AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,39

sur 46 notes
5
2 avis
4
6 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Premier album d'une série mythique du journal Tintin dans les années 60 et 70. le problème avec cette série, c'est que sa longue agonie à partir du début des années 80 avec des albums tous plus insipides les uns que les autres ont ternis son image.
Il faut donc revenir aux fondamentaux avec ce premier titre. Il y a eu quand même d'excellents épisodes qu'il faut lire ou relire si on aime la BD classique franco-belge (Les spectres de la nuit, Enquête dans le passé, la ligne de mort, etc.).
Traquenard au Havre comprend deux histoires : celle qui correspond au titre et signé Caméléon. Deux intrigues d'une trentaine de planches chacune.
On est encore aux débuts du personnage et l'album est rempli de défauts de jeunesse, tant dans l'écriture du scénario que dans les dessins. Mais on est très souvent confrontés à cette situation quand on lit des BD de cette époque (Le premier Astérix lui même est dans cette situation).
Dans Signé Caméléon, le commissaire Bourdon est victime d'un cambriolage et un dossier top secret a été volé. Les indices sont gros comme une maison et on découvre un coupable facilement. Mais évidemment ce n'est pas aussi simple. Si Bourdon fonce dans le panneau, Ric Hochet a quelques doutes.
Dans Traquenard au Havre, le fils d'un industriel a été enlevé et Ric Hochet, présent, comme par hasard, va l'aider à la retrouver surtout qu'il est lui aussi soupçonné de ne pas être étranger à l'enlèvement.
Les intrigues sont encore très classiques mais dans ce qui se fait de mieux à l'époque. On est dans l'inspiration des Cinq dernières minutes qui connaît alors un immense succès à la télévision avec Bourdon presque sosie du commissaire Bourrel.
A la première lecture, Signé Caméléon est un cran au dessus pour le scénario et la découverte du coupable n'est pas si évidente (toujours se méfier de ceux pour qui c'est toujours facile). A la relecture, même si on le connaît, on prend malgré tout plaisir à se plonger dans cette ambiance très feutré du début des sixties.
Traquenard au havre est plus un récit d'ambiance avec un scénario lui en revanche un peu plus cousu de fil blanc.
Évidemment ce qui pose problème dans cet album mais aussi dans certains albums suivants, c'est la place laissée à Ric Hochet par la police et par les victimes pour résoudre les enquêtes alors qu'il n'est que journaliste. Mais encore une fois, dans les publications jeunesses de l'époque c'était monnaie courante. Si on accepte ces ficelles scénaristiques, on peut prendre un petit plaisir à lire et relire ces histoires.
Le dessin de Tibet est encore marqué par quelques lourdeurs et maladresses. L'encrage est trop appuyé, mais les décors (signé Mittéï) sont plutôt immersifs et apporte de nos jours un soupçon de nostalgie de cette époque fantasmée.
Un premier album qui n'est donc pas un chef d'oeuvre mais mais bien meilleur que ce qui se fera à partir du début des années 1980 et qui se relit malgré tout sans déplaisir, au contraire.
Commenter  J’apprécie          879
Quelque chose de profondément frais dans "Ric Hochet" et non pas "vintage", dââté, voire ringard et défraîchi [Cf. quelques critiques accablantes lues ici et là]...

Le tome 1 des "Enquêtes de Ric Hochet" ("Signé Caméléon" suivi de "Traquenard au Havre") est reparu ces jours-ci en album cartonné dans une série "Grand Public" accessible chez votre marchand de journaux au prix très attractif de 2,99€.

Tenez, écoutez-moi ça :
« LE PATRON A DEFENDU DE LE TUER, SERS-TOI DE TES POINGS ! » (De "Carreau" à "Boxeur", alors que ce dernier tente d'assommer Ric Hochet dans l'obscurité du "Traquenard au Havre", planche 9).

Souvenir de mon propre fiston plié de rire quand le petit Marc Chevallier (âgé de 3 ans, fils unique d'armateur richissime), avait arraché le masque vénitien au méchant qui l'avait rapté et caché dans l'ancien chalutier "Marie-Jeanne"... Effet comique garanti d'un dialogue joyeusement improbable (planche 14) :

— le gosse : « ... JOUER ! MARC VEUT JOUER... »
(et le gosse arrache le masque rouge au méchant venu juste planquer la rançon de 200.000 dollars dans le tiroir sous le lit)
— le méchant démasqué, en gabardine (et chapeau mou) : « HÉ ! QU'EST-CE QUE... ? »
— le gosse : « HI HI HI ! »
— le méchant : « ZUT ! SALE GOSSE ! ... DONNE ÇA ! » (et il lui reprend sauvagement son masque... )
— le gosse (évidemment pleurnichant) : « MASQUE ! ... MARC VEUT MASQUE !! »

Si c' n'est point d' l'André BRETON, c'est presque du MOLIERE, non ?

Tiens, au fait, pourquoi "Ric Hochet" ? Laissons la parole à "Tibet" (pseudo venu du souvenir de son frangin qui ayant du mal à dire "Gilbert" prononçait "Ti-bet" en parler yaourt) à ce sujet :

« [Le nom de Ric Hochet], c'est de ma faute. Je suis entièrement responsable ! Cela vient de mon amour pour le calembour. Durant un certain temps, j'ai fait la remarque à Duchâteau que je regrettais ce nom, le trouvant un peu "nunuche", et puis, en définitive, nous nous sommes dit qu'un personnage comme Tintin n'avait pas un patronyme plus intelligent [...] Rouletabille n'est pas mal non plus [...] »

Bref, c'est beau et intelligent de lire "Ric Hochet" : commençons donc tranquillement par ces deux récits de trente planches chacun : "Signé Caméléon" et ce "Traquenard au Havre", successivement parus une première fois en 1961 dans le journal "Tintin" puis réunis dans un beau premier album cartonné en 1963 aux fameuses éditions Le Lombard).

Ah, la ville, Le Havre, c'est beau le jour... et la nuit, dans son ambiance "simenonienne" sous la plume de Tibet ! Evidemment, l'épaisseur du trait de plume des premiers plans est étrange (l'artiste l'atténuera heureusement dans les aventures suivantes). Et notre admiration du sens du cadre et de la maîtrise des perspectives dont fait preuve TIBET est tempérée par que nous rappelle l'article "Ric Hochet" de Wikipedia (truffé d'interviews de ces "bonnes sources" que sont le scénariste André-Paul Duchâteau et le dessinateur Tibet) : " Tibet n'a jamais dessiné le moindre décor ; c'est un aspect de son métier qui ne l'intéressait pas du tout. C'est pourquoi il utilise, dès le début de la série, les services d'assistants décoristes (dessinateurs spécialisés dans les décors). le premier d'entre eux a été Mittéï, pour les tomes 1 à 3."

Certes, dans "Signé Caméléon", Ric n'a pas encore sa célèbre veste sport blanche à traits noirs (qui, alliée à sa Porsche jaune, fera sa célébrité dès "Traquenard au Havre") mais ça n'est pas si grave...

Pour la petite histoire, le personnage de Ric Hochet avait fait sa toute première apparition dès 1955 (sorte de "personnage-pilote" qu'on teste, peut-être sans lendemains... ) dans de courtes histoires du journal "Tintin", sous-titré "Le journal des jeunes de 7 à 77 ans" : d'abord sous les traits d'un gamin de 13 ans puis d'un ado de 17 : "en culottes cortes, vendeur de journaux et enquêteur de hasard" [...] "rapidement promu journaliste".

Un peu l'histoire du "gamin" Georges SIMENON (1903-1989), démarrant à la rubrique des Chiens écrasés & autres faits divers à "La Gazette de Liège"... non ?

Le jeune Ric fera d'ailleurs la couverture de l'édition belge du journal "Tintin" en février 1956, sa deuxième histoire courte de quatre planches, intitulée "Le mauvais Oeil" ("Textes et dessins de TIBET") en ado en blouson vert bras en croix, saisi au moment où éclate la roue-avant de sa "Vespa" rouge rutilante... Bref, ça n'était pas tout à fait James Dean mais en ces années de Grâce 1955 et 56, rien à y redire : "Une étoile [nous] est née"...
Commenter  J’apprécie          300
De toutes les séries BD franco-belge, Ric Hochet est celle qui se rapproche le plus des téléfilms policiers comme la télévisons française en a produit depuis des décennies. Des intrigues simples, obéissant toujours à la même construction : présentation de la situation et des suspects , puis un temps d'enquête et/ou d'action, avant la résolution finale que le commissaire Bourdon n'avait pas vu venir (le lecteur lui avait compris avant, on lui a placé sous les yeux tous les indices utiles).
Basique, répétitif, sans surprise.
Les albums ont un peu vieilli. du coup, il s'en dégage un peu de nostalgie des années 50 et 60.
Les deux histoires de ce premier tome de la série, "Signé Caméléon" et "Traquenard au Havre", manquent aujourd'hui un peu de rythme, mais proposent des voitures stylées, un Paris qui a en partie disparu, et un monde où les criminels finissent appréhendés par la police. Une autre époque quoi.
Commenter  J’apprécie          260
C'était au temps où Ric Hochet était un vrai enquêteur... C'était au temps où les scénarios étaient excellents et bien pensés.

A mon humble avis, les premiers albums de Ric Hochet sont les meilleurs en ce sens que les aventures du journaliste détective sont de "vraies" enquêtes policières et que ces albums là ne sont pas pourris par des éléments "fantastiques" (même si le fantastique n'est jamais que apparent puisque toujours de main humaine) et que les explications de "fin" sont logiques et pas capillotractées comme dans certaines aventures.

Si vous êtes sages, je vous en parlerai.

Deux aventures dans ce premier album :

"Signé Caméléon" - le commissaire Bourdon a été cambriolé et un dossier top secret a été dérobé ! Sur une bouteille, une empreinte d'un truand reconnaissable entre toutes...

Un soupçon d'espionnage mêlé d'enquête policière. Heureusement que Ric est là, parce que sans lui, je ne sais pas comment ferait le commissaire Bourdon.

Bien que les preuves qui accusent les coupables soient plus grosses qu'une montagne, Bourdon fonce comme un taureau.

L'aventure est bien faite et je n'avais pas soupçonné le coupable la première fois, bien que je me sois demandé pourquoi le dessinateur avait fait un aussi gros plan d'une certaine chose. Il nous mettait sur la voie en quelque sorte, après avoir essayé de nous embrouiller avec un comportement bizarre d'un inspecteur de police.

Bon, après 36 lectures, on perd le plaisir de la découverte, on ne suspecte plus un autre, mais j'aime toujours relire les premières enquêtes de Ric et je le trouve mieux dessiné que maintenant.

"Traquenard au Havre" ensuite. Un industriel croise la route de Ric et lui confie que fils a été enlevé...

Ce qui est un peu gros, c'est que l'homme en question face confiance à Ric au point de lui confier la rançon.

Nous on sait qu'il ne la volera pas, mais pas l'homme. Hormis ce détail, l'histoire est bien faite, pas de temps mort et happy end.

Les explications sont logiques et pas tirées au forceps.


Lien : http://thecanniballecteur.wo..
Commenter  J’apprécie          264
je ne connaissais Ric Hochet que de nom, je viens de découvrir un héros ordinaire en comparaison de ceux de Marvel, mais d une fraîcheur qu on ne voit plus trop, dans des aventures rocambolesques à hauteur d'homme, même si certaines scènes sont de pure fiction.
un plaisir de lecture.
Commenter  J’apprécie          180
Deux histoires de Ric Hochet, à ses début. C'est pour le moment des enquêtes policières très classiques : "Signé Caméléon" et Traquenard au Havre". le duo flic/journaliste fonctionne bien et est plutôt sympathique. L'intrigue est un peu trop prévisible, on sent tout de suite la fausse piste dans laquelle l'auteur veut nous envoyer, mais peut-être que 50 années de série TV sont passées par là depuis et ont usé ce type de scénario jusqu'à la moelle, le dessin est encore une peu hésitant, surtout dans "Signé Caméléon". Il reste le charme désuet d'une vieille série suivie dans le Journal de Tintin.
Commenter  J’apprécie          150
Il me souvient d'avoir lu, pour la première fois, cet album emprunté à la bibliothèque pour tous de mon enfance, à la fin des années 60.
Un souvenir inoubliable, pour ces deux épisodes qui inauguraient Ric hochet en épisodes longs, dans l'hebdomadaire Tintin... Et la longue série des albums des aventures du célèbre journaliste.
Le premier épisode, avec ses truands repentis, rappelle certains films policiers des années 50... Qui se cache-donc derrière l'énigmatique signature en forme de tatouage d'un bandit disparu?
Le deuxième épisode se rapproche du classique roman noir américain, tempéré par le fait que l'histoire s'adressait à un public (aussi) de jeunes lecteurs... Une affaire d'enlèvement avec demande de rançon., avec un "méchant" cupide mais pas sanguinaire.
Commenter  J’apprécie          100
A l'instar des aventures de Michel Vaillant, les premiers tomes de Ric Hochet font une bonne soixantaine de pages. C'est Byzance. Et pour un premier album, Tibet et Duchâteau fournissent 2 aventures de 30 pages.

La première oppose Ric et le Comissaire Bourdon au Caméléon, un bandit qui possède le don d'énerver Bourdon et de mystifier la police. Il va balader le tandem de héros et on évitera le Bourdon grillé de peu en fin d'aventure. La seconde aventure plonge Ric dans une demande de rançon suite au rapt d'un jeune enfant.

Au-delà des problèmes de dessin (quand même), des soucis de mise en couleur, de certaines approximations et de grosses ficelles scénaristiques, ce premier essai possède ce petit quelque chose qui attire et fidélise le lecteur. le duo Bourdon-Ric, le gars sanguin et le sportif réfléchi, fonctionne bien. L'un s'emporte, l'autre temporise... Duchâteau maîtrise l'art du tandem des contraires. C'est bien vu. C'est clairement une des clés du succès. Pour le reste, comme le signale Jamik dans sa critique, 60 ans de séries ont passé et tout le monde est maintenant rompu aux enquêtes et aux fausses pistes. Ici, on les voit un peu trop à chaque fois. On peut se dire que Duchâteau connaît bien ce qui se fait aux USA et qu'il l'utilise à bon escient (c'est mon avis et je le partage).

Côté dessin, il y a un souci du détail dans le trait de Tibet. le mobilier, les vêtements, etc. tout cela ajoute clairement au charme de la série. Cela participe aussi du succès de la série. Tibet montre déjà un grand intérêt pour les "tronches", on n'est pas encore dans la caricature, mais cela se profile quand même. Ric Hochet est bâti sur le modèle "Jean Marais", le personnage complet par définition. D'ailleurs, dans le second récit, le père de l'enfant kidnappé n'hésite pas à lui confier 200.000 francs de rançon, alors qu'il ne le connaît pas. Ric Hochet, c'est magique, insipre la confiance. Et de même, l'enfant le suit sans souci, alors qu'il ne s'ennuie pas en captivité.

A l'époque, je m'engageais sur les routes de l'adolescence, et le journal Tintin n'était clairement pas mon truc. Ric Hochet non plus. Je ne dirai pas que j'ai révisé mon jugement. Je dirai même qu'actuellement, la barre est mise plus haut concernant la qualité des premiers tomes. Par comparaison avec le premiet tome des aventures de Michel Vaillant, je trouve que Jean Graton s'en tire mieux (6 ans avant le tandem Tibet-Duchâteau).
Commenter  J’apprécie          81
Depuis 1958, paraissaient de manière épisodique dans « Le journal Tintin » de courtes énigmes présentées par Ric Hochet, détective-reporter. le jeune Ric fumait la pipe sur une petite vignette et un dessin unique accompagnait l'intrigue dont la solution n'était dévoilée que dans le numéro suivant du journal. C'était « Relevez le gant » et cela s'adressait aux lecteurs sans idée même de gains ou de concours.

La formule marquera et sera même reprise à la télévision dans "Un intrigue par jour" présentée par le comédien Henri Crémieux.

Puis fut publiée la première bande dessinée « Signé Caméléon » sur deux pages, elle était signée Tibet qui dessinait déjà Chick Bill, Duchateau en écrivait les histoires et les décors était eux clairement indiqués comme étant de Mittéï.
Le tout était excellent, très bien dessiné et rythmé. 


Le premier des 78 albums de la série classique de Ric Hochet contient les deux premières histoires policières parue dans Tintin « Signé Caméléon » et « Traquenard au Havre ». 
Suspicion, diffamation, Enlèvement, rançon, fausses pistes et vrais coupables sont au programme de ces deux récits ou le commissaire Bourdon aura bien besoin du jeune reporter et inversement.

Ce qui frappe le lecteur de Ric Hochet en dehors de la fameuse ligne claire et la qualité de l'ensemble texte et dessin dus à une véritable petit équipe. le réalisme des véhicules, l'étude des cadrages et du mouvement des personnages définissent déjà un style remarquable qui sera la marque de cette série.
Commenter  J’apprécie          80
Voilà un très vieil ami.
Les premières (une bonne vingtaine) aventures de Ric Hochet sont vraiment intéressantes : bien ficelées, captivantes, une bonne intrigue. le scénario est solide, le dessin, certes celui en vigueur dans ces années là, est agréable et de qualité.
Les amateurs de belles voitures seront comblés.
A ce titre, elles méritent toute notre attention et, partant, de figurer dans une bonne bibliothèque de BD.
Certes, depuis, je lui ai fait de légitimes infidélités. Elles ont vite perdu de l'intérêt : dessin facile, scénario capilo-tracté... Toutefois, le reste de la famille a réussi à rester passionné pour la suite des aventures, même les albums plus récents.
Voici les premières aventures de notre héros.. En effet, il s'agit en fait de deux histoires d'une trentaine de pages chacune : Signé Caméléon & Traquenard au Havre.
Dans la première, un malfrat défie la police en dérobant différentes choses et en laissant de nombreux indices qui accusent un ancien repris de justice. Ce dernier a pourtant systématiquement un alibi.
La seconde histoire relate un kidnapping d'un enfant au Havre.

Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (137) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5240 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}