islande, père à temps partiel d'une adolescente un peu trop fêtarde, psychologue amateur ou agent infiltré à ses heures...
Comme
le temps de la sorcière, ce deuxième opus nous montre l'autre Islande, bien éloignée des fjords et des geysers, celle des villes modernes, faite de violence, d'alcoolisme, de solitude, de secrets et d'illusions, mais aussi parfois de bons petits plats en famille, de moqueries complices entre collègues et de jeunes qui se construisent. La société d'aujourd'hui, en fait, mais préparée à la sauce islandaise...
Un bon petit polar comme un bon petit plat donc, qui m'a donné envie, paradoxalement, de visiter Akureyri, d'écouter les Kinks, de m'acheter une perruche et de dîner avec des islandais aux noms improbables comme Gunnsa et Raggi !
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