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Ric Hochet tome 2 sur 78
EAN : 9782803601035
48 pages
Le Lombard (07/06/1996)
3.67/5   32 notes
Résumé :
Ce matin-là, Ric Hochet apprend que son ami Bob Drumont, en reportage à Porquerolles, a disparu depuis deux jours. Inquiet, le journaliste décide d'aller là-bas pour tirer cette affaire au clair. Sur place, la disparition de Bob demeure fort mystérieuse et Ric a bien du mal à obtenir des informations, jusqu'à ce que son ami lui envoie un message codé...
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Deuxième album des aventures du journaliste Ric Hochet. C'est la première aventure en soixante planches. le premier tome comprenant deux aventures en 30 planches chacune.
On est dans une BD représentant bien son époque. Elle est sortie en 1962 dans le journal Tintin alors que la Côte d'Azur devenait une destination à la mode. Elle est emprunte d'une certaine naïveté inhérente à ces histoires racontées pour des enfants de 7 à 77 ans dans les années 1960, mais elle est aussi fortement influencé par le roman feuilleton et le cinéma populaire avec ces rebondissements ou ces mini suspenses à la fin de chaque planche. Il fallait alors attendre la semaine suivante pour connaître la suite.
Ric Hochet est envoyé à Porquerolles par le patron du journal La Rafale. Porquerolles est une petite île au large de Toulon baignée par le soleil avec des paysages magnifiques.
Bob Drumont, son collègue et ami s'y est rendu pour un reportage et a disparu. A peine arrivé sur place, le héros nage en plein mystère. Certains personnages semblent avoir peur de lui parler, d'autres sont immédiatement suspects. L'enquête de Ric l'amène pourtant assez rapidement vers une villa cossu, celle du baron de Gusbin. Mais, le baron et son frère sont ds personnages un peu loufoques et que dire de leur chauffeur, Carl. La vie du journaliste est elle aussi, rapidement, en danger et il échappe de peu à la mort.
Mystère à Porquerolles est un des très bons albums de la série. le scénariste André-Paul Duchâteau créé surtout une ambiance de mystère plus qu'une véritable enquête policière. Les péripéties s'enchaînent sans temps morts ; une séance de ski nautique très dangereuse, des expéditions nocturnes, des passages secrets, des affrontements sous-marins, des déguisements et puis l'intervention du commissaire Bourdon quand Ric Hochet à son tour ne donne plus signe de vie.
Cette ambiance de mystère est très réussie parce que les dessins de Tibet sont un vrai plus pour l'album. En net progrès par rapport au premier tome, ils créent des ambiances nocturnes incroyables et des scènes d'action de qualités. La planche 23 et son combat sous-marin est particulièrement prenante.
Bien sûr, ces dessins réalistes et très ligne claire ont les défauts de leur époque mais, il apportent un petit côté madeleine de Proust non dénué de charme.
Avec Mystères à Porquerolles, on est au début de la période glorieuse de Ric Hochet qui va durer une vingtaine d'année jusqu'au début des années 1980.
Pour ceux qui aiment les BD classiques de qualités, les ambiances années 60, les mystères à destination de la jeunesse mais pouvant être lu sans problème par des adultes, n'hésitez pas !
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"Mystère à Porquerolles", ce tome 2 des enquêtes de Ric Hochet, est un chef d'oeuvre qui nous vient de l'année 1964. Il vient de reparaître ces jours-ci en album cartonné dans une série "Grand Public" accessible chez votre marchand de journaux au prix très attractif de 5,99€.

Les couleurs criardes et les imperfections graphiques qu'on trouvait encore dans "Signé Caméléon" (1ère partie du Tome 1) n'ont plus cours...

Exception notable du rouge-pétard du ciel méditerranéen de couverture, avec attaque du Berger allemand contre Ric : épisode imaginaire qui n'a aucunement lieu dans cette aventure insulaire, le toutou étant sensible au paquet de viande hachée que lui lâche notre héros pour l'amadouer... et ça marche... (Tiens, pratiquez l'expérience vous-même !)

Richard Hochet dit "Ric" a donc son petit écriteau posé devant son bureau à "La Rafale" (case 1, planche 1) dont la grande baie vitrée donne sur (Tenez-vous bien !) ... la Tour Eiffel... En bref, "Paris sera toujours Paris !" (... mais surtout point la trop "provinciale" Bruxelles : ne faut-il pas vous le répéter septante ou nonante fois ?)

Le collègue et ami de Ric, "Bob Drumond" (patronyme qui deviendra "Drumont" en cours d'album) a disparu sur l'îlot de Porquerolles face à Toulon, dans le département du Var, là où il faisait de la plongée sous-marine : l'heure est grave.

Train estival (superbe rame) depuis Paris, embarcadère minable au "petit port" de Toulon, rafiot vers Porquerolles : et là, Ric tombe sur une vitrine où il aperçoit la dent de requin "King-size" que portait Bob en pendentif : il lui faut la racheter à un commerçant suspicieux aux sourcils broussailleux, dans une boutique obscure qui rappelle celle du marchand de scaphandres familier aux lecteurs du diptyque "Le Secret de la Licorne "/ "Le Trésor de Rackham-Le-Rouge"...

La lecture de l'album procure aujourd'hui (évidemment) son petit effet "madeleine" de Marcel PROUST... Petit plaisir gustatif que nous ne bouderons pas.

Les frères-Barons presque jumeaux de Gusbin (Antoine et Bertrand) rappellent immanquablement les personnages gémellaires (le "normal" et le "tordu") joués par Jeremy Irons dans le "Faux Semblants"/"Dead Ringers" [1988] de David CRONENBERG... L'un plastronne, l'autre peint (des croûtes "contemporaines", visiblement...). Les deux nous sont IMMEDIATEMENT suspects, bien sûr (comme à Ric et à Bourdon, venu en renfort)... Quand il parle à ses complices, le méchant reste dans l'ombre : procédé déjà employé dans le formidable "Traquenard au Havre" aux seulement 30 planches inoubliables (avec le fameux Loup vénitien sur le visage du Tonton Chevallier...).

En parlant de complice : le méridional patron de l'auberge de Porquerolles est le parfait sosie du chanteur d'opérettes d'origine turque Dario Moreno (identification magistrale de notre confrère Christian_Attard dans un article ci-contre : ami Christian, comme vous avez l'oeil à tout ! vous auriez pu bosser à "La Rafale" avec Ric !)... Visage rital, vaguement loukoumisé, cheveux gommeux à souhait : le traitre ou sbire d'opérette... "Monsieur Balthazar" est parfait en âme damnée (parfaitement soumis et reconnaissant) d'un des "De Gusbin" non identifié...

Ah, et ce sinistre sbire de "Carl" (Là où la boule de pétanque peut tuer, le fusil-harpon et le poignard de plongée le peuvent aussi) : parfaite tête de méchant de western aux yeux plissés !

Et ce bon c...illon de personnage de retraité insulaire pêcheur de poulpes de Baptistin, au chapeau de paille conique et à l'humble barque(tte) libre, tout échappé des films de Marcel PAGNOL : devenant l'allié indéfectible de Ric (après avoir ch...é de trouille vu le pouvoir de nuisance de l'un des Brothers de Gusbin) ...

Soixante planches au trait fouillé : pas du travail de feignasse ! le scénario d'André-Paul DUCHATEAU est parfait, le dessin de TIBET (assisté de l'un de ses futurs collègues paysagiste-décoristes à l'euvre ici : MITTEI) phénoménal...

On y trouvera les prémisses du futur "Monstre de Noireville" dû aux papas de Ric Hochet (le personnage du peintre fou), le portrait de Richard le papa biologique de Ric (portant le même prénom) sous les traits d'un vrai-faux Angliche industriel largement pourvu en signes extérieurs de snobisme (Mister Revel)...

On y trouvera aussi les séquelles de "L'île du Docteur Moreau" / "The Island of Dr. Moreau" [1896] d'Herbert Georges WELLS (la case de la planche 48 : Ric passant sous un résineux inquiétant au pied des murailles infranchissables de la propriété Gusbin), l'esprit des merveilleux films de Fritz LANG (les souterrains, la part secrète de l'île... ), le cauchemar insulaire diurne de "L'invention de Morel" / "La invención de Morel" [1940] d'Adolfo BIOY CASARES...

Cet album est génial, et nous rend exotique et vaguement inquiétant (malgré le ski nautique dont Ric est un as) tout ce "décor" un rien bêtasse de l'ambiance littorale ensoleillée du Var...

Comme elles nous paraissent loin, désormais ces Brigitte Bardoteries-Madragueries datées et surjouées , ces Jean-Luc-Pierrot-le-Fou-Godarderies (si mal foutues) et ces funestes Louis de Funèsseries-Gendarmeries de Saint-Trop' d' Pèze, si ringardes, aujourd'hui adulées par le clown Houellebecq (en une interview oubliée du Maître, d'une redoutable complaisance, et bien sûr au trente-troisième degré alcoolisé)...

Il faut lire (ou plutôt redécouvrir) cet album avec des yeux neufs pour comprendre la valeur intrinsèque de la passionnante série "Ric Hochet", dont l'intérêt déclinera évidemment (un peu) au fil des décennies...
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Les bédés sorties il y a longtemps auront toujours un avantage indéniable sur les contemporaines : 62 planches au lieu des minables 46. On en avait pour son argent.

Le scénariste peut prendre son temps et ne doit pas résoudre le tout à la hussarde, dans la dernière case de la dernière page.

Voilà pourquoi avec ses 60 pages d'aventures (on commence à la page 3) et son excellent scénario, couplé à de bons dessins, "Mystère à Porquerolles" est une des meilleures aventures de Ric.

Déjà, l'endroit idyllique qu'est l'île de Porquerolles est dépaysant lorsqu'il pleut comme vache qui pisse dehors.

De plus, le mystère est là : Bob Drumont, en reportage sur l'île, a disparu. Ric y est envoyé et directement, il se passe des choses étranges et on ne veut pas que certaines personnes parlent.

Bon, page 14 on apprend déjà qui est un des "méchants", mais le lecteur est loin de se douter de toutes les complicités. Bien qu'en en découvrant une de plus, il reste toujours le cerveau de tout, celui dont on ne voit quasi rien.

Ric va devoir se méfier s'il ne veut pas que sa deuxième aventure soit aussi la dernière. Heureusement, bien qu'on essaye cent fois de le tuer, il passe au travers de tout.

Aventures, rebondissements, soleil, mystère, trappe souterraine, écoute de chambre, déguisements et ce n'est que sur la fin qu'on apprend qui était le cerveau.

Lors de ma première lecture, je n'avais pas trouvé, maintenant, j'ai beau le savoir, relire cette aventure - qui fait partie de mes préférées - est toujours un plaisir agréable.

Duchâteau maitrisait ses scénarios et savait nous cacher des indices importants sans que l'on fasse le rapprochement et sans utiliser des artifices partant dans tous les sens comme il fera souvent ensuite.

Bref, c'était du Ric Hochet grand cru, celui-là. Après, on a eu de la piquette.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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J'ai bien fait d'attendre la soixantaine pour me régaler des aventures de Ric Hochet !

Je ne suis pas comme ces japonais qui mangent leurs fraises en début de repas de peur qu'un tremblement de terre ne les en empêche ! :)
Je thésaurise pour mes vieux jours de futurs loukoums dessinés autrefois ! 

Et ce « Mystère à Porquerolles » en est un !


Belle intrigue, action et précision… Charisme réel du jeune et sémillant Ric, physique et intelligent et qui me fait indéniablement penser à Jean Marais, alors que l'aubergiste méridional et retors me rappelle, lui, Dario Moreno !

Dessin parfait de Tibet, vif et réaliste… Quelle belle époque, décidément !
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Le rédacteur en chef de Ric Hochet l'envoie enquêter sur la mystérieuse disparition de son collègue et ami Bob Drumont sur l'île de Porquerolles.
S'ensuit une enquête pleine de rebondissements où le jeune journaliste mettra successivement à profit ses talents de skieur (nautique), de nageur et de plongeur, ainsi bien sûr que sa ruse et sa science du déguisement.
J'ai aussi apprécié qu'au hasard des planches, on découvre quelques paysages typiques de Porquerolles, et trouvé cocasse qu'il soit question dans cet album d'un trafic d'oeuvres d'art alors qu'aujourd'hui l'île abrite une célèbre fondation d'art contemporain.
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critiques presse (1)
Sceneario
12 mars 2012
Tibet nous enchante avec son graphisme.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Grâce à un effort de volonté, le brave Bourdon parvient à maîtriser son émotion.
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